Nouvel appareil pour la mesure des sensations tactile - article ; n°1 ; vol.24, pg 171-181
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 171-181
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

Annette Baron
A. Meifred-Devals
I. Nouvel appareil pour la mesure des sensations tactile
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 171-181.
Citer ce document / Cite this document :
Baron Annette, Meifred-Devals A. I. Nouvel appareil pour la mesure des sensations tactile. In: L'année psychologique. 1923 vol.
24. pp. 171-181.
doi : 10.3406/psy.1923.4515
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4515ET REVUES NOTES
NOUVEL APPAREIL POUR LA MESURE
DES SENSATIONS TACTILES
(Laboratoire de psychologie physiologique de la Sorbonne
et de physiologie des sensations du Collège de France).
Par Annette Baron et A. Meifreid-Devals
L'appareil que nous allons décrire et auquel nous avons donné
le nom d' « Esthésiomètre Liminal » a été établi dans le but de r
épondre aux besoins de recherches en cours sur les rapports entre
la durée et l'intensité de l'excitation tactile.
En effet, les dispositifs utilisés jusqu'à ce jour pour l'étude des
sensations de pression ne nous ont pas paru offrir, soit la précision,
soit la garantie nécessaire à l'étude des sensations liminaires, tout
particulièrement pour les temps très courts.
Nous avons choisi comme données essentielles de l'appareil à
établir les conditions suivantes :
1° Application sur le sujet d'une pression de valeur constante et
rigoureusement mesurée. — Pour y parvenir nous avons réalisé le
contact sur le sujet au moyen d'un organe approprié, dénommé Con-
tacteur, porté par le bras d'un fléau de balance dont l'autre bras
reçoit des contrepoids nécessaires à l'obtention de l'exacte pression
requise. Cette balance, dont le bras contacteur repose librement sur
un arrêt, dans la position horizontale, est animée d'un mouvement
de descente régulier, de vitesse telle que les phénomènes d'inertie
sont négligeables.
2(; Application de cette pression pendant une durée ayant pour
point de départ le moment précis de Ventrée en contact. — ■ II nous a
semblé que, pour assurer cette précision de la durée du contact, le
seul moyen était d'en faire commander le départ par les organes et
l'action même du contact. Le contacteur dans sa position normale
forme interrupteur d'un circuit sur lequel est branché un chrono- 172 NOTES ET REVUES
mètre (d'Arsonval ou Hipp). Dès l'entrée en contact, le jeu de cet
interrupteur actionne le chronomètre. A la fin de la course réglant
la durée de l'excitation demandée, l'aiguille de ce chronomètre ferme
un autre circuit qui provoque instantanément par relevage la sépa
ration entre le contacteur et le sujet. La position initiale de l'aiguille
du chrononiètre règle donc la durée de la pression.
3° Possibilité d'excitations en nombre indéfini strictement sur le
H
IL.-.:
Fig. 1. Fig. 2.
même point. -- Cette possibilité résulte de l'admission dans une posi
tion exclusive, au repos, des organes de contact, et de la précision
mécanique de la descente.
Avant de reprendre en détails les agencements réalisant chacun
de ces points, décrivons brièvement le corps de l'appareil qui les
supporte.
Ce bâtis (V. fig. 1 et 2), est composé de deux parties ; 1° Un pied
en forme d'étrier (E), sur lequel est fixé un fût vertical ( J), et 2° Un
plateau (I), surmonté d'une crosse (H), et relié au fût par un tube
coulissant (G), à l'intérieur ; ces deux derniers organes sont en prise
par une crémaillère manœuvrée par un volant. On peut donc à vo
lonté régler la hauteur du plateau par rapport au pied, c'est-à-dire
faire varier l'espace d'admission suivant les formes du sujet. Tous
ces organes sont massifs et solidement assis de manière à donner à
l'ensemble la stabilité nécessaire. ET ME1FREID-DEVALS. APPAREIL POUR SENSATIONS TACTILES 173 BARON
ORGANES DE CONTACT
Les organes de contact comportent le contacteur proprement dit
et le porte contacteur (V. flg. 3 et 4), ce dernier est solidaire du fléau
Fig. 3.
gauche de la balance. Le contacteur (C) est constitué par une épingle
métallique très légère ' maintenue dans une position rigoureu
sement verticale à travers les deux plateaux horizontaux d'un
boitier, dit boitier de l'épingle (B). Les orifices de ces plateaux sont
tels que l'aiguille peut subir un faible déplacement
vertical de bas en haut (un dixième de millimètre en:>
viron), sans frottement appréciable ni désaxement.
Au-dessus de la tête platinée de l'épingle se trouve
un tube dit Tube de Contact (L) fermé à sa base par
deux plots semi- circulaires {bu 62), isolés l'un de l'au
tre. Ces plots forment interrupteur du circuit intéres-
sant d'un le poids chronomètre. toujours inférieur Disons à de l'ordre suite que des l'aiguille pressions du liminaires contacteur, re
cherchées, viendra, lors du contact, par l'application de sa tête
platinée sur les deux plots, fermer le circuit du chronomètre. Le
fléau gauche est maintenu dans une position horizontale, et par
conséquent le contacteur dans une verticale, grâce à un
crochet d'arrêt dit Crochet de Relevage (A), qui, on le verra plus
loin, peut transmettre à l'ensemble le mouvement de relevage»
1. On peut se servir d'un jeu d'épingles de poids différent suivant la va
leur liminaire des régions à explorer. 174 NOTES ET REYUES
DISPOSITIF DE RÉGLAGE DE LA PRESSION
Pour la commodité de la manœuvre, on a pris pour principe opé
ratoire d'établir une différence préalable constante entre les bras
du fléau (F), offrant en faveur du bras gauche, portant le contacteur,
un excédent de pression supérieur à la pression à exercer. Cette
pression est ramenée à celles requises pour chaque opération par la
contrepression de cavaliers apposés sur le fléau droit.
La différence constante entre les deux bras résulte, d'une part,
du poids du contacteur et du porte- contacteur fixé sur le fléau
gauche, et d'autre part, du poids d'un curseur à vis (S), placé à
l'extrémité du bras droit. On peut faire varier le poids et l'emplace
ment de ce curseur. C'est grâce à lui, qu'on règle la différence cons
tante pour les différents ordres d'opération que l'on a à effectuer.
Cette différence est rigoureusement mesurée : 1° par un équilibrage
préalable du fléau par simple déplacement du curseur ; 2° par l'ap
position sur le bras gauche du fléau d'un cavalier augmentant la
pression de ce d'une valeur égale à la différence constante re
cherchée ; 3° par le nouvel équilibrage de l'ensemble grâce à un nou
veau déplacement du curseur.
Le cavalier étant enlevé, le bras gauche du fléau, reposant sur le
crochet de relevage, exerce donc une pression virtuelle égale à la
valeur de la différence constante. Cette valeur est ramenée à celle
de la pression recherchée par l'apposition sur le bras gauche de caval
iers appropriés. On opère donc dans des conditions aussi rigou
reuses que celles offertes par une balance de précision. Disons que
ce réglage préalable, recommandé en vue de toute opération est
nécessaire lors du changement de l'aiguille contacteur (en vue d'opé
rations pour des valeurs liminaires différentes). Faisons remarquer
également que, lors du contact, la pression exercée par la balance se
trouve diminuée du poids de l'épingle contacteur, le sujet n'en
supporte pas moins la somme de cette pression ainsi diminuée et de
celle exercée par l'épingle contacteur, somme égale à la pression
virtuelle initiale au départ ; ce fait ne modifie donc en rien les con
ditions d'équilibrage préalable.
MÉCANISME DE DESCENTE
Les organes de descente sont fixés à une pièce en forme de T ren
versé. L'axe vertical de ce T (T), peut coulisser verticalement dans
des orifices ménagés à cet effet dans la crosse et le plateau du bâtis.
A l'extrémité inférieure de cet axe est fixée l'armature (D), sur la
quelle repose le crochet de relevage. Le bras droit du T supporte le
plateau (p), sur lequel repose le couteau (g) de la balance. La des
cente de cet ensemb

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