Neuropathologie, psychopathologie et psychologie clinique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.55, pg 293-305
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 1 - Pages 293-305
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

P. Jampolsky
N. Rausch de Traubenberg
A. Shentoub
VIII. Neuropathologie, psychopathologie et psychologie clinique.
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 293-305.
Citer ce document / Cite this document :
Jampolsky P., Rausch de Traubenberg N., Shentoub A. VIII. Neuropathologie, psychopathologie et psychologie clinique. In:
L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 293-305.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_1_8786VIII. — Neuropathologie, psychopathologie et psychologie clinique
Le diagnostic psychologique dans les psychoses et maladies cérébrales :
1) IRVINE (R. P.). — Critical flicker frequency for paretics and
schizophrenics (Fréquence critique de fusion chez des P. G. et des
schizophrènes). — J. abn. soc. Psychol., 1954, 49, 87-88. — ■
2) EDWARDS (A. S.), HARRIS (A. G.). — Laboratory measurements
of deterioration and improvment among schizophrenics (Mesures de
laboratoire de la détérioration et de V amélioration chez les schizophrènes ).
— J.gen. Psychol., 1953, 49, 153-156. — 3) BENTON (A. L.). — Dia
gnostic des maladies cérébrales par les méthodes psychologiques :
Rapport d'un cas et discussion du problème. — Encéphale, 1954,
43, 54-72. — 4) ROBINSON (N. M.). — Bender-Gestalt performances
Of schizophrenics and paretiCS (Résultat au test de Bender de schizo
phrènes et de parétiques). — J. clin. Psychol., 1953, 9, 291-292. —
5) HANVIK (L. J.). — A note on rotations In the Bender-Gestalt-
Test as predictors of EEG abnormalities in children (Note sur les rota
d' 'anomalies dans tions dans le test de Bender comme indice prédictif
VEEG chez Venfant). — J. clin. Psychol., 1953, 9, 399. — 6) MICHAL-
SMITH (H.). — The identification of pathological cerebral function
throught the H. T. P. technique (Signes de fonctionnement cérébral
pathologique dans le test H. T. P.). — J. clin. Psychol., 1953, 9,
293-295. — 7) TOLOR (A.). — A preliminary report on a technique
designed to differentiate patients with cerebral pathology and psycho-
neurosis (Rapport préliminaire sur une technique visant à différencier
les malades avec pathologie cérébrale organique et les névrosés). —
J. clin. Psychol., 1954, 10, 43-47. — 8) EYSENCK (H. J.). — La
rapidité du fonctionnement mental comme mesure de l'anomalie
mentale. — Rev. Psychol. appl., 1953, 3, 367-377. — 9) RAPPA-
PORT (S. R.). — Intellectual deficit in organics and schizophrenics
(Le déficit intellectuel chez les organiques et les schizophrènes). —
J. consult. Psychol., 1953, 17, 389-395.
L'efficacité et l'intérêt théorique de l'examen psychologique dans
les états organiques tendent, chaque jour, à s'accroître et se préciser.
Les instruments utilisés sont divers : on note à côté du Rorschach et des
tests de dessin, d'une part, des épreuves plus ou moins spécifiques,
perceptives, motrices ou psychophysiologiques, d'autre part, des grou
pements de tests d'intelligence ou des échelles comme celles de Wechsler-
Bellevue, dont on analyse le « scatter » ou dont on tire un « coefficient ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 294
de détérioration ». Les déficiences constatées relèvent essentiellement
de trois types d'altérations, qui ne semblent d'ailleurs pas indépen
dants : a) Lenteur des réceptions sensorielles et des réponses motrices,
diminution de la coordination motrice ; b) Troubles de la structuration
spatiale ; c) Baisse de l'efficience mentale : persévération, difficulté
des tâches abstraites, complexes, rapides. Il faut y ajouter une diminut
ion éventuelle, non-instrumentale, celle de la motivation et de la coopér
ation.
R. P. Irvine (1) reprend l'étude, au flicker, de la fréquence critique
de fusion, dont les rapports avec les atteintes cérébrales ont donné lieu
Ces dernières années à des recherches aux résultats contradictoires.
