Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 334-353
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Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 334-353

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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 334-353
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les
Vertébrés
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 334-353.
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d) Mécanismes nerveux et fondions sensorielles chez les Vertébrés. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 334-353.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5785334 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dussent pas l'UV doivent avoir une coloration complémentaire, bleu-
verdâtre. En fait ils ne sont confondus avec aucun des papiers
d'Ostwald, sans doute parce que ceux-ci réfléchissent de l'UVr
mais les papiers 18 à 20 sont avec les blancs réfléchissant
l'UV et doivent paraître incolores aux abeilles.
Les fleurs réfléchissant peu d'UV doivent, quand elles sont perçues
blanches par nous, manifester une coloration bleu-verte pour les
abeilles.
Et la conclusion de von Frisch sur la non-perception du bleu-vert
par les abeilles, qui le verraient gris, doit être tenue pour erronée.
L'auteur termine son étude par un essai de schématisation d'un
triangle des couleurs pour les abeilles, avec, aux trois sommets, les
longueurs d'onde de 360, 450 et 530 mji., l'ultra-violet constituant
autour du 1er sommet un champ coloré (de 320 à 400), le bleu
(entre 410 et 450) un second adjacent au second sommet, le
bleu-vert (480 à 530) et le jaune (530-600) deux autres champs
contigus autour du 3e sommet. H. P.
284. — W. H. THORPE. — Further studies on pre-imaginal olfactory
conditioning in Insects (Nouvelles études sur le conditionnement
olfactif chez les Insectes, au stade de pré-imago). — Pr. of R. S.,.
B., CXXVII, 1939, p. 424-433.
L'auteur avait étudié ce conditionnement chez un Ichneumonide
parasite ; il a repris ses recherches, avec confirmation des résultats,
chez la mouche Drosophila melanogaster.
En mélangeant à une nourriture synthétique offerte aux larves
de l'essence de pippermint à 0,5 %, on constate que les mouches nées
de ces larves sont attirées par cette odeur, alors que normalement
elles sont repoussées.
Cette attraction conditionnée disparaît au bout de 15 jours chez
les mouches isolées.
Le lavage des pupes n'empêche, pas la manifestation de cette
attraction, lorsqu'on expose les mouches à l'odeur aussitôt après
l'éclosion. H. P.
d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés
285. — A. I. KARAMJAN. — Ueber die Plastizität des Nervensys
tems der Vögel. II. Versuche mit einseitiger Halbdurschneidung des
Rückenmarks (Sur la plasticité du système nerveux des oiseaux.
II. Recherches par hémisection unilatérale de la moelle). - —
B. B. M. U. R. S. S., VII, 3, 1939, p. 486-489.
Après hémisection de la moelle chez 16 pigeons a été observée
une paralysie totale des 2 pattes, rétrocédant progressivement, avec
compensation complète en 35 à 45 jours.
Dans 5 cas, après cette récupération, un hémisphère a été enlevé
(du même côté que la section ou à l'opposé). Les troubles initiaux
reparaissent alors ; mais une récupération se fait encore, non complète
cependant après 4 à 6 mois.
Après ablation double des hémisphères, le retour. des troubles
initiaux est encore plus accentué, la récupération plus lente.
H. P. SENSORIELLES DES VERTÉBRÉS 335 FONCTIONS
286. — E. HASRATIAN. — New data on the plasticity of the central
nervous system. I. (Nouvelles données sur la plasticité du système
nerveux central. I.). — B. B. M. U. R. S. S., VIII, 6, 1939, p. 419-
421.
Étude sur les phénomènes de compensation locomotrice après
amputation de 2 pattes chez des chiens (la récupération de la station
et de la marche se faisant en 2 ou 3 mois, non soudainement, comme
le prétend Bethe, mais par réapprentissage).
Chez deux animaux l'extirpation des deux labyrinthes après la
récupération a définitivement aboli la capacité de se tenir debout et
de marcher. Mais la suppression de la vue est sans effet.
Préalablement il avait été constaté que l'ablation des deux
hémisphères fait aussi disparaître définitivement le bénéfice de la
récupération, l'ablation d'un seul ne le faisant disparaître que
temporairement. H. P.
