Passages réticulaires, acteurs et grammaire de la domination - article ; n°4 ; vol.36, pg 705-724
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Description

Revue française de sociologie - Année 1995 - Volume 36 - Numéro 4 - Pages 705-724
Harrison С. White : Netzübergänge, Aktoren und Grammatik der Beherrschung.
Getrennte Netze sind soziale Realisierungen in Form von Verbindungen zwischen verschiedenen kulturellen Gebieten, die ihrerseits erstarrte Schnitte der Aktionsorte sind. In diesem Aufsatz wird eine Näherung des soziokulturellen Prozesses erstellt, als Übergänge zwischen Netztypen deren Aktoren Unterprodukte sind. Es werden die verwirrten Beziehungen des Sozialen als Netz mit dem Kulturellen als « Domän » in der Definition des Umfeldes unterstrichen. Der Diskurs entsteht aus Beherrschungsstrukturen und erzeugt sie in solchen Prozessen, wobei er die Grammatik als Spur produziert.
Harrison C. White : Network switches, actors and domination grammar.
Distinct networks are social realizations, in types of tie, of different cultural realms as cross-sectional snapshots of some locale of action. I build here a view of socio-cultural process as switches between types of networks, with actors of all scopes being shaped as byproducts. Discourse both comes from and engenders structures of domination within such process, yielding grammar as a trace.
Des réseaux distincts sont des réalisations sociales, sous forme de relations, différents domaines culturels, eux-mêmes coupes figées de lieux d'action. On ici une approche du processus socio-culturel comme passage entre types de dont les acteurs sont des sous-produits. On insiste sur les relations inextricables social comme réseau avec le culturel comme « domaine » dans la définition du contexte. Le discours provient de structures de domination et les engendre dans de tels processus, produisant la grammaire comme trace.
Harrison С. White : Redes de pasages, actores y grámatica de la dominación.
Las distintas redes de las realizaciones sociales, cortadas ellas mismas de los sitios fijos de la acción aparecen bajo la forma de relaciones, en los diferentes dominios culturales. Aqui se construye una aproximación del proceso socio-cultural como pasage entre los tipos de redes de los cuales los actores son los sub-productos. Se insiste sobre las relaciones intrincadas de la red social con lo cultural como « dominio » en la definición del contexto. El discurso de las estructuras de dominación viene engendrado en esos procesos, produciendo la grámatica como huella.
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Harrison C. White
Passages réticulaires, acteurs et grammaire de la domination
In: Revue française de sociologie. 1995, 36-4. pp. 705-724.
Citer ce document / Cite this document :
White Harrison C. Passages réticulaires, acteurs et grammaire de la domination. In: Revue française de sociologie. 1995, 36-4.
pp. 705-724.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1995_num_36_4_4425Zusammenfassung
Harrison С. White : Netzübergänge, Aktoren und Grammatik der Beherrschung.
Getrennte Netze sind soziale Realisierungen in Form von Verbindungen zwischen verschiedenen
kulturellen Gebieten, die ihrerseits erstarrte Schnitte der Aktionsorte sind. In diesem Aufsatz wird eine
Näherung des soziokulturellen Prozesses erstellt, als Übergänge zwischen Netztypen deren Aktoren
Unterprodukte sind. Es werden die verwirrten Beziehungen des Sozialen als Netz mit dem Kulturellen
als « Domän » in der Definition des Umfeldes unterstrichen. Der Diskurs entsteht aus
Beherrschungsstrukturen und erzeugt sie in solchen Prozessen, wobei er die Grammatik als Spur
produziert.
Abstract
Harrison C. White : Network switches, actors and domination grammar.
Distinct networks are social realizations, in types of tie, of different cultural realms as cross-sectional
snapshots of some locale of action. I build here a view of socio-cultural process as switches between
types of networks, with actors of all scopes being shaped as byproducts. Discourse both comes from
and engenders structures of domination within such process, yielding grammar as a trace.
Résumé
Des réseaux distincts sont des réalisations sociales, sous forme de relations, différents domaines
culturels, eux-mêmes coupes figées de lieux d'action. On ici une approche du processus socio-culturel
comme passage entre types de dont les acteurs sont des sous-produits. On insiste sur les relations
inextricables social comme réseau avec le culturel comme « domaine » dans la définition du contexte.
Le discours provient de structures de domination et les engendre dans de tels processus, produisant la
grammaire comme trace.
