Obsessions. Psychasténies. Délires. États paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 358-364
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Obsessions. Psychasténies. Délires. États paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 358-364

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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 358-364
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

c) Obsessions. Psychasténies. Délires. États paranoïaques.
Syndromes hallucinatoires.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 358-364.
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c) Obsessions. Psychasténies. Délires. États paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. In: L'année psychologique. 1944 vol.
45-46. pp. 358-364.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8201ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUE 358
intelligents fournis par la malade sur elle-même et sur sa vie entière,
(elle tint une sorte de journal dont l'auteur cite de nombreux extrait s).
G. Y,
537. — P. S1VAD0X etJ.-L. BRAUDOUIX. Le dogmatisme
alimentaire hébéphrénique. — An. Méd.-Ps., 1045, p. :i 32-3 'i ; ' -
A côté du rationalisme morbide et de l'autodidaetisme des schizo
phrènes, il y a lieu selon les A. d'insister sur leur dogmatisme aliment
aire. Discussion des rapports entre le dogmatisme alimentaire et
l'anorexie mentale. R. B.
C) Obsessions. Psychasthênies. Délires
Jitals paranoïaques. Syndromes hallucinatoires
538. — LÉON MICHAUX, H. M. GALLOT et A. ROUAULT
DE LA. VIGNE. — Obsession et délire. (De l'obsession au délire.
Du délire à l'obsession. Rôle des réflexes conditionnels dans la
naissance et la persistance de l'idée obsédante). — An. Méd.-Ps.,
t. II, 1945, p. 1-41.
Après avoir aiïirmé avec Fabret et Magnan la non-transformation
de l'obsession en hallucinations ou en délire, les psychiatres allaient
soutenir une thèse plus nuancée. Et Janet de décrire un délire
psychasthénique. Les A. rappellent la distinction de Claude et de Ey,
entre obsessions actives et obsessions passives et les mécanismes qui
de l'obsession mènent aux pseudo-hallucinations, aux hallucinations
vraies et au délire. L'obsession se situe donc dans une sphère bien.
proche du délire mais pourquoi ce passage s'opère-t-il si rarement '!
Les facteurs psychologiques inhibiteurs de la construction délirante
chez les obsédés purs seraient l'absence de toute tendance à la
systématisation, l'obsession aboutissant à une idée délirante qui
s'évanouit sitôt que née. le doute morbide, l'inaptitude à la convict
ion. Les facteurs générateurs d'évolution délirante de l'obsession
sont au contraire ou constitutionnels, débilité intellectuelle et dis
positions paranoïaques, ou acquis, démence et schizophrénie ou psy
chose maniaque dépressive. Dans l'accès maniaque on voit des obses
sions anciennes idéalistes, abstraites, devenues concrètes, s'accompa
gner d'impulsions qui se réalisent dans l'enthymie. Inversement les
obsessions dépressives tendent à se réaliser aussi sans lutte par suite
de l'inertie intellectuelle, les obsessions dépressives apparaissent
aux A. comme une forme de transition entre les obsessions psychas-
théniques et les idées délirantes qui s'intègrent totalement au moi.
Les progressions vers le délire, les régressions observées inclinent à
penser que la transformation de l'une en l'autre s'opère au gré des
fluctuations de la conviction du sujet liées aux variations de la ten
sion psychologique. C'est ainsi que la dissolution hypnique nous
montre le rêve empruntant son thème à la phobie ou la phobie
comme séquelle d'une idée acceptée dans le rêve. Quant aux obses
sions idéiques leur rapport avec le mentisme a déjà été signalé.
Les A. rapportent une observation où l'importance des facteurs
associatifs dans la reproduction de l'obsession est mise en évidence.
R. B. 359
539. — A. BARRÉ et Mlle COULON. — Sur flue forme $aitieultèie
d'obsession. — An. Méd.-PsM t. II, 1944, p. 498-502.
Les A. rapportent une observation dans laquelle l'automatisme
est dominant puisque sur l'obsession se sont greffés d'autres auto
matismes, mais il n'y a ni hallucination obsédante ni obsession
hallucinatoire. R. B.
540. — P. DELMAS-MARSALET, LAFON et FAURE. — Sur les
formes pseudo-schizophréaiques de la psy<Aasthénie. — Encéphale,
XXXV, 1942-1945, p. 1-12.
A propos de deux observations les auteurs étudient les rapports
entre la psychasthénie et les syndromes schizophréniques. Ils admet
tent la définition et l'autonomie de la psychasthénie telle qu'elle a
été décrite par P. Janet. Ils notent que dans certains cas les psychas-
théniques peuvent présenter un aspect très proche de la schizo
phrénie, du fait surtout de deux éléments : la confusion entre obses
sion et hallucination psychique, la confusion entre sentiment de
dépersonnalisation et idée délirante d'action extérieure. L'objec-
tivation intentionnelle de l'obsession est admise par Seglas et rap
portée par Janet à la baisse de la tension psychologique. Le passage
du sentiment de dépersonnalisation à l'idée délirante d'actio»
extérieure a été admis par Julequier et Logre.
Ces faits montrent la difficulté du diagnostic dans certains cas.
A vrai dire une analyse psychologique fine montre que chez le
psychasthénique la désadaptation relève d'une activité entièrement
consacrée aux idées obsédantes, nullement d'un véritable autisme. ces*
Il n'y a nullement dislocation intra-psy chique. Mais malgçé
différences fondamentales les auteurs reconnaissent que dans cer
tains cas extrêmes les manifestations psychasthéniques ne présentent
pas simplement une ressemblance avec la schizophrénie mais about
issent à des confins communs. Ceci les amène à poser le problème d*
.passage possible d'un état à l'autre. Cet intéressant article soulève
donc un problème très important, tant au point de vue pratique où
il se pose avec une relative fréquence, qu'au point de vue théorique.
Il est probable qu'une étude psychologique par les techniques pro-
jectives, Rorschach en particulier, aurait pu fournir un appoint
intéressant. P. P.
• *
— K. ANASTASI et J. FOLEY. — An experimental study of 541.
the drawing behavior of adult psychotics in comparison with that
Of a normal control group (Étude expérimentale du dessin d'adultes
psychasthéniques comparé à celui d'un groupe de contrôle normal),.^-
— J. of exp. Ps., XXXIV, 1944, p. 169-194.
Des groupes de malades mentaux et de normaux comptant
chacun 340 personnes sont invités à exécuter quatre dessins — des
sin libre, représentation d'un danger, représentation d'un homme,
copie d'un modèle ornemental. On classe les résultats d'après le
•contenu et la technique du dessin et on compare leur distribution
pour les différentes catégories de sujets. Les traits anormaux les plus
caractéristiques sont la tendance à surcharger le dessin primitif de
traits de crayon, la désobéissance aux consignes de l'épreuve, l'exprès- 1
360 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES,
sion d'idées fixes, la fuite des idées, l'abus du symbolisme, la Stereo
typie, l'incohérence, l'omission de détails essentiels, la surabondance
de la décoration, la déformation et la simplification excessive, la
substitution de l'écriture au dessin proprement dit, etc.» P. G.
542. — P. JANET. — La croyance délirante. — Rev. suisse Ps., IV,
1945, p. 173-187.
Article écrit en l'honneur de C. G.Jung, pour son 70e anniversaire.
Les délires des persécutés sont provoqués par le besoin de donner
une explication à des impressions morbides. Le délire est à la fois
une narration et une description : narration de faits passés, descrip
tion de la situation présente qui est censée résulter des faits passés.
C'est, en bref, une forme anormale de narration de certains événe
ments de la vie. Ensuite, le délire est une croyance. Or la croyance
est toujours constituée par deux actions : l'énoncé verbal de la
croyance (narration), la réalisation de la croyance par un acte moteur.
Il n'y a croyance complète que par la réalisation de la croyance,
laquelle est cependant en général différée (cf. la réalisation d'une gro-
messe) ; on oublie trop souvent cette partie motrice. Chez les malades,
toute la partie narrative de la croyance délirante est déterminée par
des désirs de réalisation ou des refus de réaliser. Ils forgent

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