L'année psychologique - Année 1937 - Volume 38 - Numéro 1 - Pages 489-497 9 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.
c) Obsessions. Psychasténies. Délires. Etals paranoïaques. Syndromes hallucinatoires In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 489-497. Citer ce document / Cite this document : c) Obsessions. Psychasténies. Délires. Etals paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 489-497. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1937_num_38_1_5549PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 489 Hyperalbuminose chez un hébéphrénîque An Med-.Ps. XV 95e an. 1937 86-88 hyperalbuminose du liq constatée chez un malade offrant le tableau de hébéphrénie doit faire penser une encéphalite mais de nature indéterminée 695 BRISSOT et MA LLEFER Catatonie pure chez un enfant de 16 ans An Méd.-Ps. XV 95e an. 11937 279-285 Il est rare observer chez enfant un syndrome de catatonie pure comme dans ce cas Mais cet état catatonique été précédé une période hébéphrénique qui doit faire voir en lui une simple étape au cours une démence précoce Obsessions Psychasthénies Délires Etats paranoïaques Syndromes hallucinatoires1 696 LAIGNEL-LA VASTINE GALLOT et MIGNOT Syndrome obsessionnel pur symptomatique une involution senile An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 512-515 involution senile peut être marquée par apparition obsessions chez des sujets qui en avaient jamais présenté 697 SMITH phobia originating before the age of three cured with the aid of hypnotic recall Phobie remontant Vage de trois ans guérie par le rappel du souvenir pendant hypnose Char and Pers. 1937 331-337 Chez un jeune homme de 19 ans un état de crainte maladive de obscurité ayant son origine une série actes désordonnés et patho logiques du père alors que enfant était âgé de ans est trouvé dissipé par le rappel en état hypnose de ces souvenirs refoulés 698 ERWIN STENZEL ber die Bedeutung der prämorbiden Persönlichkeit für Verlauf und Gestaltung der Psychose Die zwangsneurotische Persönlichkeit im schizophrenen Prozass Sur la signification de la personnalité prémorbide dans le processus et la formation de la psychose La personnalité obsessionnelle dans le processus schizophrénique Ar und N. CVI 1937 509-553 Les obsessions ont une base constitutionnelle propre et indépen dante de la schizophrénie ainsi que du cycle maniaque dépressif Le processus schizophrénique ne peut que rompre ce que la personna lité obsessionnelle prépsychotique tenait en échec Ainsi angoisse de la malpropreté rend le malade coprophage durant le processus schizophrénique un malade qui était obsédé par idée de se décou vrir devient exhibitionniste distingue plusieurs groupes de cas Un premier groupe est celui où la névrose obsessionnelle existait depuis enfance Chez un Voir aussi les nos 257 877 490 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES autre groupe on était pas en présence une névrose obsessionnelle mais plutôt un caractère obsessionnel Dans un troisième groupe les idées obsessionnelles ne se sont manifestées que durant le stade pro dromal de la psychose Dans autres cas encore la ligne de démar cation entre la névrose obsessionnelle aiguë et la schizophrénie était difficile tracer Il existe même des cas où les obsessions paraissent être des équivalents des états psychotiques Dans tous les cas les mécanismes obsessionnels semblent jouer un rôle inhibiteur et immunisant et il est important de ne pas les détruire dans la lutte avec la dissociation de la personnalité Les quatre observations que rapporte montrent que dans le processus schizophrénique la présence de ces mécanismes obsessionnels est plutôt un bon pronostic pour issue de la psychose 699 FR TET erotomanie homosexuelle travestie Ps. 1937 17-33 Relation un cas fondée principalement sur une relation auto biographique délirant qui présenté des réactions de défense contre la sollicitation homosexuelle qui se trouve travestie sous forme un pur amour féminin Les commentaires de auteur manquent ailleurs de clarté 700 FR TET Erotomanie homosexuelle masculine An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 328-331 Ce cas erotomanie présente deux particularités assez rares erotomanie est homosexuelle et elle accompagne de jalousie 701 TUSQUES et PERDIERE Syndrome action extérieure érotomaniaque An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 114-118 Au lieu de succéder comme il est habituel au délire érotomania que ici le syndrome action extérieure se développe simultanément 702 FERDI RE et FORTINEAU Schizose avec syn dromes érotomaniaque et mystique An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 599-603 erotomanie est le délire des insatisfaits elle peut se compliquer de mysticisme Contrairement Clérambault qui en faisait une psy chose autonome les pensent elle peut être un syndrome en liaison suivant les cas avec des évolutions morbides variables 703 FR TET Erotomanie Délire de liaison flatteuse An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 