Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 321-334
15 pages
Français

Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 321-334

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
15 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 321-334
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 27
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les
Invertébrés
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 321-334.
Citer ce document / Cite this document :
c) Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Invertébrés. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 321-334.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5784SENSORIELLES DES INVERTÉBRÉS 321 FONCTIONS
excito motrice des cations, en sorte que les Isopodes, au bout d'un
peu de temps, se trouvent de préférence dans la région où, l'activité
ôtant moindre, ils ont chance de séjourner plus longtemps.
H. P.
264. — V. V. MAKHOVKA. — Devices securing the fusion of the
sperm with the ovum in Vertebrates under external fertilization
(Moyens d'assurer la fusion des spermatozoïdes et des ovules chez
les Vertébrés dans la fécondation externe). — B. B. M. U. R. S. S.,
VII, 1939, p. 238-242.
A l'inverse de ce qu'on aurait pu attendre, l'auteur n'a pu mettre
en évidence aucun chimiotactisme (par exemple vis-à-vis des extraits
d'ovules) chez aucun des spermatozoïdes appartenant à de nomb
reuses espèces de Vertébrés qui ont été examinés (homme compris),
pas de stéréotactisme non plus, mais un rhéotactisme net (orientation
à l'opposé des courants qui sont remontés, avec activation).
La vitesse par minute de déplacement a été trouvée la suivante
(spermatozoïdes humains), en fonction de la vitesse des courants,
exprimée en mêmes unités :
Courant 0 0,95 2,86 4,79 6,71
Progression 2,12 3,4 4,2 6,5 8,0
En outre il y a généralement une réaction galvanotactique, de
sens variable (distincte de l'électrophorie passive vers l'anode),
négative chez le lapin et le taureau, positive chez les poissons et chez
l'homme, nulle chez le coq. H. P.
c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés
265. — H. KINOSITA. — Electrical stimulation of Paramecium
With linearly increasing current (Stimulation électrique de P. avec
courant progressif). — J. of cell, and comp. Ps., XIII, 1939,
p. 254-261.
Détermination du seuil de la réaction présentée par les Paramécies
à la stimulation électrique, le renversement cathodique des batte
ments ciliaires. L'action des courants progressifs peut être ramenée
à celle de courants rectangulaires infiniment brefs se succédant, en
tenant compte de l'élévation progressive du seuil de base au cours des
stimulations prolongées. H. P.
266. — H. O. J. COLLIER. — Central nervous activity in the
earthworm. I. Responses to tension and to tactile stimulation.
II. Properties of the tension reflex (Activité nerveuse centrale chez
le Ver de terre. I. Réponses à la tension et à la stimulation tactile.
II. Propriétés du réflexe de tension). — J. of exp. B., XVI, 3,
1939, p. 286-299 et 300-312.
Sur des segments de Lombric de 20 à 40 anneaux, des mouvements
péristaltiques rythmiques sont déclenchés pendant quelque temps
par une tension longitudinale ou des stimulations tactiles (dont les
•effets sont moins uniformes) ; la réaction ne se produit plus après
l'année psychologique, xl 21 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 322
excision de la corde nerveuse. Au cours du péristaltisme, des stimuli
tactiles peuvent l'inhiber plus ou moins longtemps.
L'action de la tension se manifeste à partir d'un seuil qui varie
de 0,1 à 1 gr., pour une durée minima d'environ une demi-seconde.
La durée de la réponse augmente avec l'intensité de la stimulation
et se comporte comme une « after discharge » ; la durée maxima est
d'environ 3 minutes.
Si l'on maintient la stimulation de tension, la réponse réflexe se-
prolonge, sans dépasser toutefois 25 minutes ; la fréquence des
mouvements rythmiques, pour une stimulation continue de tension,
augmente d'abord, s'établit en plateau, puis décroît progressivement.
Quand la réponse vient de cesser, il suffit de réaliser un accroissement
de tension pour la faire reparaître.
La fréquence augmente avec la tension jusqu'à un maximum
(1 battement par 2 secondes) pour une certaine tension optima.
H. P.
267. — R. GALAMBOS. — Potentials from the body wall of the earth
worm (Potentiels des parois corporelles du ver de terre). — ■ J. of
gen. Ps., XXI, 1939, p. 339-348.
L'A. présente des enregistrements de courants d'action musc
ulaires provenant des contractions isotoniques spontanées de la
paroi corporelle du ver de terre. On peut y distinguer deux choses,
potentiels lents et rapides précédant la contraction ; les potentiels
lents variant indépendamment du raccourcissement, les rapides,
paraissant liés à l'amplitude de la contraction. Quelques comparaisons
sont ensuite proposées avec les courants d'action des muscles striés.
I. L.
268. — D. E. MINNICH. — The light response of the marin tubificid
worm Clitellio arenarius 0. F. Müller (La réponse à la lumière du
ver Tubificide marin C. A.). — J. of exp. Z., LXXXII, 3, 1939,
p. 397-417.
Ces vers vivent en amas grégaires dans le sable, sous des pierres
de la zone de balancement des marées ; ils sont rapidement tués par la
lumière, et réagissent à un éclairement brusque par un enroulement.
Le temps de réaction décroît suivant l'allure classique (que l'au
teur, suivant Hecht, exprime sous la forme logarithmique), en fonc
tion de l'intensité de l'éclairement. Voici les chiffres qu'il indique :
Eclairement
(lux) 5,4 11 25 47 89 154 213 448 1.032 1.837 5.280
Temps (sec.) 1,51 1,41 1,13 1,05 0,91 0,76 0,76 0,65 0,61 0,61 0,55-
On aurait une bonne interpolation en faisant la partie réductible
des temps inversement proportionnelle à la racine cubique de l'écla
irement, comme dans beaucoup de cas analogues.
Dissociant, avec Hecht, dans ces temps de réaction, la phase de
sommation (ou temps d'action) et la latence proprement dite, M. fait
quelques expériences sur la variation du temps d'action pour un
éclairement fixe (sans chercher à établir une loi de quantité) ; il
constate que, pour 1.076 lux, il a 40 % de réponses à 5,5" msec»
d'exposition, 70 % à 10,5 msec, et 80 % à 108. SENSORIELLES DES INVERTÉBRÉS 323 FONCTIONS
En prenant les temps de réaction (mesurés à l'œil avec le chrono
mètre stoppeur) pour mesurer la sensibilité, au cours de l'adaptation
à l'obscurité, il suit le cours de l'adaptation par la réduction pro
gressive des temps (passant de 1,7 sec. après 5 minutes à 0,87 après 40,
à 15° environ) et il essaie plusieurs formules numériques d'interpolat
ion, qui se montrent satisfaisantes, toutes répondant, avec différentes
valeurs des constantes, à l'expression concernant une réaction
bimoléculaire, proposée par Hecht.
Comparant les valeurs obtenues à une température supérieure
d'environ 8°, il trouve, comme Hecht, un coefficient thermique
de l'adaptation à l'obscurité de l'ordre de ceux qui valent pour les
réactions chimiques (constante de vitesse sensiblement doublée).
Comme Hecht, encore, il vérifie que la latence limite est très diminuée
par l'élévation thermique (temps de 0,69 à 23°, au lieu de 0,87 à 15°).
H. P.
269. — H. PIÉRON et J. SEGAL. — Les manifestations électriques
de l'excitation lumineuse chez la Mye. — B. B., CXXX, 1939,
p. 47-501.
On connaît depuis longtemps 1' « électrorétinogramme », qui
manifeste, chez les Vertébrés, des variations oculaires de potentiel
assez complexes sous l'influence d'une stimulation lumineuse. Chez
la Limule (Hartline), chez une Sauterelle (Jahn et Crescitelli), on a
également obtenu des manifestations analogues, d'allure un peu
plus simple. La nature exacte des processus d'excitation qui engen
drent les variations électriques n'est d'ailleurs pas encore connue
et le rôle des processus chimiques ou des phénomènes nerveux de
l'excitation reste en question.
Chez les animaux qui n'ont pas d'appareil oculaire différencié et
possèdent une réceptivité lumineuse diffuse, peut-on déceler égal
ement des manifestations électriques de l'excitation ? Des recherches
sur Mya arenaria nous permettent de répondre affirmativement.
On sait que la Mye, maintenue à l'obscurité, réagit "à

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents