Organisation psycho-physiologique du travail - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 637-648
13 pages
Français

Organisation psycho-physiologique du travail - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 637-648

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
13 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 637-648
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 56
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Organisation psycho-physiologique du travail
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 637-648.
Citer ce document / Cite this document :
d) Organisation psycho-physiologique du travail. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 637-648.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6294APPLIQUEE 637 PSYCHOLOGIE
R COUVE. — Die Aaslese von Personal für statistische Arbeiten
[La sélection du personnel pour les travaux de statistique). — Ind.
Ps., II, 9, 1925, p. 277-279.
Le service statistique d'Etat a sélectionné son personnel à l'aide
de tests. On a emprunté à la technique employée par les chemins
de fer d'Etat pour la sélection des distributeurs de tickets et les ex
péditeurs de bagages les épreuves suivantes :
1° Complètement verbal ; 2° Mémoire des noms et des nombres ;
3° Barrage des chiffres ; 4° Attention diffusée ; 5° Calcul rapide ;
6° Test du tableau à tickets (On a ajouté d'autres tests) ; 7° Un test
de Bourdon avec présentation mécanique et réactions motrices ;
8° Mémoire des localisations spatiales (placer des nombres dans des
cases conformément à un modèle vu préalablement) ; 9° Triage des
cartes d'après plusieurs détails.
Sur 125 employés sélectionnés de cette manière, aucun ne s'est
montré mauvais dans le travail professionnel. Voici la comparaison
de la valeur professionnelle avec le rendement dans les tests :
Rendement dans, les tests
Valeur professionnelle
Coefficient de valeur Variation moyenne (moyenne)
1448 Très bons 191
Bons 1163 164
Passables 855 146
D. W.
d) Organisation psycho-physiologique du travail.
A.-W. KORNHAUSER. — How to study [Comment étudier). — The
University of Chicago Press, Chicago Illinois, 1925, pp. VI-43.
L'auteur qui est « assistant professor » de psychologie à l'Université
de Chicago, a réuni dans cette brochure quelques conseils à l'usage
des étudiants. 11 examine très rapidement les conditions générales
qui influent sur le travail mental : alimentation, sommeil, repos,
exercices physiques, etc.. pour s'arrêter plus longuement sur la
manière de lire, d'assimiler les matières nouvelles, de prendre des
notes au cours et de récapituler les connaissances acquises avant les
examens.
Présentées sous une forme très claire, bien ordonnées, ces indica
tions ne manqueront pas de rendre service à ceux à qui ils sont des
tinés. D'ailleurs il semble bien que ce petit fascicule répond à un
besoin réel : en une année, d'août 1924 jusqu'en août 1925 il a
connu six réimpressions 1 D. W. 638 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
méthode" izoutchenia professii. Sbornik pod redaktziiei Trudovoi
spilreina {Méthode active dans V étude des professions). — Recueil
dirigé par SPILREIN, N. K. R. I. Moscou, 1925, 176 p., in-8.
G.-O. GOLDBLATT et I.-N. SPILREIN. — Psikhologuitcheskaia
kvalifkatzia raboty multipelnoi telephonistki (Qualification psycho
logique du travail de la téléphoniste d'arrivée). — Moscou, 1925, 16 p.
Le recueil dirigé par Spilrein contient un article de ce dernier sur
les principes de sa méthode ; des analyses du travail relatives aux
professions suivantes : téléphoniste du départ, par S. -M. Keiler et
L.-I. Seletzkaia ; ouvrières du tissage, par O.-P. Kaufmann et
L.-M. Choub ; travaux dans la fabrication des lampes, par S. -G. Ryss
et U.-N. Khaltourina. Toutes ses études, ainsi que celle de Goldblatt
et Spilrein sur la profession de la téléphoniste d'arrivée, sont con
duites, d'après la méthode adoptée par Spilrein que nous avons
appelée « active » un peu par analogie avec « l'école active » et parce
que la traduction exacte : « Méthode de travail » prêterait à confusion.
Il s'agit en réalité d'une méthode basée sur le travail.
L'idée est celle-ci : pour bien analyser un travail, le psychotechnic