595-599 erotomanie psychose passionnelle selon Clérambault esi habi tuellement base intuition initiale Ici au contraire elle débute par une sorte de curiosité et inquiétude donnant lieu toute une PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 491 série interprétations et de fausses reconnaissances qui peu ent fairo penser des prodromes de dissociation schizophrénique 704 CAPGRAS et DAUM ZON Délires aigus primitifs secondaires et intercurrents An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 271-278 Au début le délire aigu était considéré comme étant le plus souvent le terme une affection mentale chronique Il pourtant des délires aigus primitifs qui se produisent parfois sans aucun antécédent pathologique et succèdent le plus souvent des troubles mentaux de courte durée et de formule assez vague ou ambiguë autres fois le délire aigu succède une période plus ou moins longue de manifesta tions psychopathiques qui relèvent principalement des troubles de caractère ou de hypochondrie Enfin il peut survenir au cours une paralysie générale une démence alcoolique une hébéphrénie Mais il faut noter combien il est relativement fréquent au cours de la psychose maniaque-dépressive 705 BEAUDO IN MARTIMOR Mlle LACASSAGNE DEVALLET Délire conjugal An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 436-444 Le délire de la femme et du mari débute alors ils sont séparés Après internement et rémission chez tous les deux le délire reprend quand ils sont de nouveau réunis Mais leurs thèmes délirants restent distincts et ils sont tous les deux hallucinés Chacun critique le délire de autre Donc pas influence réciproque des deux délires pas de conditions communes qui puissent en rendre compte moins peut être une infection neurotrope Les malades ne présentent pas de signes nets encéphalite 706 DAUM ZON Le délire intermétamorphose Variété illusions de sosie et de Frégoli An Méd.-Ps. XV 95 an. 1937 19-26 illusion des sosies se rencontre dans différentes affections men tales où il est le signe un état plus ou moins avancé de dissociations psychiques Il peut observer avec une netteté particulière dans les délires chroniques Il répond la dissociation entre la sensation brute et la perception affective entre la perception immédiate et la repré sentation mentale quasi-concomitante Le persécuté voit inter vention de ses persécuteurs 707 COURBON et LECONTE Psychose réactionnelle forme de délire de compensation chez un îsraélite allemand exilé An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 636-645 Bouffée délirante où le délire de rêverie emporte sur la confusion et qui est consécutive des influences émotives intenses et prolongées Le sujet guéri explique il su longtemps contenir sa rêverie état de rêverie au moment où elle est extériorisée il su donner de ses gestes et de ses actes des explications qui devaient les faire considérer comme naturels par ceux qui ne savaient pas ce il 492 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES savait lui-même de situations encore secrètes En somme délire au cours duquel le malade paraît avoir gardé une sorte de maîtrise sur sa conduite 708 DADAY HEUYER et MATHON Délire de rêverie avee démence consécutive une intoxication oxy-carbonée An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 771-777 Le délire de rêverie se distingue du délire imagination qui est extériorisation un tempérament mythomaniaque par son carac tère introversion est un délire de compensation qui soustrait le sujet une réalité pénible Il ne peut cependant prendre forme de délire la faveur une évolution morbide surajoutée Dans le cas présent il agit démence consécutive une intoxication oxy-carbonée 709 DELMAS-MARSALET Les délires de grèves Journal de Médecine de Bordeaux CXIV 30-311937 61-87 Relation de observations ouvriers qui ont présenté un délire de persécution avec agitation anxieuse sur fond de débilité dépres sive un délire anxiété avec autoaccusations un état de confusion onirique base hallucinations visuelles avec zoopsie et un délire de persécution avec auditives la suite des chocs émotifs corrélatifs de grèves 710 ERNST HARMS Paranoid tendancies social behavior Tendances paranoïaques dans le comportement of bn Ps. XXXII 3-4 oct.-déc 1937 431-438 La paranoïa ne relève pas seulement de causes biologiques et constitutionnelles mais de causes sociales Le secret social sur lequel se fonde notre organisation les mensonges et préjugés sociaux qui tiennent opposition des divers milieux sociaux et spirituels les symboles et codes en lesquels expriment les différences des groupes abstraction et la relativité que les progrès de la science ont mises au premier plan sont autant de facteurs de désorientation et de paranoïa dont il est indispensable de tenir compte pour comprendre la et en entreprendre le traitement efficace Ch 711 GUIRAUD DAUM ZON et FERDI RE Rythme verbal progressif la complainte chez une persécutée Senile An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 603-606 Entre le groupe des aphasies et