Neurophysiologie et psychopharmacologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.62, pg 289-300
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 289-300
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 31
Langue Français

Extrait

I. Neurophysiologie et psychopharmacologie
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 289-300.
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I. Neurophysiologie et psychopharmacologie. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 289-300.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_1_7262— LIVRES II.
I. — Neurophysiologie et psychopharmacologie
Monnier (A. M.). — Actualités neurophysiologiques. — Première
série, in-8° de 273 pages ; deuxième série, in-8° de 345 pages, Paris,
Masson, 1959 et 1960.
Ces volumes rassemblent des textes de conférences organisées dans
le cadre de l'enseignement de neurophysiologie du troisième cycle.
La qualité des conférenciers comme le soin apporté à la traduct
ion (un grand nombre de conférences furent faites en anglais) et à
la présentation font de ces deux volumes déjà parus une réussite
certaine.
Le premier volume s'ouvre sur une conférence de Adrian (lord
of Cambridge) qui résume ses recherches sur l'électrophysiologie du
bulbe olfactif. Marcel Guillot fait part ensuite de ses réflexions sur le
mode d'action du stimulus olfactif et la spécificité des récepteurs.
Avec H. K. Hartlime on passe ensuite à la neurophysiologie relativement
simple du système visuel du Limule. L'auteur développe en parti
culier les résultats des belles études qui ont été faites dans son laborat
oire sur les inhibitions latérales, base de l'intégration sensorielle.
Mme Arvanitaki-Chalazonitis communique les résultats des travaux
qu'elle conduit avec son mari sur la photoactivation des somata neuro
niques pigmentés. R. Stämpfli, un des meilleurs spécialistes de micro
physiologie nerveuse élémentaire rapporte ses travaux sur l'étrangl
ement de Ranvier et le rôle des différents ions dans les phénomènes de
polarisation. A. M. Monnier et A. Monnier ont étudié des modèles
biochimiques de la membrane des fibres nerveuses. R. Granit, qui se
consacre depuis plusieurs années à la physiologie médullaire, traite des
interactions des processus neuro-musculaires dans le tonus postural
et J. Paillard entreprend une étude exhaustive de l'organisation fonc
tionnelle de la moelle. R. Margaria traite de la fréquence limite dans le
système nerveux central qui se révèle relativement basse et 0. A. M. Wyss
de la régulation de la respiration et de la pression artérielle par les
centres réflexes bulbaires. M. Bonvallet donne un tableau très interessant
des relations entre le cortex cérébral et la formation réticulée. Bernard
Katz expose ses idées sur le caractère discontinu de la libération d'acé-
tylcholine dans la plaque motrice et ses arguments entraînent la convict
ion. Y. Laporte et P. Besson font une étude électrophysiologique très
A. l'SYClIOL. 02 10 290 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
serrée de l'innervation afférente du muscle strié. R. Humbert expose
ses recherches récentes sur l'électromyographie de la contraction musc
ulaire provoquée chez l'homme. J. Colle, de Louvain, et J. Massion
ont étudié le contrôle cortical des muscles respiratoires et B. Gorabœuf
les actions ioniques et métaboliques sur les divers tissus cardiaques,
révélées par la microélectrophysiologie. R. M. May relate les phéno
mènes d'induction dans le développement embryonnaire du système
nerveux et le premier volume se clôt sur l'exposé de J. Malméjac, relatif
à la nature de la sécrétion médullo-surrénale et son intégration dans
l'activité orthosympathique.
Le second volume commence — à tout seigneur... — par un mémoire
de F. Bremer sur le redoutable problème des mécanismes de facilitation
des transmissions synaptiques centrales. Autre grand nom de la neuro
physiologie, H. Jasper étudie ensuite le rôle fonctionnel de l'acide
gamma- amino-butyrique dans le système nerveux. H. Grundfest traite
de la physiologie et de la pharmacologie des synapses, et le problème
