Organisation psychologique du travail. Questions de milieux, Eclairage, etc - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 746-756
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 746-756
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 37
Langue Français

Extrait

e) Organisation psychologique du travail. Questions de milieux,
Eclairage, etc
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 746-756.
Citer ce document / Cite this document :
e) Organisation psychologique du travail. Questions de milieux, Eclairage, etc. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 746-
756.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6495'
746 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
diverses questions qu'il soulève avec leurpour et leur contre, en insis
tant sur l'analyse des différents cas et en s'abstenant de tirer des
conclusions générales. Les règles du facile au difficile, de la partie
au tout, du rythme lent au rythme rapide ; les questions d'entraîn
ement général (éducation des aptitudes au lieu de l'apprentissage de
gestes professionnels, du contrôle objectif de l'apprentissage, du rôle
des intervalles de repos, de l'ordre des exercices (chez les télégraphistes
par exemple), de la découverte et de l'activité spontanée de l'ap
prenti, des facteurs qui stimulent l'apprentissage, de son organisa
tion économique et du rendement des méthodes,, — voilà la liste des
questions examinées. Il faut signaler notamment les réflexions judi
cieuses à propos de l'exercice fragmenté où R. montre que la mé
thode, excellente dans certains cas (exercice des passages difficiles
en musique par exemple) est souvent mauvaise parce que, en isolant
-artificiellement un élément qui fait partie d'un ensemble, elle le
déforme et n'atteint pas le but poursuivi. Comme exemples sont
cités certains essais récents de rationalisation. En Allemagne, on a
tenté, par exemple, d'apprendre à forger en exerçant séparément la
tenue du marteau, la graduation de la "force, la précision du mou
vement. D. W.
e) Organisation psychologique du travail.
Questions de milieux. Eclairage, etc.
961. — G. C. FERRARI. — Psicologia e Tecnopsicologia [Psy
chologie et Technopsychologie. — Rev. di psic, XXIII, 3, 1927, p.
117-124.
L'organisation scientifique du travail s'en est tenue le plus souvent
jusqu'à l'heure actuelle à l'étude du mouvement. Elle doi't s'élever
de plus en plus jusqu'à de la vie psychique du travailleur,
plus difficile c'est certain, infiniment plus utile aussi. Nous ne repro
cherons à F. que de placer ce principe parfaitement rationnel sous
l'égide des « géniales intuitions de Taylor » et de proposer de pousser
l'œuvre de celui-ci jusqu'en ses ultimes conséquences : < es consé
quences en effet sont l'épuisement1 rapide de l'ouvrierconsidéréd'un
œil indifférent par l'employeur. La cause principale de la résistance
éprouvée actuellement par des techniciens du travail à faire pénétrer
leurs méthodes bienfaisantes à l'usine et à l'atelier provient préc
isément de ce que l'ouvrier confond à tort taylorisme et organisation
rationnelle du travail. Il serait regrettable de voir cette confusion
reproduite sous l'autorité de la signature d'un homme de science
de la valeur de C. Ferrari. M. F.
962. — BRIEGER. — Wirkungen der technischen Möglichkeiten
der physiologischen Rationalisierung [Effets de la rationalisation
du travail. Possibilités d'une rationalisation physiologique). — Bei
hefte zum Zentralblatt für Gewerbhygien etc., 7, 1927, p. 75-79
Aux critiques qui reprochent aux méthodes américaines de ratio
nalisation du travail l'usure de la main-d'œuvre, la détérioration
<du travailleur, l'auteur oppose quelques statistiques probantes. GÉNÉRALES INDUSTRIELLES ET SOCIALES 747 APPLICATIONS
La durée de vie escomptée par une grande société d'assurances amér
icaine se trouve de 3 ou 4 années plus élevée en 1924 qu'en 1921. Aux
usines Ford l'instabilité de la main-d'œuvre a été en 1924 plus de
15 fois inférieure à ce qu'elle était en 1923. D'autre part, B. se refuse
à méconnaître l'importance des méthodes physiologiques, plus exactes
que les méthodes psychologiques, plus fines que les mesures de ren
dement, et qui permettent de considérer une fonction isolée. Alors
même qu'elles seraient insuffisantes pour l'étude des cas individuels
«Iles peuvent — l'auteur cite des exemples -*- contribuer efficac
ement à l'amélioration des conditions et des méthodes de travail.
A. B.-F.
963. — H. RUPP. — Zur Psychologie der Fliessarbeit [Surlapsy-
chologiedu travail à la chaîne) — Psychot. Z., II, 6, 1927, p. 116-178.
Le travail à la chaîne montre une augmentation considérable
du rendement. Pour en établir les causes et les effets il faut le com
parer au travail en série sans chaîne. Il apparaît alors que ce qui
caractérise le travail à la chaîne au point de vue psychologique, c'est
d'abord le fait que l'ouvrier est entraîné par un rythme qui lui est
imposé. Mais il y a encore un fait capital et généralement négligé :
-c'est le changement de la structure sociale du travail : l'ouvrier est
solidaire de l'équipe et s'il ralentit il arrête le du voisin ; en
outre, bien que faisant lui-même toujours une petite partie du tra
vail, il voit la pièce passer par toutes les étapes de fabrication et
parfois s'achever sous ses yeux. Ces faits expliquent l'efficacité du
travail à la chaîne.
On aurait tort de supposer que l'augmentation de la production
«st liée nécessairement à une plus grande usure des forces de l'ouvrier.
L'usure dépend, non pas du rendement, mais de l'effort fourni, de
l'énergie dépensée. Dans le travail à la chaîne l'effort diminue, parce
que le rythme est imposé ; cette contrainte est un stimulant qui
facilite le travail, en le rendant automatique, en déchargeant l'ou
vrier du souci d'organiser lui-même sa tâche. C'est ainsi que dans les
■courses par équipes, l'entraîneur fournit un effort beaucoup plus
•considérable, bien que le travail physique soit le même chez tous les
compagnons. On pourrait se demander, s'il est légitime de suppri
mer ainsi tout souci personnel d'organisation, tout effort mental.
Mais tels qu'ils se produisent dans le travail en série où l'ouvrier
choisit lui-même son rythme, ils ne sont pas un avantage réel. R.a eu
l'occasion d'observer sur lui-même que lorsque des travaux simples
(travaux de bureaux) étaient strictement réglés et se déroulaient
automatiquement, loin de se sentir contraint, il se sentait plus libre,
la suite des gestes automatisés se déroulant avec facilité et provo
quant un sentiment de satisfaction.
Dans le cas du travail à la chaîne, le facteur social du travail en
■commun contribue en outre à stimuler puissamment le travail.
C'est un cas d'espèce que de déterminer la mesure dans laquelle
il est permis d'utiliser ces stimulants et de savoir comment établir
un rythme optimum. D. W.
»64. — TH. VALENTINER. — Arbeitspsychologische Feststel- 748 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
langen bei Kindern und Jugendlichen (Constatations relatives à la
psychologie du travail cher, les enfants et les adolescents). — Z. f. ang.
Ps., XXIX, 4-5, 1927, p. 337-374.
Le psychologue et le maître d'école ou d'atelier peuvent et doivent
collaborer pour aboutir à un meilleur équilibre dans le travail des
enfants. V. qui dirige un institut d'orientation professionnelle à
Brème, cherche à pénétrer dans le milieu scolaire et dans l'atelier
d'apprentissage et rapporte sur la disposition rationnelle des bancs
dans la classe, l'adaptation du travail aux possibilités individuelles
des enfants, l'appréciation de leurs méthodes de travail et de leurs
attitudes, enfin, sur l'étude des facteurs extra-scolaires qui influent
sur le travail à l'école, de,s remarques souvent judicieuses qui, malheu
reusement, se prêtent mal à un résumé. D. W.
965. — E. SACHSENBERG. — Ergebnisse wissenschaftlicher
Forschung auf dem Gebiet der Ermüdung und ihre Anwendbarkeit
auf die Praxis (Données de la recherche scientifique sur la fatigue
et leur application). — Beiheft z. Zentralblatt für Gewerbhy-
gien und Unfallverhütung, 7, 1927, p. 46-65.
Se plaçant au point de vue industriel, l'auteur passe en revue les
tests physiologiques et psychologiques proposés jusqu'ici pour me
surer la fatigue et les écarte

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