celui des dysarthries il place pour des troubles où le langage est atteint dans la régulation de son débit mise en train ralentissement ou accélération arrêt avec comme terme la loquacité ou le mutisme ces troubles de la régula tion est liée apparition progressive de rythmes assonances ité rations et même de mélodies Le cas observe de préférence chez des schizophrènes Il agit semble-t-il de la prépondérance de activité sous-corticale avec diminution corrélative de activité corticale 712 GUIRAUD Aper sur état actuel du problème des PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 493 hallucinations An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 475-483 Dans illusion excitant normal de la réception sensorielle identi fication inexacte Dans la fausse sensation excitation psychologique de la sphère sensorielle et suivant les cas conscience du caractère pathologique ou croyance une realité extérieure Dans hallucina tion-sensation que croit identique dans son mécanisme avec la fausse sensation sensation pathologique pure ou élaborée odeur en général ou odeur déterminée avec conscience du caractère patholo gique ou croyance une réalité extérieure Dans hallucination- perception et hallucination verbale il esthésie et projection spatiale plus conscience ou non du caractère pathologique Dans hallucination psychique il représentation et croyance une action extérieure Dans verbale représentation articulée mentalement ou réellement et croyance une action extérieure Chez certains hallucinés esthésie est incertaine et leurs réponses sont ambiguës Chez autres elle est pas douteuse esthésie est normale dans certains modes ou moments de la pensée comme le rêve Sans intervention onirisme elle peut accompagner la pensée de certains individus délirants ou non esthésie doit ajouter la croyance pour constituer le délire extériorité de hallucination résulte selon Janet un conflit entre le malade la vie sociale selon Mourgue une irruption de inconscient dans la vie consciente laquelle il dérobe ses moyens expression il lui fait apparaître comme étranges selon Guiraud une dystonie entre ensemble des neurones qui représentent la personnalité et un groupe partiel de 713 MINKOWSKI propos du problème des hallucina tions An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 608-614 opposition traditionnelle entre perception et représentation qui inspire toutes les discussions sur hallucination laisse hors du débat des considérations essentielles Les hallucinations ont une signification diagnostique et pro nostique différente selon elles sont visuelles auditives olfactives gustai ives ce qui semble répondre la valeur vitale différente de nos différentes sensations ainsi en témoignent bien des expressions courantes avoir du tact du flair du goût etc halluciné tire de toute simultanéité entre impressions diverses intuition elles se ramènent quelque chose identique Il perdu le sens du fortuit est-à-dire de la distance plus vécue que mesurable qui peut intercaler entre nos impressions Le contenu des hallucinations est relativement secondaire Beaucoup plus importante est attitude qui leur répond halluciné peut en sentir objet proche ou lointain mais une proximité ou un éloignement qui est qualitatif ou vécu est-à-dire immédiat et non géométrique est-à-dire médiat 714 TH SIMON Sur la pathologie des hallucinations An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 93-109 il des lésions anatomiques qui répondent aux est là une simple hypothèse qui jamais pu être confirmée Et 494 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES autre part il jamais pu être démontré non plus aux halluci nations ne répondent pas certaines excitations quelconques mais réelles qui ébranlent le domaine sensoriel intéressé Les hallucinations ne sont pas sans analogies avec des phénomènes normaux Les hallucinations visuelles rappellent par beaucoup de côtés le rêve comme le rêve hallucination déforme la sensation que nous avons de nous-même et quelle que soit absurdité de nos visions les acceptons comme vraies Sans doute le souvenir du rêve dis paraît vite mais en est-il pas de même pour les hallucinations du dément précoce ou de alcoolique Sans doute hallucination est- elle consécutivement tenue pour vraie mais a-t-il pas des rêves qui nous laissent une impression de réalité dont il nous est difficile de défaire Quant aux hallucinations auditives ne sont-elles pas équivalent des discussions que nous avons avec nous-même et dont certains argu ments nous paraissent prendre parfois comme une objectivité étran gère nous-même Dans le rêve et sans doute chez halluciné visuel aussi les images cessent être évoquées par les impressions sensorielles et sont mises en branle par des impressions issues de la sphère végétative Chez halluciné auditif il un état inquiétude qui lui fait objectiver le langage intérieur en rapport avec ses inquiétudes 715 LEVIN The pathogenesis of hallucinations and delusions La pathogenèse des hallucinations et illusions Ar of N. XXXVII 1937 839-847 rappelle abord que pathogenèse et etiologie ne se confondent pas interruption des voies pyramidales étant le mécanisme patho- génique une hémiplégie dont la cause morbide étiologie peut être variable) son Dire origine une est epilepsie toute simple alcoolique est cessant méconnaître avec abus le problème alcool patho- que génique appuyant sur six observations sommairement relatées montre que si le contenu des idées venant esprit est psycho logiquement conditionné leur forme vivacité des images expression imaginative allant illusion dépend de facteurs physiolo giques si les centres supérieurs ont un niveau de fonctionnement assez abaissé comme dans les psychoses ou le sommeil leur fonctionne ment ne peut rester indépendant de celui des centres inférieurs et activation de ceux-ci constituant substrat des images vives et non des images faibles correspondant au jeu évocateur des centres supérieurs entraîne hallucination on voit ce quoi on pense 716 VIE Sur la nature de la certitude hallucinatoire et étude analytique des hallucinations An Med.-Ps. XV 95e an. 1937 614-648 Pour halluciné esthésie et extériorité de ses hallucinations sont une évidence qui ne peut être mise en doute sans mauvaise foi Bien objectives leurs hallucinations sont loin de ressembler des perceptions véritables elles ont un caractère indéniable heteronomie PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 495 et ne sont pas réductibles la distinction des différents domaines sensoriels hallucination est un moment dans évolution des psychoses variées où elle apparaît et est en fonction de cette évolu tion elle doit être en chaque cas étudiée 717 IRAUD La théorie des écrans sensoriels et halluci nation An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 618-626 état de repos les centres sensoriels présentent un certain état de tonus physiologique dont nous pouvons prendre conscience pour chacun de nos domaines sensoriels et dont existence est démontrée par la détection oscillographique des courants action corticaux état de repos les différents champs corticaux présentent les ondu lations de Berger une excitation les intéresse et ces ondes font place autres Tant que les champs sensoriels de écorce ne sont pas détruits absence impressions actuelles est connue ils détruits au contraire existence possible de sensations correspon dantes devient tout fait inconcevable Le sujet pas conscience il entend pas ou il ne voit pas Cette impression de sensations possibles est écran sur lequel vont se dessiner les sensations affec tives est sur lui que vont aussi se dessiner plus ou moins esthésiques les représentations qui répondent aux hallucinations en se saisissant de toutes les excitations quelconques qui peuvent produire et en se les intégrant par une identification plus ou moins précise 718 COURBON Hétérogénéité du comportement halluci natoire An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 792-7979 Tout malade qui semble réagir par geste et mimique des hallu cinations est pas nécessairement halluciné Les vrais hallucinés sont ceux qui ayant illusion impressions sensorielles en concluent la présence êtres réels qui sont la source de ces impressions Mais il aussi les influencés qui éprouvant certains désordres dans leur pensée en concluent une action exercée de loin et mystique Enfin il ceux qui dramatisent expression de leur pensée et réagissent image ou au souvenir une personne ou une situation comme ils en avaient la perception directe 719 MINKOWSKI et POLLNOW Psychose halluci natoire évolution intermittente élimination idées de persé cution An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 787-792 Psychose hallucinatoire évoluant par crises successives avec tendance croissante la chronicité mais aussi enkystement des troubles morbides qui cessent de réagir surla conduite du malade Il semble que les circonstances extérieures aient pas été étrangères éclosion du délire Le malade su de lui-même critiquer ses idées de persécution et les éliminer Ses hallucinations dont il ne doute pas ne sont pourtant pas assimilées des perceptions ordinaires Elles lui donnent une impression de travestissement et imitation 720 TRILLOT et CARLET-SOULAGES Hallucinations 496 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES visuelles différenciées survenues tardivement chez une femme atteinte de cécité depuis plus de vingt ans An Med.-Ps. XV 95e an. 1937 109-114 17 ans après le début de la cécité double décollement rétinien apparaissent soudain des hallucinations complexes transformations rapides de caractère souvent terrifiant par lesquelles la malade se laisse impressionner sans croire pourtant leur réalité part ces liallucinations état mental est normal 721 VIE et SOURIAC Accès délirant hallucinatoire basé sur des hallucinations An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 79-87 Hallucinations purement olfactives bientôt accompagnées hal lucinations auditives tout-à-fait élémentaires bruit du gaz qui échappe Idées de persécution mais se maintenant dans le cadre des faits possibles et normaux Disparition tout au moins provisoire hallucinations sitôt internement Persistance des convictions délirantes 722 MOREL Hallucination et champ visuel De la texture de la forme de la multiplicité des mouvements que présentent les hallucinations visuelles du delirium tremens An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 742-757 Il faut distinguer les hallucinations de onirisme les hallucina tions ont toujours quelque rapport spatial avec les objets actuelle ment per us Elles sont liées existence des scotomes de la macula qui sont habituels chez les alcooliques chroniques Mais ce scotome est pas absolu il est le siège de variations si le sujet est invité -fixer un point en face de lui il accuse bientôt un obscurcissement au point central et plus souvent encore une série de mouvements comme des mouvements browniens entre particules sombres et claires Si on provoque des images consécutives en rapport avec ces scotomes en présentant au malade une surface blanche sur fond noir qui réponde la forme et aux dimensions du scotome halluciné récent le compare spontanément ses hallucinations analyse aussi les déplacements des hallucinations en rapport avec les modifications du scotome lui-même et les déplacements des yeux Il en montre la correspondance rigoureuse 723 BELY Le sentiment de non-création personnelle chez halluciné An Méd.-Ps. XV 95e an. 21937 495-508 Le problème de automatisme peut être envisagé objectivement ou subjectivement Subjectivement il est le sentiment que le sujet éprouve devant sa propre activité Il peut avoir impression que ses mouvements ou ses pensées se dérobent sa volonté mais pourtant ne pas douter ils procèdent de lui tels les états habitude de distraction de rêverie inspiration les obsessions les idées fixes Il peut aussi éprouver en leur présence le sentiment de non-création personnelle est là le sentiment spécifique de halluciné Analogue au sentiment adynamisme éprouve le psychasthénique il ne se manifeste pourtant que par intermittence et dans un domaine bien PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 497 localisé est également par sa limitation il se distingue du senti ment de dépersonnalisation Le sentiment origine externe est pas nécessairement lié celui de non-création personnelle il paraît être une interprétation secondaire de celui-ci Il se présente sous deux aspects action psychique monde extérieur social et action sensorielle monde extérieur matériel Dans le premier cas il délire influence dans ie second délire hallucinatoire 724 POROT BARDENAT et LEONARDON Contribution étude des rapports de hallucination et du délire Un cas hallucinations purement olfactives avec thème interprétatif de persécution chez un psychasthénique An Med.-Ps. XV 95e an 1937 753-763 Chez ce psychasthénique devenu interprétateur la précision des hallucinations interdit de leur supposer une origine psychogène bien que les aient pu déceler aucune épine périphérique iis supposent il agit excitations propres appareil sensoriel dont les effets ne font que intriquer dans le délire 725 COURBON et CHAPOULAND Hallucinations visuelles et unilatéralement auditives chez un alcoolilue otopathe An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 764-768 Chez un alcoolique halluciné les hallucinations visuelles sont bila térales alors que les hallucinations auditives se produisent seulement du côté qui fut le siège une otite H.W 726 CAPGRAS et CH.-H NODET Hallucination psychique localisation auriculaire unilatérale An Méd.-Ps. XV 95e an. 1937 421-426 Sans vouloir contester que certaines impressions sensorielles puissent avoir guidé leur malade dans renonciation et dans la systé matisation de ses troubles hallucinatoires les établissent par la comparaison de ses différentes affirmations dont certaines sont manifestement en contradiction avec son propre comportement il est impossible de les accepter comme expression adéquate de sensations réelles Le facteur croyance emporte visiblement sur le facteur esthésique Hystérie Névroses Psychoses confusionneUes Troubles ïorigine toxique 727 KRETSCHMER Instinct and Hysteria Instinct et Hystérie British Medical Journal no 4002 1937 574-578 hystérie dérive soit de instinct auto-préservation peur anxiété du danger) soit des émotions et conflits relevant de la vie sexuelle surtout chez la femme Les névroses effroi sont des syndromes aigus et passagers et ne peuvent se confondre avec hystérie bien que la séparation soit souvent difficile les mécanismes affectifs relevant de la personnalité ANN PSYCHOLOaiQOE 32
Un accès à la bibliothèque YouScribe est nécessaire pour lire intégralement cet ouvrage.
Découvrez nos offres adaptées à tous les besoins !
Nos offres
Lire un extrait
Accès activé
Vous avez désormais accès à des centaines de milliers de livres et documents numériques !
Téléchargez notre application pour lire même sans réseau internet :
Accès impossible
Désolé, votre crédit est insuffisant. Pour vous abonner, merci de recharger votre compte.