Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 432-447
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Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 432-447

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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 432-447
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les
Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 432-447.
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d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 432-447.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7905432 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
doivent fonctionner en fournissant des points d'une mosaïque
visuelle analogue à celle de l'œil composé. H. P.
288. — A. F. BLISS. — Derived photosensitive pigments from inver
tebrate eyes (Pigments photosensibles d'yeux d'Invertébrés). —
J. of gen. Ph., XXVI, 1943, p. 361-367.
L'auteur a obtenu, par extraction avec la saponine ou la digitaline,
d'yeux de Céphalopodes, de Limules et de Crabes (Callinectes
hastatus), des pigments stables à la lumière mais qui sont rendus
photo-sensibles par simple addition de formol. La sensibilité spectrale
du pigment, déterminée entre limites extrêmes de 400 et 600 m^., a
son maximum vers 480, en accord avec la visibilité spectrale du
Céphalopode Eledone moschata déterminée par Piper. Après blan-
chissement il se produit une régénération du pigment rouge du
Poulpe à concurrence de 50 %, comme pour le pourpre des Vertébrés.
Ce pigment soumis à la lumière fournit des quantités importantes de
rétinène, comme le pourpre.
L'auteur se demande si, même sans avoir été photo-sensibilisé,
ce pigment ne conditionne pas la sensibilité lumineuse des Inver
tébrés. H. P.
d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés
289. — E. GIRDEN. — Generalized conditioned responses under
curare and erythroidine (Réponses conditionnées généralisées
obtenues sous Vinfluence du curare et de V érythroïdine ) . — J. of exp.
Ps., XXXI, 1942, p. 105-119.
L'apprentissage de mouvements acquis par des chiens sous
l'influence du curare et de Térythroïdine se dissocie nettement du
comportement de l'animal normal. Lorsque l'effet de ces substances
disparaît, l'animal retourne peu à peu à son comportement normal,
mais sans conserver la réponse conditionnée acquise sous l'influence
des substances en question. Avec des doses moyennes, on obtient
une activité « émotionnelle » généralisée de l'organisme entier.
V.
290. — F. L. MARCUSE et A. V. MOORE. — Heart rate in comatose
state of audiogenic Seizures [Rythme cardiaque dans Vétat coma
teux des crises « audiogéniques »). — J. of exp. Ps., XXXII, 1943,
p. 518-521.
La fréquence du rythme cardiaque est considérablement abaissée
(de 467 à 224 battements par minute, en moyenne), chez des rats,
dans les états comateux provoqués par des sons intermittents (ba
ttements d'une cloche). V.
291. — L. D'HOLLANDER. — L'excitabilité neuromusculaire de
la grenouille surrénalectomisée. — Ar. int. de Ph., LUI, 1943,
p. 121-157.
Avec les courants .rectangulaires, en excitation directe ou indi
recte, on n'observe pas de modification de l'excitabilité après surré-
nalectomie. En revanche, avec des courants progressifs à croissance <
FONCTIONS SENSORIELLES DES VERTÉBRÉS 433
■exponentielle on observe une accommodation plus rapide (davantage
dans l'excitation indirecte portée sur le nerf). Cette accommodation
plus rapide se manifeste dans l'élévation de la fréquence optima
pour par courants alternatifs sinusoïdaux.
La cause des modifications paraît être le collapsus circulatoire
corrélatif de l'état asthénique de la grenouille, car les mêmes effets
«ont obtenus par un simple arrêt de la circulation. H. P.
292. — G. H. BISHOP et J. S. O' LEAR Y. — Electrical activity of
the lateral geniculate of Cats following optic nerve stimuli (Activ
ité électrique du corps genouillé externe du Chat consécutive à des
stimulations du nerf optique). — J. of Neurophysiol., III, 4, 1940,
p. 308-322.
Enregistrement des potentiels du noyau dorsal du corps genouillé
•externe lorsque l'on excite le nerf optique, chez le Chat. On distingue
ainsi quatre sortes de réponses, correspondant à quatre groupes de
fibres du nerf optique.
Les enregistrements sont en quelque sorte « inscrits » sur des
rythmes lents d'activité spontanée du thalamus. Ces rythmes ne
sont pas en phase avec ceux du cortex optique. En arrivant à l'aire
-striée, les influx rencontrent l'état de dépression (suivi de facilitation)
laissé par la volée initiale, en accord de phase avec le rythme alpha.
Le problème, non complètement résolu, est toujours : quel est l'effet
d'un « pattern » donné d'excitation périphérique sur un pattern de
réceptivité corticale ? A. F.
293. — S. S. TOWER. — Unit for sensory reception in cornea
( L 'unité pour la réception sensorielle dans la cornée). — J. of Neurop
hysiol., III, 6, 1940, p. 486-500.
Enregistrements de potentiels d'action sur le nerf ciliaire long du
Chat en réponse à la stimulation mécanique de la cornée. Sur la
fibre isolée, la décharge sensorielle atteint 500 par sec. pour les plus
intenses stimulations, mais il y a adaptation très rapide. Chaque
fibre se ramifie à au moins un quart de la surface cornéenne et s'étend
même aux tissus voisins. A. F.
294. — C. G. BERNHARD. — Temporal sequence of component
potentials in the frog's retina and the electrotonic potential in the
optic nerve (Séquence temporelle des potentiels composants dans la
rétine de grenouille et potentiel électrotonique dans le nerf optique). —
Acta Phys. Se, III, 1942, p. 301-309.
Étude sur l'œil excisé de grenouille avec son nerf, adapté à la
lumière, et soumis à de forts éclairements. Il y a au début de la
réponse une négativité a (Pm de Granit), interrompue par l'onde
positive b (manifestation de Pu), avec une inflexion de passage
visible à forte amplification. A l'interruption de la lumière il y a un
premier ressaut positif, visible à grande amplification.
En supprimant Pu par une goutte de chlorure de K, on voit
disparaître l'inflexion du début, ce qui prouve que Pu est réellement
plus tardif que Pin, mais le ressaut positif terminal persiste, ce qui
tient à ce qu'il représente une inversion du Pm à la cessation de
Téclairement.
l'année psychologique, xliii-xliv 28 434 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Le potentiel électrotonique du nerf relève seulement de l'onde h
(Pu! et n'est pas modifié par un rééclairement qui, activant Pmr
inhibe les influx.
Au point de vue des latences, l'onde a débute après 20 msec. _
Fonde \h après 32 à 45, le potentiel électrotonique du nerf auprès 70 à 75.
Après application de chlorure de K, il n'y a rien de changé pour
l'onde a, mais le nerf ne présente plus rien. Les premiers influx
apparaissent dans le nerf au cours de la phase ascendante du potentiel
électrotomque, dont le retard s'expliquerait par -une transmission
intra-rétinienne (de 3 à 4 mm.), depuis les cellules ganglionnaires
où il prendrait naissance (donnant le Pu) jusqu'à l'électrode.
A la cessation d'éclairement, la premier ressaut survient après
18 msec, la chute de potentiel du nerf après 50 msec. H. P.
295. — H. P. WOLVBKAMP et L. TINBERGEN. — Recherches
sur la sécrétion de la pepsine par les glandes œsophageales de la
grenouille verte. — Ar. néerl. de Ph., XXVI, 1942, p. 435-456.
La sécrétion de suc gastrique par les glandes de l'cesophage n'est
pas provoquée par les stimulations visuelles, gustatives ou chimiques
en général, mais seulement par les stimulations mécaniques de
l'estomac (dont l'action persiste après l'interruption des communicat
ions entre le sympathique et la moelle). H. P.
296. — MARCELLE LAPICQUE. — Influence de la posture sur le
rétlexe chimique de la grenouille. — B. B., CXXXVÏI, 1943,
p. 89-90.
Le temps de latence du réflexe est modifié par l'apposition d'une
ligature sur les pattes, à condition que le mésencéphale, où siège le
centre de la subordination, soit intact. On a là un effet parallèle à
celui que la posture exerce sur les chronaxies. II. P.
297. — A. FESSARD et M. SEGERS. — Dualité des récepteurs
tactiles chez la Grenouille. — B. B., CXXXVI, 1942,

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