du fonctionnement synaptique est repris par P. Fatt. P. Läget et
H. Mamo montrent la réalité fonctionnelle du réflexe sensitivo-sensitif.
P. Jouvet, sous le titre « Corrélations neurophysiologiques des liaisons dia-
chroniques », étudie les bases du conditionnement.
W. A. Rosenblith montre l'intérêt de l'utilisation, en neurophysiologie,
des calculateurs électroniques. A. Rémond expose une méthode d'ana
lyse des composantes transitoires de l'E.E.G. — P. Weiss étudie l'aspect
le plus passionnant de l'embryologie du système nerveux, l'affinité
native de tissus destinés à être associés. A. Soulairac examine les rôles
possibles de la sérotonine dans le système nerveux central. B. Corabœuf
étudie la neurosécrétion et les relations hypothalamo-hypophysaires.
J. R. Boissier fait un parallèle entre les études pharmacodynamiques et
neurophysiologiques des substances tranquillisantes. P. Chauchard parle
des mécanismes de la fatigue nerveuse centrale. B. Baumgardt examine
certains phénomènes de psychophysiologie visuelle. A. Djourno relate
ses essais de prothèse auditive par implantation d'un « induit » dans
la fosse temporale. C. Chagas traite avec maîtrise le problème de la
curarisation. A. M. Shanes étudie le couplage entre excitation et contrac
tion musculaire. Le volume se termine par un mémoire de G. Rudolph
sur l'histologie et la neurophysiologie des cordes vocales et de leur
innervation.
Y. G.
Kline (N. S), éd. — Pavlovian conference on higher nervous acti
vity (Conférence pavlovienne sur l'activité nerveuse supérieure). —
In Annals of the New York Acad. of Sciences, 1961, 92, 813-1198.
Compte rendu d'une réunion tenue en commun à New York par
l'Académie des Sciences de New York et l'Académie des Sciences
médicales de l'U.R.S.S. les 13, 14 et 15 octobre 1960.
Six thèmes avaient été choisis, chacun donnant lieu à un petit LIVRES 291
nombre de communications suivies d'une discussion d'ensemble. Les
thèmes étaient les suivants :
1. Structure et fonction ;
2. L'interaction cortico-subcorticale;
3. Troubles et drogues ;
4. Irradiation et généralisation ;
5. Psychopharmacologie ;
6. Inhibition.
Parmi les participants on note, du côté occidental : M. Brazier,
Doty, Gantt, Grundfest, Jasper, Liddell, Magoun, Mettler, Miller,
Morrell, Pribram ; du côté soviétique : Anokhine, Asratyan, Koupalov,
Snezhnevsky, Zakousov.
Il est impossible de résumer l'ensemble de la matière très riche de
cette conférence. Nous nous contenterons de relever certaines idées ou
certains faits qui traduisent de façon significative les préoccupations
des chercheurs et l'état des recherches dans le domaine du condi
tionnement.
Ainsi à Magoun, parlant du récent mariage de l'électrophysiologie
avec les techniques de conditionnement, Mettler fait part de ses craintes
que le mariage ne soit stérile si l'on ne se pose pas pour but de rechercher
des corrélations entre des phénomènes électrophysiologiques et des
phénomènes physiologiques significatifs du point de vue psychologique.
En d'autres termes, la psychophysiologie doit éviter d'être une simple
redite de la physiologie, elle doit déboucher sur le comportement.
Miller dans sa communication étudie précisément les possibilités
de synthèse entre recherches neurophysiologiques et études de comporte
ment et insiste sur la nécessité, mais aussi la difficulté, de faire le départ,
parmi les phénomènes électriques que nous enregistrons dans le cerveau
entre ceux qui possèdent une relation causale avec les phénomènes
d'acquisition et les purs épiphénomènes. Il fait part aussi d'expériences
qu'il a conduites avec ses collaborateurs afin de préciser certains aspects
du problème du conditionnement qui sont depuis fort longtemps
discutés. Ainsi, quel est le rôle de la motivation ? Est-elle nécessaire
à l'acquisition du réflexe conditionné ou seulement à sa manifestation ?
C'est le vieux problème de l'apprentissage latent de Tolman (1932).
Miller montre, chez des rats munis d'une fistule palatine par laquelle
on peut injecter de l'eau et compter les coups de langue, que la soif
est nécessaire à la fois à l'apprentissage et &

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