ien doit l'avoir pratiqué lui-même. C'est en travaillant qu'il arrivera
à saisir des détails psychologiquement importants et qui échappent à
celui qui se contente d'observer ce que font les autres. D'autre part,
ce don d'observation psychologique, on ne saurait l'exiger de la part
des professionnels ; c'est pourquoi les renseignements basés sur les
interrogatoires des ouvriers resteront nécessairement vagues. Le»
auto-observations des psychotechniciens, qui n'excluent d'ailleurs
pas les observations objectives, pourront être, au contraire, très
complètes si elles sont conduites méthodiquement. Spilrein recom
mande à ces chercheurs de rédiger à la fin de chaque journée d'apprent
issage, des notes sur le travail de la journée en général, sur les diff
icultés rencontrées et les progrès accomplis, sur les phénomènes de
fatigue et, enfin, sur les lacunes remarquées dans l'organisation du
travail et la technique de l'apprentissage.
Les collaborateurs dee Spilrein suivent fidèlement ces principes.
Ils décrivent d'abord très exactement en quoi consiste le travail, puis
cherchent à établir, d'après leurs notes, la liste des aptitudes qui
interviennent dans l'exercice du métier. Ils se servent volontiers du
questionnaire de Lipmann pour l'établissement des psychogrammes
des professions. Ainsi les psychotechniciens de Moscou espèrent
aboutir à une classification judicieuse des professions.
Le laboratoire psychotechnique du commissariat du peuple pour la
santé publique s'occupe à réuriir et à classer systématiquement tous
les renseignements relatifs à l'analyse psychologique des professions.
L'analyse du travail, conclut Spilrein, doit servir de base à la sélection
professionnelle aussi bien qu'à l'hygiène du travail.
Nous ne pouvons résumer ici les autres études dont nous avons
indiqué le sujet ; cela nous mènerait trop loin, car il faudrait énumérer
tous lestlétafls : il ne peut y avoir, à l'heure actuelle, dans une analyse
du travail autre chose que des détails, que des pierres isolées soigneu
sement cataloguées. Mais cette tâche préliminaire a un intérêt théo
rique et pratique incontestable.
Seulement, s'il est vrai qu'on connaît mieux ce qu'on a][fait soi- psychology: appliquée 639
même, et que, par conséquent, la méthode active a des avantages
incontestables, ne gagnerait-elle pas à être complétée par des méthodes
d'enregistrement, précises et objectives ? D.W.
S. WYATT. — The Machine and the Worker {La machine et l'ou
vrier). — Austr. J. of Psych., N° 2, 1925.
L'auteur, attaché au Bureau de recherches pour la fatigue indust
rielle (Londres), examine la situation créée par l'introduction de la
machine dans le travail humain, et les problèmes psychologiques que
cette situation soulève. On peut déplorer la mécanisation moderne et
la division toujours croissante du travail ; mais, à part les problèmes
de toutes natures que ces questions entraînent, il est intéressant et
utile d'examiner les problèmes psychologiques, d'un ordre plus res
treint, devant lesquels nous place cette situation de fait. Le trait le
plus frappant qui saute aux yeux d'un observateur impartial des
conditions industrielles est la disproportion entre les dispositions
générales de la machine et les caractères physiques de l'ouvrier qui
contrôle cette machine. Toutes les machines accomplissant le même
genre de travail sont généralement d'un type semblable, tandis que
les caractères physiques des ouvriers qui se servent de cette machine
sont évidemment très différents.
Du point de vue mécanique la machine peut être parfaite, mais
son auteur ne tient souvent pas assez compte des commodités de
l'ouvrier qui aura à se servir de cette machine : par exemple elle peut
obliger celui-ci à travailler dans une position incommode, qui
même devenir douloureuse, de sorte qu'il est obligé de quitter souvent
son travail sous un prétexte quelconque, et qu'il en résulte une
perte de temps et de rendement considérable. « Si dans une automobile
la place du conducteur était aussi incommode que la place d'un
ouvrier sur une machine, dit spirituellement l'auteur, les constructeurs
feraient vite faillite. Puisqu'on estime qu'il faut des sièges confor
table

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents