Michel Andrée, La sociologie de la famille.  Michel Andrée, Sociologie de la famille et du mariage.  Anderson Michael (éd.), Sociology of the family.  Readings in kinship in urban society, edited by C. C. Harris. Fogarty M. P., Rapport R., Rapoport R. N., Sex, career and family.  ; n°4 ; vol.13, pg 585-591
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Michel Andrée, La sociologie de la famille. Michel Andrée, Sociologie de la famille et du mariage. Anderson Michael (éd.), Sociology of the family. Readings in kinship in urban society, edited by C. C. Harris. Fogarty M. P., Rapport R., Rapoport R. N., Sex, career and family. ; n°4 ; vol.13, pg 585-591

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Revue française de sociologie - Année 1972 - Volume 13 - Numéro 4 - Pages 585-591
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Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 57

Extrait

Jean-René Tréanton
Michel Andrée, La sociologie de la famille. __**__Michel Andrée,
Sociologie de la famille et du mariage. __**__Anderson Michael
(éd.), Sociology of the family. __**__Readings in kinship in
urban society, edited by C. C. Harris.__**__Fogarty M. P.,
Rapport R., Rapoport R. N., Sex, career and family.
In: Revue française de sociologie. 1972, 13-4. pp. 585-591.
Citer ce document / Cite this document :
Tréanton Jean-René. Michel Andrée, La sociologie de la famille. __**__Michel Andrée, Sociologie de la famille et du mariage.
__**__Anderson Michael (éd.), Sociology of the family. __**__Readings in kinship in urban society, edited by C. C.
Harris.__**__Fogarty M. P., Rapport R., Rapoport R. N., Sex, career and family. In: Revue française de sociologie. 1972, 13-4.
pp. 585-591.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1972_num_13_4_2114Bibliographie
I. — Michel (Andrée) : La sociologie de la famille. Recueil de textes présentés
et commentés. Parie, La Haye, Mouton, 1970, 318 p., tabl., index, 24 F
(Les textes sociologiques, II).
II. — Michel (Andrée) : Sociologie de la famille et du mariage. Paris, Presses
Universitaires de France, 1972, 222 p., 18 F (Le sociologue, 28).
III. — Anderson (Michael), ed. : Sociology of the family. Harmondsworth, Penguin-
Books, 1971, 352 p., tabl., index, 50 pence (environ 10,00 F chez les
libraires français).
IV. — Readings in Kinship in Urban Society, edited by С. С. Harris, Oxford,
Pergamon Press, 1970, x-397 p., tabl., pi. h. t., bibliogr., index (The
Commonwealth and International Library, Readings in Sociology).
V. — Fogarty (Michael P.), Rapoport (Rhona), Rapoport (Robert N.) : Sea;,
Career and Family. Including an International Review of Women's
Roles, London, Allen and Unwin, 1971, 580 p., $ 17,50.
Une série d'ouvrages, les uns français, d'autres anglais, viennent de paraître,
qui faciliteront beaucoup l'enseignement de la sociologie de la famille, jusqu'ici
assez mal servie.
Le volume I (nous référons désormais le lecteur au numéro indiqué ci- dessus
pour chaque ouvrage) complète une collection qui va s'étoffant. Madame
Andrée Michel a choisi de grouper les textes qu'elle présente en cinq parties
distinctes précédées chacune d'une introduction qui en dégage les points com
muns et les enseignements théoriques et méthodologiques. La première reprend
quelques exposés classiques de « problèmes, théories et méthodes ». Outre
deux textes relativement brefs, l'un de René Koenig « Problèmes anciens et
questions nouvelles », l'autre de A. G. Kharchev, qui compare les conceptions
de la famille aux U.S.A. et en U.R.S.S., on y trouve une quinzaine de pages sur
« les principes de la parenté », extraites du grand livre de Lévi-Strauss, et deux
textes de Reuben Hill, le premier portant sur « le développement contemporain
de la théorie de la f amille » (pp. 59-75) , accompagné d'une bibliographie sélective
dont on regrettera seulement qu'elle n'ait pas été mise à jour au-delà de 1965,
le second sur une technique de recherche concernant trois générations.
La seconde partie situe « la famille dans son contexte » : un extrait des
Brazzavilles noires, de Balandier, un article de Mogey sur les relations de voisi
nage et la communauté dans leurs rapports avec la famille (avec une bibliographie
de neuf pages, malheureusement arrêtée à 1962) ; un texte de Rodman sur
« famille et classe sociale » (4 pages) et de W. Goode : « Famille, succession
et mobilité» (2 p., c'est-à-dire trop peu, selon nous, pour avoir une utilité
didactique) ; enfin, un texte français sur « l'âge au mariage à la fin de l'ancien
