Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 524-538
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Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 524-538

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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 524-538
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 13
Langue Français
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Extrait

a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies.
Illusions et sens spatial.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 524-538.
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a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp.
524-538.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5316.
524 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
échelle de -f 5 à — 5, et de dire combien d'heures de sommeil ils
avaient eu la nuit précédente. La moyenne des euphories est positive
et a un rapport positif avec le sommeil, le nombre d'heures oscillant
autour de 8. L'euphorie des femmes est plus grande que celle des-
hommes (+ 2,19 > + 1,28) et en rapport avec le fait qu'elles ont
en moyenne 1 heure de sommeil de plus que les hommes.
J. F.-W.
752. — V. NERI, BORGATTI, DAGNINI, SCAGLIOTTI. —
Recherches expérimentales sur le mécanisme par lequel l'excitation
de l'infundibulum produit le sommeil. — R. N., XLI, i, 6, 1934,
p. 909-911.
Les auteurs ont pratiqué une expérience de circulation croisée
chez le chien, pour déterminer si l'action hypnique infundibulaire
était hormonale. Mais la piqûre hypophysaire chez le chien donneur
a bien entraîné le sommeil, sans répercussion sur le receveur ;,
le mécanisme paraît donc bien être purement nerveux. H. P.
V. — Sensation et Perception
1° Généralités
a) Lois de la sensation et de la perception
Synesthésies. Illusions et sens spatial1
75?. — P. SALZI. — La sensation. Étude de sa genèse et de son rôle
dans la connaissance. — In-8° de 193 pages. Paris, Alcan, 1934.
L'auteur a fait l'hypothèse que la sensation ressortissait à une-
activité mentale, ne pouvant être expliquée de façon satisfaisante
par* l'action des objets ou la stimulation nerveuse, et que, dès lorsr
raffinement de l'activité mentale pouvait perfectionner la sensation,
en dehors des actions organiques.
Et il a eu la hardiesse de chercher dans l'expérimentation le
moyen, en vérifiant la déduction, de prouver la validité de la thèse.
Il a, pour cela, fait appel à des individus présentant des anomalies-
de la vision, myopie, astigmatisme, nystagmus, kératite, et cherché à
corriger ces anomalies par des exercices intellectuels.
Et l'anticipation mentale lui a paru capable d'adapter l'organisme
aux conditions de la meilleure vision, de rectifier effectivement la
myopie.
Malheureusement les expériences n'ont pas été faites dans des
conditions suffisamment précises pour avoir un caractère probant, et
l'optimisme confiant de l'auteur en les capacités de la pensée est
certainement excessif.
Si on limitait à la réaction perceptive, réaction de connaissance
complexe, les modifications et améliorations que l'exercice intelligent
peut apporter, la thèse serait acceptable, mais sans être vraiment
neuve ; pour ce qui est des processus sensoriels élémentaires, sans-
nier a priori, on peut rester dans le doute tant qu'une démonstratioa
•satisfaisante n'est pas apportée.
1. Voir aussi les N06 64, 81, 803, 807, 803, 933, ll">8. SENSATION ET PERCEPTION. GÉNÉRALITÉS 525
Dans l'ensemble, le travail comporte un effort sérieux de document
ation, avec quelques erreurs de détail, mais il ne sépare pas suff
isamment les théories métaphysiques sur le rôle de la conscience et
la réfutation de conceptions « psychobiologiques », mannequin en
partie imaginaire destiné à recevoir les coups, d'avec le problème scien
tifique, accessible à l'investigation expérimentale. H. P.
754. — Y. RENQVIST. — Der sinnesphysiologische Versuch als
Grundform des exakten Experimentes (La recherche de physiologie
des sens comme forme fondamentale de V expérience exacte). — ■
Annales Academiae Scientiarum Fennicae A., XLI, 2, 1934.
Extrait, 38 pages.
La psychophysique primitive visait à l'explication des phéno
