Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 471-485
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Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 471-485

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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 471-485
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques.
Syndromes hallucinatoires.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 471-485.
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c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. In: L'année psychologique. 1932 vol.
33. pp. 471-485.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5179PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 471
chez le schizophrène. Si le moi supérieur est faible, il faut l'aider
à s'affermir ; si le transfert est difficile à obtenir, il faut essayer de
l'aider dans cette voie. Même là, où les procédés psychanalytiques
sont difficiles à utiliser, le médecin est obligé d'aider le malade à
s'adapter à la réalité (par une thérapeutique du travail), et à l'occuper
dans le service. D'une façon générale, il faut appliquer ici toutes les
méthodes tendant à influencer psychologiquement les changements
organiques. J. A.
708. — P. PRENGOWSKI. — Sur le traitement des psychoses non-
organiques. — Enc, XXVII, 8, 1932, p. 684-702.
L'A. attribue la démence précoce véritable à un ralentissement de
la circulation périphérique. Pour l'activer, il emploie la thermothérap
ie et les douches à haute pression. Il a toujours obtenu une amélio
ration considérable dans l'état psychique du malade, et la guérison
complète, lorsque les troubles étaient à leur début. Un certain nombre
d'affections qui sont communément rangées dans la démence précoce,
sont en réalité toutes différentes. Elles sont dues à des troubles endoc
riniens. De ce nombre les psychoses puerpérales, quand elles ne sont
pas dues à des hémorragies, à l'éclampsie ou à une infection, les
psychoses menstruelles de la femme et même celles de l'homme.
Dans ces différents cas l'opothérapie appropriée a également donné
les résultats les plus remarquables. H. W.
c) Obsessions. Psy chastén ies. Délires. Etats paronoïaques.
Syndromes hallucinatoires 1.
709. — P. JANET. — L'hallucination dans le délire de persécution.
Les croyances et les hallucinations. — R. Ph., CXIII, 1932, 1-2,
p. 61-98 et 3-4, p. 279-331.
« L'étude des hallucinations n'est pas un chapitre de la percept
ion, c'est un chapitre de la croyance ». Et J. ajoute « ... Je parle des
hallucinations dans lesquelles interviennent le langage et l'affirmat
ion... ce sont des croyances, des affirmations fausses qui dépendent
d'un mode d'affirmation et de croyance que le sujet est en ce moment
incapable de changer. »
Le terme d'hallucination désigne des symptômes psychologiques
différents, et dont un petit nombre seulement justifient en partie
l'ancienne « hallucination — perception sans objet ». A ceux-là J.
réserve le nom d'illusions. La seconde catégorie est celle des
hallucinations-réminiscences et la troisième, celle à laquelle se rap
porte la définition citée plus haut, des hallucinations-délires.
Il faudrait pouvoir rappeler ici les idées de J. sur la perception,
sur la mémoire, sur les sentiments régulations de l'action.
Dans un chapitre spécial précédant l'étude des cas des « illusions ».
J. résume les caractères d'une perception : ce sont l'extériorité, l'im-
médiateté, la précision, l'exclusivité, la coordination à un ensemble
et la grande certitude « qu'entraînent chez un individu capable de
1. Voir aussi les n°» fi28 et 1092. 472 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
langage et de croyance, ses caractères systématique et exclusif »
(dans la plupart des cas à la certitude du sujet s'ajoute une cert
itude sociale) et enfin son agressivité. Les illusions d'un délirant alcoo
lique, les hallucinations oniriques présentent une grande partie de
ces caractères. Ils s'expliquent par une activation des tendances
élémentaires, sans le contrôle des supérieures. C'est une action gar
dant les caractères des stades psychologiques élémentaires ; elle est
en effet indépendante de notre volonté et paraît extérieure.
Les hallucinations-réminiscences se rattachent à des troubles de
la mémoire ; ce ne sont que des imitations des perceptions. « Elles
supposent un trouble au moment de l'événement initial qui n'a pas
permis la construction du récit suivant les lois de la mémoire, qui a
laissé la situation sans terminaison, sans liquidation et qui détermine
le besoin de la recommencer perpétuellement d'une manière aussi
imparfaite. Ces hallucinations supposent aussi un trouble dans les
perceptions présentes au moment où s'activent les réminiscences. »
(l'est un trouble général, portant partciulièrement sur la mémoire
et déterminant déjà des modifications considérables de la croyance.
Les hallucinations les plus intéressantes et aussi les plus étudiées
sont les hallucinations-délires. Elles expriment simplement la force
de la croyance délirante.
La conception, de la croyance est étroitement liée avec celle des
degrés du réel. La est déterminée par « l'affirmation de
l'union entre la formule verbale et l'action ». La notion du réel
remplace celle de l'être lorsque l'affirmation devient réfléchie. Mais
le réel a des degrés divers, qui ne sont que divers degrés de croyance
caractérisés par divers sentiments régulations de l'action qui les
accompagnent. J. distingue le réel complet, le presque réel, le demi-
réel et le presque non réel. Une conduite correcte c'est celle qui
donne à nos représentations, à nos formules verbales une place con
venable dans cette hiérarchie du réel. Le déplacement vers le haut
ou vers le bas est un symptôme morbide.
Caractérisée par la croyance, l'hallucination n'est plus un phéno
mène isolé, mais un fait en connexion étroite avec d'autres symp
tômes morbides : idées prévalentes de l'obsédé, représentations symb
oliques, delusions du revendicateur, hallucinations rétrospectives
du persécuté. Tous présentent des degrés croissants de la croyance
exagérée, de là surréalisation. La croyance étant déterminée par des
sentiments régulateurs de l'action (« les croyances sont des actes,
des conduites intermédiaires entre la parole et les actions des
membres ») le trouble chez tous ces malades porte précisément sur
ces régulations qui augmentent la croyance d'une façon exagérée. Il
y a des paresses de la croyance, (maladies du doute) des horreurs de
la croyance (négation systématique), des triomphes de la croyance;
« quand la croyance bien réussie prend la forme la plus belle, la plus
décisive, celle que nous attribuons d'ordinaire à la perception. »
Mais ce qui rend l'hallucination très complexe, c'est qu'il y entre
en plus de cette surréalisation une objectwation intentionnelle, carac
tère essentiel de tous les délires d'influence.
(Ces deux articles font partie d'un ouvrage en préparation : Les
Délires d'Influence et les Sentiments Sociaux). A. R.-G. PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 473
710. — E. MINKOWSKI. — Le problème des hallucinations et le
problème de l'espace. — Evolution Psychiatrique, 2e série, 3, 1932,
p. 57-76.
A propos de l'observation d'un peintre présentant une psychose
hallucinatoire, entendant des voix, M. se livre à une analyse psychol
ogique, qui le conduit à admettre que l'halluciné se désocialise, et
superpose au monde réel, qui ne se trouve pas modifié, un autre
monde, dont l'esquisse se trouverait chez le normal dans ce que M.
appelle 1' « espace noir » pour le différencier de l'espace clair de nos
perceptions, où une profondeur vague peut se peupler de représent
ations. H. P.
711. — R. MOURGUE. — Neurobiologie de l'Hallucination (avec
lettre-préface d'HENRi Bergson). — In-8° de 416 pages. Bruxelles,
Lamertin, 1932. Prix : 65 francs.
Attaché depuis de nombreuses années au problème de l'hallucinat
ion, ayant trouvé très vite qu'il ne pouvait admettre le postulat
général d'une « intensification de l'image mentale »,

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