Il compare deux groupes de malades, 26 paralytiques généraux et 26 schi
zophrènes, assortis en âge, détérioration psychométrique et temps
d'hospitalisation. Il obtient une différence significative de 4 tours /sec.
entre les deux groupes qui semble prouver que la pathologie organique
(paralytiques généraux) retentit sur la fréquence critique de fusion.
C'est à une autre épreuve de laboratoire que s'adressent
A. S. Edwards et A. G. Harris (2) pour étudier la détérioration chez les
schizophrènes : le trémomètre digital. Ces expériences réalisées sur
124 S. (62 de chaque sexe), montrent un tremblement significativement
plus grand chez ces malades que chez les normaux, augmentant avec
la durée de l'hospitalisation et l'aggravation, régressant au contraire
avec l'amélioration. On peut valablement se demander si le trémomètre
ne pourrait fournir au moins un élément d'un indice de détérioration.
En ce qui concerne l'apport des épreuves faisant intervenir la
structuration spatiale, perceptive et graphique, il faut citer d'abord
un intéressant article de A. L. Benton (3) relatant le cas d'un garçon
de 9 ans dont les troubles de caractère et la baisse de rendement scolaire
se présentaient comme ayant une signification névrotique et réaction-
nelle et dont les résultats au « test de rétention visuelle » indiquèrent
précocement une évolution organique à une époque où l'examen neuro
logique n'avait encore décelé aucun trouble notable.
Il semble que toute épreuve de dessin, libre ou à copier puisse
fournir des signes plus ou moins significatifs d'atteinte cérébrale. En
premier lieu le « Gestalt-test » de Lauretta Bender. N. M. Robinson (4),
comparant 24 schizophrènes à 22 parétiques à ce test avec la technique
de correction de Pascal et Suttell trouve des différences significatives
entre les deux groupes traduisant la sensibilité de l'épreuve au déficit
cortical. Mais ces différences de groupes comportent un chevauchement
important qui limite beaucoup la validité d'un diagnostic individuel.
L. J. Hanvik (5) de son côté reprend chez l'enfant l'étude qu'il
avait précédemment faite chez l'adulte (/. consult. Psychol., 1950) de
la fréquence des rotations de figures dans les atteintes cérébrales.
Il semble que chez l'enfant à E. E. G. perturbé cette fréquence soit
encore plus significative.
Ces altérations dans la structuration visuo-motrice amènent H.Michal- PSYCHOPATHOLOGIE, PSYCHOLOGIE CLINIQUE 295 NEUROPATHOLOGIE,
Smith (6) à se demander si le H. T. P. de Buck (« House-Tree-Person »),
essentiellement et largement utilisé pour son contenu projectif, ne
pourrait pas en outre fournir un critère valable des perturbations
cérébrales révélées par l'E. E. G. Il compare les dessins de 25 garçons
de 8 à 16 ans, d'intelligence normale ou suffisante et ne présentant pas
d'altération à l'E. E. G. avec ceux de 25 autres garçons à E. E. G. patho
logique, assortis en âge et niveaux intellectuel et socio-économique.
Parmi 6 variables dérivées du système de cotation de Buck, seule la
qualité du trait apporte une différence significative entre les deux groupes.
A. Tolor (7) propose une épreuve nouvelle pour mettre en évidence
ces difficultés visuo-motrices : un « spontaneous color drawing test »
qui consiste à faire remplir entièrement par le S. une feuille de papier
avec des crayons de couleur, celui-ci étant laissé libre de son tracé et
du choix des couleurs. Les premiers résultats de l'A. sur deux groupes
restreints de S., névrosés et organiques (malheureusement non-assortis
en âge, et Q. I.), semblent indiquer un pourcentage significativement
élevé de persévération et rigidité dans le groupe à pathologie cérébrale
(simples traits colorés ou utilisation d'une seule couleur).
La question de l'efficience dans des tâches proprement intellectuelles
nous amène un intéressant article de H. J. Eysenck (8) qui, à propos
du problème théorique et pratique de la rapidité et de la puissance
dans les tests mentaux, nous propose les moyens d'évaluer séparément
les deux variables : il existe un rapport constant entre le niveau de
difficulté des tâches et la vitesse (rapport linéraire avec le log. du temps)
et cette dernière peut être évaluée à un niveau quelconque de difficulté,
de préférence bas ; quan

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