Neurophysiologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.60, pg 90-98
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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 1 - Pages 90-98
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 12
Langue Français

Extrait

II. Neurophysiologie générale
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 90-98.
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II. Neurophysiologie générale. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 90-98.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_1_6763— Neurophysiologie générale II.
Lœwenstein (W. R). — The generation of electric activity in a
nerve ending (L'engendrement de l'activité électrique dans une termi
naison nerveuse). — Ann. New York Acad. Sei., 1959, 81, 367-387.
A la IIe Conférence sur les mécanismes physicochimiques de l'activité
nerveuse, Lœwenstein a exposé tout l'ensemble de ses belles recherches
sur une modalité d'excitation tactile, par pression sur un corpuscule
de Pacini isolé.
Il a établi d'abord que cette excitation restait la même pour une
pression exercée sur le corpuscule entier ou sur le cœur après une décorti-
cation qui ne laisse qu'un dix-millième de la masse totale, une fibre
amyélinique dans une mince enveloppe où se trouve compris le premier
nœud de Ranvier de la fibre. Quand on exerce une pression avec une
fine pointe sur l'extrémité de la fibre, il se développe un potentiel stable,
sans répétitivité, propagé avec décrément jusqu'au nœud de Ranvier
d'où partent alors les influx répétitifs obéissant au tout ou rien, et qui
sont conduits par la fibre myélinisée vers les centres.
Le potentiel qu'il appelle « générateur » est engendré au niveau de la
membrane de la fibre amyélinique, et sa transmission est arrêtée par
une compression au-dessous du point stimulé (mais non pas au-dessus).
Si on comprime le nœud de Ranvier, les « spikes » ne sont pas déclenchés.
Il faut, pour qu'ils le soient, une certaine amplitude critique du potentiel
générateur à ce niveau. Ce potentiel augmente avec l'intensité de la
stimulation, et aussi avec la longueur de la fibre qui la subit (cette
longueur étant de 250 ;jl jusqu'au nœud de Ranvier). Il n'est pas déclen
ché par l'arrivée d'un influx antidromique qui paraît arrêté par le nœud
de Ranvier, formant en quelque sorte une valve. Aussi l'excitation
d'un récepteur, dont plusieurs se trouvent innervés par un même axone,
ne se transmet pas à ces derniers par voie antidromique, ce qui maintient
exclusivement le signe local de l'excitation.
H. P.
Wever (E. G.), Ramm (W. E. Jr), Strothkr (W. F.). — The lower
range of the cochlear potentiah (La zone inférieure des potentiels
cochléaires). — Proc. Nat. Acad. Sei., 1959, 45, 1447-1449.
On n'avait pas encore réussi à enregistrer les potentiels cochléaires
correspondant aux plus faibles stimulations sonores efficaces. Wever et
Bray (1935) avaient réussi à enregistrer chez le Cobaye des potentiels un
peu inférieurs au microvolt. McGill, chez le Chat, en déterminant les
seuils d'après les réactions de comportement, entre 100 et 100 000 eps, NEUROPHYSIOLOGIE GÉNÉRALE 91
avait, par extrapolation de la variation des potentiels avec l'intensité,
attribué les valeurs probables de ceux-ci pour l'intensité liminaire)
à 0,034-0,0023 jrv suivant les fréquences (Auditory sensitivity and the
magnitude of the cochlear potential, Ann. Otol. Rhin. Laryng., 1959,
68, 193-207).
Les auteurs ont, cette fois, grâce à un préamplificateur puissant,
mais à bruit de fond exceptionnellement faible, réussi à mettre en
évidence les potentiels, chez le Chat, avec un son de 0,001 dyne/cm2 de
pression, l'amplitude dépassant à peine 0,01 (rv.
Ils ont retrouvé, à partir de là et jusqu'à 2 dynes/cm2, une relation
linéaire de des potentiels avec la pression stimulatrice,
dans une marge de 75 décibels. Pour les intensités supérieures, il y a un
amortissement avec un plafond à 30 dynes (180 (xv).
Cette linéarité les conduit à admettre qu'il n'y a pas véritablement
de seuil pour le potentiel cochléaire, qui serait encore engendré pour des
stimulations nettement infraliminaires. Cela signifie, évidemment, que
le potentiel cochléaire ne représente pas un processus lié à l'excitation
sensorielle.
H. P.
Rose (J. E.), Galambos (R.), Hugues (J. R.). — Microelectrode
studies of the cochlear nuclei of the Cat (Etudes par microélectrodes
des noyaux cochléaires du Chat). — Bull. John Hopkins Hosp., 1959,
104, 211-251.
Importante étude sur les réponses de cellules individualisées du
complexe cochléaire dont la structure architectonique implique une
division en trois noyaux, dorsal, postéro-ventral et antéro-ventral,
avec une structure tonotopique en fonction du lieu d'origine de la
réception et de la fréquence d'efficacité maxima (les fréquences les plus
élevées ayant siège dorsal). Sur la membrane, la réception d'une octave
correspond sensiblement à une étendue de 2,2 mm. Mais les fibres
nerveuses sont de deux types, les unes se rendant à une région assez
étroite, les autres à une zone plus ou moins étendue. En correspondance,
on trouve des unités cochléaires sensibles à une marge très large de
fréquences, mais avec une chute brusque d'excitabilité du côté des
fréquences élevées : pour une de ces unités, par exemple, la sensibilité
maxima correspondant à 1 000 cps, il n'y a pas d'action des sons un
peu plus élevés, en revanche, les sons efficaces s'étendent jusque
vers 50 cps, mais avec des seuils qui s'élèvent progressivement dans
une marge de plus de 60 db. Mais on trouve surtout des unités dont
l'excitabilité se limite à une marge étroite de fréquences (0,2 à 0,3 unité
logarithmique), avec élévation rapide des seuils des deux côtés de la
fréquence optima (dans une marge de 40 à 45 db). 11 existe toujours
une fréquence de pointe très nette.
Des tableaux donnent les valeurs pour 35 unités ayant une fréquence
optima allant de 3 500 à 32 000 cps. Les unités les plus sensibles à des 92 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
clics ont généralement une fréquence optima assez basse, et répondent
à de fortes intensités par une décharge répétitive. Les latences de
réponses sont au minimum de 2 à 3 ms pour les intensités élevées. On
peut trouver des unités à réponse tardive (6 à 8 ms), et certaines unités
très sensibles cessent de répondre aux fortes intensités.
H. P.
Deatherage (B. H.), Bldredge, Davis (H.). — Latency of action
potentials in the cochlea of the Guinea pig (Latence des potentiels
d'action dans la cochlée du Cobaye). — J. acoust. Soc. Amer.,
1959, 31, 479-486.
Ce travail reprend un certain nombre de recherches concernant le
temps de latence des potentiels d'action du nerf acoustique, recueillis
par des électrodes intracochléaires.
Dans cette latence, on peut distinguer plusieurs fractions.
La première est due au délai nécessaire pour que l'onde vibratoire
puisse parcourir la membrane basilaire de la base au sommet du limaçon.
Ce temps de parcours de l'onde mécanique est bref pour les très basses
fréquences pour lesquelles l'ensemble de la membrane basilaire vibre
en phase (aux environs de 100 Hz) ; il est bref aussi pour les fréquences
élevées qui ne se propagent pas vers le sommet, mais se localisent à la
base, mais il est long pour les fréquences moyennes et peut atteindre
1 ms à 500 Hz (Békésy, Tasaki, Davis et Legouix).
L'autre fraction du délai est d'ordre électrophysiologique, c'est la
latence que l'on observe lorsqu'on stimule le nerf par un choc électrique
par exemple. Dans le cas du nerf acoustique, elle varie avec l'intensité du
stimulus, avec les conditions physiologiques : la température, l'oxygé
nation et la fatigue.
Il faut noter aussi que la réponse du nerf acoustique qui survient
après un stimulus bref, clic ou pip, comporte deux ou trois deflections
négatives, (NI, N2 et N3) qui représentent des salves d'influx bien
groupés des fibres de la partie basale de la cochlée. Selon Tasaki, la
partie apicale ne peut donner de salve bien groupée par le fait que les
fibres du nerf acoustique issues des régions apicales sont stimulées avec
retard et les unes après les autres, en raison du ralentissement de la
propagation de l'onde v

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