Les villes moyennes de la Galice intérieure - article ; n°1 ; vol.171, pg 573-585
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Description

Norois - Année 1996 - Volume 171 - Numéro 1 - Pages 573-585
Tout au long de l'histoire, le processus d'urbanisation du territoire galicien s'est caractérisé par un remarquable contraste entre les aires dynamiques de l'occident régional, où se localisent les villes les plus importantes, et le faible développement des noyaux principaux dans les zones de l'intérieur. Dans ces dernières, seulement Lugo et Ourense, promues à partir de leur choix comme capitales de province ont réussi à dépasser depuis quelques années les 50 000 habitants. En fait, nous sommes en présence de villes qui sont indiscutablement les centres administratifs et commerciaux de leurs territoires respectifs. Leur croissance dans les dernières années contraste avec la forte dépopulation des espaces ruraux environnants.
A lo largo de la historia, el proceso de urbanización del territorio gallego se ha caracterizado por un fuerte contraste entre las areas dinamicas del occidente regional, donde se localizan las ciudades mas importantes, y el escaso desarrollo de los núcleos principales en las comarcas del interior. En éstas últimas, sólo Lugo y Ourense, potenciadas a partir de su elección como capitales de provincia han conseguido superar desde hace anos los 50.000 habitantes. De hecho, se trata de núcleos que ejercen como indiscutibles cabeceras administrativas y comerciales de sus territorios dependientes. Su crecimiento en los últimos decenios contrasta con la acusada despoblación de sus entornos rurales.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1996
Nombre de lectures 27
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Ruben Camilo Lois Gonzales
Roman Rodriguez Gonzales
Les villes moyennes de la Galice intérieure
In: Norois. N°171, 1996. Villes moyennes dans l'Arc Atlantique. pp. 573-585.
Résumé
Tout au long de l'histoire, le processus d'urbanisation du territoire galicien s'est caractérisé par un remarquable contraste entre
les aires dynamiques de l'occident régional, où se localisent les villes les plus importantes, et le faible développement des
noyaux principaux dans les zones de l'intérieur. Dans ces dernières, seulement Lugo et Ourense, promues à partir de leur choix
comme capitales de province ont réussi à dépasser depuis quelques années les 50 000 habitants. En fait, nous sommes en
présence de villes qui sont indiscutablement les centres administratifs et commerciaux de leurs territoires respectifs. Leur
croissance dans les dernières années contraste avec la forte dépopulation des espaces ruraux environnants.
Abstract
A lo largo de la historia, el proceso de urbanización del territorio gallego se ha caracterizado por un fuerte contraste entre las
areas dinamicas del occidente regional, donde se localizan las ciudades mas importantes, y el escaso desarrollo de los núcleos
principales en las comarcas del interior. En éstas últimas, sólo Lugo y Ourense, potenciadas a partir de su elección como
capitales de provincia han conseguido superar desde hace anos los 50.000 habitantes. De hecho, se trata de núcleos que
ejercen como indiscutibles cabeceras administrativas y comerciales de sus territorios dependientes. Su crecimiento en los
últimos decenios contrasta con la acusada despoblación de sus entornos rurales.
Citer ce document / Cite this document :
Lois Gonzales Ruben Camilo, Gonzales Roman Rodriguez. Les villes moyennes de la Galice intérieure. In: Norois. N°171,
1996. Villes moyennes dans l'Arc Atlantique. pp. 573-585.
doi : 10.3406/noroi.1996.6735
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182X_1996_num_171_1_67351996, Poitiers, t. 43, n° 171, p. 573-585. Norois,
Les villes moyennes de la Galice
intérieure
par Ruben Roman Camilo Rodriguez LOIS GONZALEZ
Universidad de Santiago de Compostela
RÉSUMÉ
Tout au long de l'histoire, le processus d'urbanisation du territoire galicien
s'est caractérisé par un remarquable contraste entre les aires dynamiques de
l'occident régional, où se localisent les villes les plus importantes, et le faible
développement des noyaux principaux dans les zones de l'intérieur. Dans ces
dernières, seulement Lugo et Ourense, promues à partir de leur choix comme
capitales de province ont réussi à dépasser depuis quelques années les 50 000
habitants. En fait, nous sommes en présence de villes qui sont indiscutablement les
centres administratifs et commerciaux de leurs territoires respectifs. Leur
croissance dans les dernières années contraste avec la forte dépopulation des
espaces ruraux environnants.
RESUMEN
A lo largo de la historia, el proceso de urbanizaciôn del territorio gallego se ha
caracterizado por un fuerte contraste entre las areas dinamicas del occidente
regional, donde se localizan las ciudades mas importantes, y el escaso desarrollo
de los nûcleos principales en las comarcas del interior. En estas ultimas, solo Lugo
y Ourense, potenciadas a partir de su elecciôn como capitales de provincia han
conseguido superar desde hace anos los 50.000 habitantes. De hecho, se trata de
nûcleos que ejercen como indiscutibles cabeceras administrativas y comerciales de
sus territorios dependientes. Su crecimiento en los ûltimos decenios contrasta con
la acusada despoblaciôn de sus entornos rurales.
Depuis une quinzaine d'années, les nombreuses études réalisées pour
caractériser le monde urbain galicien s'accordent à signaler une série de
traits originaux définissant le système urbain de la région. Comme il a été
souligné à plusieurs reprises, la Galice s'est maintenue comme un
territoire essentiellement rural jusqu'au milieu du XXeme siècle. La
survivance d'une économie rurale de type atlantique induisait des
pourcentages de population active liée aux activités agricoles et à la pêche
extraordinairement élevés (71,9 % en 1950). Alors que les cités
réussissaient à peine à réunir le cinquième de l'effectif total, ce qui
reflétait la médiocrité de l'industrie et le maintien d'une structure
économique peu modernisée.
Mots-clés : Villes moyennes. Urbanisation. Galice.
Key words : Ciudades médias. Urbanization. Galicia. 574 R.C.L. GONZALEZ ET R.R. GONZALEZ
Au long des dernières décennies, la situation a considérablement
changé : on assiste à une crise irréversible du système agricole traditionnel
et à un développement continu des villes, selon le schéma classique du
processus d'aménagement (Souto 1988). L'essor des centres principaux
est associé à une chronologie très tardive ; on le doit à un modèle
d'industrialisation dirigiste, développé dans les années 1960 et 1970, et
qui a engendré une série de déséquilibres dans la conformation du réseau
urbain actuel. D'abord, les villes ont enregistré des niveaux de
développement du point de vue de l'économie, de la démographie et de la
construction, pour lesquels elles n'étaient pas prêtes. Ensuite, cet essor du
monde urbain provient à la fois de dynamiques générales (décisions du
gouvernement de Madrid, stratégies de certaines multinationales) et de
développement endogènes. Cette combinaison de différents facteurs
explicatifs de l'expansion des villes traduit certaines particularités du cas
galicien face aux régions plus avancées d'Espagne (Catalogne, Pays
Basque) où les principaux centres urbains se sont épanouis sur la base
d'un développement autogénéré. Enfin, le processus d'aménagement a
accentué les contrastes entre la Galice occidentale et celle de l'intérieur.
La première, traditionnellement plus peuplée et diversifiée
économiquement, a été la grande bénéficiaire des transformations socio-
économiques (création massive d'emplois dans l'industrie et les services,
amélioration des communications, essor relatif du tourisme, etc.) alors
que les départements de Lugo et Ourense souffrent directement des
conséquences de la crise du monde rural traditionnel (dépeuplement,
vieillissement démographique, abandon des terres productives, etc.).
Résultat de cette dynamique, la Galice présente actuellement un réseau
urbain déséquilibré. D'une part, les sept villes principales (Vigo, La
Corogne, Santiago, Ferrol, Pontevedra, Lugo et Ourense, agglomérations
entre 80 000 et 270 000 habitants) se détachent nettement, du fait qu'il
n'existe aucune ville intermédiaire entre elles et les chefs-lieux de
province ne dépassant en aucun cas 15 000 habitants. L'absence
d'agglomérations de 20 000 ou 30 000 habitants résulte de la faiblesse de
l'industrie. Elle explique l'énorme rôle que jouent dans l'organisation du
territoire les chefs-lieux, même si la population doit se déplacer jusqu'aux
villes principales pour satisfaire beaucoup de besoins spécifiques.
D'autre part, parmi les sept centres urbains principaux, Vigo et La
Corogne (avec une population d'environ 250 000 à 300 000 habitants) se
détachent des autres (qui comptent de 80 000 à 110 000 et
exercent la fonction de grands centres directeurs de la région. Au
troisième rang, Santiago s'est réaffirmée dans le contexte de l'organisation
du territoire, grâce à sa position centrale et à son rôle de capitale politique
de la Communauté Autonome (Ferras et Lois, 1994). De leur côté, Ferrol
et Pontevedra complètent fonctionnellement les villes voisines de la
Corogne et Vigo, en ce qui concerne les secteurs dynamiques et urbanisés
du Golfo Artabro et des Rias Baixas, alors que Lugo et Ourense se
définissent comme les centres indiscutables de régions de l'intérieur. LES VILLES MOYENNES DE LA GALICE INTÉRIEURE 575
Le processus d'aménagement a provoqué une concentration de la
population et de la richesse dans les provinces proches du littoral (fig. 1).
Ces derniers temps, on a souligné l'existence d'un « axe urbain
atlantique » (Precedo, 1990 ; Souto, 1994) de Ferrol jusqu'à la frontière
portugaise et qui, bien que ne s'étalant que sur le quart de la surface de la
région, con

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