mènes proprement psychologiques, les sensations apparaissant
comme les éléments de la vie mentale constitutifs des états complexes
par combinaisons associatives. Contre cette attitude, la réaction de
la psychologie de la « Gestalt » a fait de la sensation une pure abstrac
tion.
L'auteur, dans le cadre de la logique de Carnap, qu'il a entièr
ement adoptée, situe la recherche qui étudie les relations du stimulus
et de la sensation, définissant le stimulus (classe d'abstractions
visant des grandeurs physico-chimiques qui se trouvent en relation
<Tisoniorphie (égalité) avec des sensations), et la sensation (classe
■d'abstractions en rapport avec la relation d'une égalité de contenu).
Il rappelle les différences de la mesure « topologique » et « métri
que », dans ses applications aux déterminations quantitatives portant
sur les sensations (seuils absolus et différentiels). Puis, se fondant sur
3e concept d'implication de probabilité de Reichenbach, il montre
que c'est sous cette forme que l'on peut envisager la relation causale
•du stimulus à la sensation.
Enfin, comme mesurer des sensations est bien un comportement
humain, comportement scientifique, exact, et relève ainsi de la
psychologie générale, science du comportement humain en général,
il situe cette recherche méthodologique comme donnant le type
de « l'expérimentation exacte ». H. P.
755. — M. PRADINES. — La sensibilité élémentaire. III. Les sens
de la défense. — In-8° de 381 pages. Paris, Les Belles-Lettres,
1934. Prix : 50 francs.
Le grand ouvrage que P. consacre à la philosophie de la sensation
se poursuit régulièrement, en des exposés particulièrement riches,
d'une pensée complexe et intéressante, dont l'expression est toujours
très recherchée, et tend à une systématisation synthétique et intellec
tualisée de l'ensemble de sensations dont la science poursuit l'étude
analytique.
La sensation est conçue comme la forme d'intelligence des êtres
qui doivent assurer par le mouvement leur entretien et leur défense ;
la qualité indique le but à atteindre, l'intensité donnerait le chemin,
tandis que le mouvement est le moyen, élément nécessaire de toute
sensition s ins être lui-même sensation, connu dans des impressions
internes. 526 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
L'« affection » douleur ne peut non plus être sensation, bien
que « comme élément original d'irritation, elle puisse en supporter
une, et qu'elle le fasse, en effet, sans aucun doute, dans le toucher,,
le poids, la piqûre ».
Définissant la sensation comme « une synthèse de la qualité et du.
mouvement par l'intermédiaire de l'intensité », P. trouve là un prin
cipe de coordination pour les sensibilités d'apparence anarchique de
la peau.
Le sens tactile est rétabli dans sa position centrale, et, s'il n'est
que la première étape de la connaissance sensorielle, il est à la base
des sens plus élevés, ouïe et vue, qui devront s'appuyer sur lui,
formant une « tactilité » supérieure, la « sensori alité » étant toujours
envisagée comme une unité, aboutissant à une parfaite représentation.
Cette conception réaliste s'accorde difficilement avec les données-
physiologiques sur l'homogénéité des messages sensoriels.
La suite des chapitres de ce livre envisage l'acte tactile, les
rapports du toucher et de la douleur (qui appartient aux sens de
la défense, tandis que le plaisir relève des sens du besoin, intéressante-
idée précédemment développée) la perception tactile de l'espace, le
sens de la force, les qualités tactiles (dureté, rugosité), enfin le sens.
thermique (qui, sous la forme « tactilo-thermique » considérée comme
entièrement différente de la forme réceptrice de la chaleur rayon
nante, aurait une fin essentielle de protection et de défense cutanée,
et, secondairement, d'appropriation, en union avec la tactilité al
imentaire ou sexuelle). H. P.
756. — H. WERNER. — L'unité des sens. — J. de Ps., XXXI,
1934, p. 190-205.
Selon la conception dominante au xixe siècle, toutes les percep
tions étaient composées d'éléments individuels, toujours semblables-
à eux-mêmes, les sensations, et restaient in

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