régime », qui date de 1954 et qui fait regretter le silence du recueil sur les
excellents travaux publiés plus récemment par 1'I.N.E.D., spécialement par
l'équipe de Louis Henry, l'une des meilleures en démographie historique.
La troisième partie porte sur les « conditions et aspirations des familles >
avec deux textes, l'un qui est une enquête tchécoslovaque concernant le travail
de la femme mariée (Jiri Prokopec), l'autre sur le droit du divorce aux Etats-
Unis (D. J. Freed et H. H. Foster Jr.) : curieux alliage, dont on ne saisit pas
très bien l'idée directrice.
Une quatrième partie plus abondante traite des «normes, valeurs et rôles
familiaux » : normes sexuelles aux Etats-Unis (Ira Reiss) ; étude de laboratoire
sur les comportements familiaux des enfants (Murray Strauss) ; redéfinition
des rôles masculins et féminins (John Wilson) ; enfin, le texte qui nous a
paru le plus neuf et le plus intéressant dans cette série : « les familles à double
585 Revue française de sociologie
carrière », c'est-à-dire où les deux conjoints mènent une carrière professionnelle
parallèle, par Rhona et Robert N. Rapoport.
Les textes de la cinquième partie portent sur « l'interaction dans la famille ».
On peut les trouver, de nouveau, trop brefs, puisqu'aucun d'eux ne dépasse
cinq ou six pages (Y. Talmon sur la famille du kibboutz, D. Morioka sur la
famille japonaise, Robert Winch sur l'ajustement conjugal), sauf deux articles
plus importants, l'un de E. C. Devereux, U. Bronfenbrenner et R. R. Rodgers
comparant l'éducation de l'enfant en Angleterre et aux Etats-Unis, l'autre,
par Andrée Michel, sur le statut professionnel féminin et l'interaction dans le
couple en France et aux Etats-Unis, qui révèle un parallélisme frappant entre
les deux pays « lorsque la structure du pouvoir, la distribution des tâches domest
iques, le nombre d'enfants et la réussite du planning familial sont comparés chez
les femmes au foyer et les femmes travailleuses». Dans l'ensemble, ce reçue Д
sera extrêmement utile aux étudiants, même si le choix de certains textes appar
aît contestable. H a l'immense mérite de présenter sous forme accessible des
travaux peu familiers aux sociologues français, et de faire une large place à
la méthode comparative, indispensable en ce domaine.
Nous ferons plus de réserves sur le volume II. Publié dans une collection
destinée aux étudiants, il ne peut que contribuer à leur confusion d'esprit,
qui n'a certes pas besoin qu'on l'encourage. Après trois chapitres sur les
« tendances de la recherche familiale aux Etats-Unis (12 pages) et en U.R.S.S. »
(3 pages, qui sont en fait le résumé d'un article de Kharchev autre que celui figu
rant au volume I) ; sur « les théories anciennes » (Morgan, Engels, Durkheim
et Mauss) ; et enfin sur « les contemporaines », où Germaine Tillion
est curieusement mise sur le même pied que Lévi-Strauss et Talcott Parsons,
Andrée Michel consacre aux fonctions et à la structure de la famille contempor
aine soixante pages (pp. 84-142), qui forment le cœur du volume et reposent
sur un certain nombre d'idées-clés. Tout d'abord, la mise en doute que l'organi
sation familiale des sociétés industriellement avancées soit la structure la plus
apte à transmettre les valeurs de la société moderne : valeurs d'accomplissement
de l'individu, valeurs d'égalité entre classes sociales, entre sexes et entre ethnies,
bref idéaux démocratiques (pp. 87-99) . « Dès la première enfance, la fonction
de protection et de développement de l'enfant peut sans danger être assumée par
d'autres personnes que par la mère et la famille » (p. 101) . « L'étude sociolo
gique de la socialisation de l'enfant et du jeune permet de mettre en question
la plupart des préjugés concernant le rôle éducatif joué par les parents auprès
de l'enfant, ainsi que l'irremplaçabnité de ce rôle » (p. 111) . La famille « de
type parsonien » ne favorise ni la stabilité, ni l'épanouissement des époux
parce qu' « elle tend à enfermer maris et femmes dans des rôles bien déterminés
en fonction de leur sexe et non pas en fonction de toutes les dimensions de
leurs personnalité et aspirations » (pp. 111-120 et pp. 128-138) .
Voiïà les thèses principales qui guident l'auteur dans son exposé critique
des écrits de Parsons. Aucune de ces thèses n'est nouvelle, et chacune mérite
examen. On peut reprocher à Andrée Michel de les soutenir uniformément
contre Parsons, en lui attribuant un modèle exclusif et rigide d'

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