287. — F. BREMER, R. S. DOW, G. MORUZZI. — Physiological
analysis of the general cortex in Reptiles and Birds (Analyse
physiologique du cortex général chez les et les Oiseaux). —
J. of Neurophysiol., II, 6, 1939, p. 473-487.
Peu connue jusqu'à présent, la signification fonctionnelle des
structures corticales chez les Reptiles et les Oiseaux peut être étudiée
par les méthodes oscillographiques. Les auteurs se sont adressés à
la Tortue et au Pigeon.
Le cortex cérébral de la Tortue est inexcitable, mais présente
une faible activité électrique spontanée, d'ailleurs en grande part
ie — mais non totalement — d'origine sous-corticale. Le cortex du
Pigeon est excitable et a des propriétés électriques très semblables-
à celles du néo-pallium des Mammifères, avec un rôle fonctionnel
essentiellement optocinétique. A. F.
288. — F. VISINTINI et R. LEVI-MONTALCINI. — Relazione
tra differenziazione strutturale e funzionale dei centri e délie vie
nervöse neH'embrione di polio (Relations de différenciation
structurale et fonctionnelle des centres nerveux et des voies nerveuses
chez l'embryon du poulet). — Ar. Su. de Neur., XLIII, 2, 1939,
p. 381-393 et XLIV, 1, 1939, p. 119-150.
Les recherches étendues des A. sur 300 embryons de poulet
comportant des études anatomo-histologiques d'après les méthodes
de Cajal, des observations morphologiques et la recherche des diffé
rentes formes de l'excitabilité nerveuse, aboutissent aux conclusions
suivantes : 1) La voie longitudinale (terme servant à désigner pendant
les stades précoces de développement l'ensemble des fibres longi
tudinales descendantes) constitue la base des premiers mouvements
et représente le premier système d'intégration ; 2) Lors des premiers
mouvements, il existe déjà, dans la moelle épinière, un système
complet d'intégration ; il est constitué par des cellules d'associations
cordonales et commissurales dont la différenciation progresse très
lentement, des éléments conservant le caractère de neuroblastes
piriformes au delà du 11e jour ; 3) La de la colonne
motrice antérieure se poursuit tant que les fibres de la voie longitu- 336 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dinale s'allongent en direction caudale ; l'interprétation de Bok
et Kapers qui voudraient y voir une relation de cause à effet n'est
pas corroborée par le fait d'une différenciation simultanée des
noyaux moteurs dans des régions éloignées. Les neuroblastes qui
occupent une position plus ventrale évoluent plus rapidement que
ceux qui occupent une position plus dorsale ; 4) Les fibres de Lenhos-
sek qui, sortant du côté ventral de la moelle épinière, se joignent
cependant aux racines postérieures n'appartiennent pas seulement au
nerf accessoire (Beccari), mais représenteraient peut-être réellement
un système de transition, quant au mode d'émergence, entre les nerfs
bulbaires et les nerfs de la moelle ; 5) Les premiers mouvements dont
l'origine nerveuse soit certaine apparaissent au cours du 4e jour
d'incubation. Du 4e au 7e jour la mobilité spontanée de l'embryon
est l'effet d'une activité propre des centres en réponse à des stimula
tions endogènes. (Cette forme d'activité est conservée chez l'animal
adulte dans les cellules du noyau respiratoire) ; 6) En même temps
apparaît la capacité de ces mêmes centres de répondre rythmique-
ment à des stimulations électro-toniques ; 1) La chronaxie musculaire
baisse rapidement à partir du 5e jour et jusqu'au 9e jour d'incuba
tion ; pendant la même période la différenciation du muscle progresse
rapidement ; 8) La transmission de l'influx nerveux du nerf au
muscle exige, dans les premiers stades de développement, une
sommation des excitations ; 9) Les destructions partielles des centres
nerveux supérieurs et les sections de la moelle permettent de voir les
divers centres nerveux fonctionner indépendamment les uns des
autres en conservant une activité rythmique ; 10) A la fin du 10e jour
on o

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