Resumen
Harrison С. White : Redes de pasages, actores y grámatica de la dominación.
Las distintas redes de las realizaciones sociales, cortadas ellas mismas de los sitios fijos de la acción
aparecen bajo la forma de relaciones, en los diferentes dominios culturales. Aqui se construye una
aproximación del proceso socio-cultural como pasage entre los tipos de redes de los cuales los actores
son los sub-productos. Se insiste sobre las relaciones intrincadas de la red social con lo cultural como «
dominio » en la definición del contexto. El discurso de las estructuras de dominación viene engendrado
en esos procesos, produciendo la grámatica como huella.R. franc, sociol. XXXVI, 1995, 705-723
Harrison С. WHITE
Passages réticulaires, acteurs
et grammaire de la domination*
RÉSUMÉ
Des réseaux distincts sont des réalisations sociales, sous forme de relations, de
différents domaines culturels, eux-mêmes coupes figées de lieux d'action. On construit
ici une approche du processus socio-culturel comme passage entre types de réseaux
dont les acteurs sont des sous-produits. On insiste sur les relations inextricables du
social comme réseau avec le culturel comme « domaine » dans la définition du contexte.
Le discours provient de structures de domination et les engendre dans de tels processus,
produisant la grammaire comme trace.
Les sciences socio-culturelles ont enfin un choix axiomatique du fait
de l'élaboration récente du réseau social comme représentation. L'attention
peut se déplacer de la «personne» ou de Г «âme» à la «relation». En
trente ans, le «réseau» est passé de la métaphore au modèle analytique
de la structure d'un espace social construit par des relations (Wellman et
Berkowitz, 1989). Pendant cette même période, une certaine attention au
domaine culturel a été introduite en analyse de réseau, par le biais de la
superposition de différents types de liens, comme dans l'analyse des block-
models (Boyd, 1991 ; Pattison, 1993) ou dans des applications de la théorie
mathématique des digraphes (Hage et Harary, 1994). Les résultats, aussi
bien dans l'espace social que culturel, sont rassemblés en un éventail de
plus en plus large de combinaisons statistiques (Hubert et Arabie, 1988 ;
Wasserman et Faust, 1994).
Cependant, l'action et la culture restent encore trop étrangères aux
études de réseaux (Brint, 1992; Emirbayer et Goodwin, 1994) à quelques
exceptions près (Bott, 1957; Breiger, 1990; Burt, 1992; Padgett et Ansell,
* Je remercie les participants du sémi- Poros, Valli Rajah, Robert Remez, Allan Se-
naire « Langage et culture », du Center for gai, Robert Shapiro, Charles Tilly, Masako
the social sciences : James Carey, Michael Watanabe, mes collègues Herbert Gans et Al-
Delli Carpini, Peggy Davis, Mustafa Emir- Ian Silver, ainsi que Laurie Essig, David Gib-
bayer, Miki Hasegawa, Jo Kim, Michael son et en particulier Holly Raider du
Mulhaus, Jeffrey Olick, Shepley Orr, Maritsa Département de sociologie.
705 Revue française de sociologie
1993; White, 1961), de sorte que la contribution de la théorie des réseaux
à la sociologie générale reste encore à développer. Dans cet article, je
souhaite détourner l'attention de la structure vers des processus socio
culturels consistant en identité et contrôle se poursuivant l'une l'autre au
travers de réseaux et d'idiomes culturels (White, 1992).
Dans cette perspective, le processus socio-culturel et les réseaux de re
lations s'engendrent mutuellement, comme ils engendrent des attributs
d'acteurs (Me Adam et Paulsen, 1993). La personne est en germe dans un
tel processus comme un lien est en germe dans un réseau en tant qu'espace
social. L'analyse socio-culturelle ne rejoint son propre espace qu'en met
tant l'accent sur les processus, comme l'a noté DiMaggio (1994, p. 226;
voir aussi White, 1993, chap. 2 et 4). Tout comme les espaces sociaux
sont induits comme contextes à partir de la connectivité entre liens dans
des réseaux, les espaces-temps culturels devraient être induits comme des
contextes à partir de la connectivité entre signaux - à savoir du discours
s'énonçant dans des domaines multiples. Cet article nous conduit à la so
cio-linguistique et à la psycho-linguistique comme lieux d'explorations et
de tests empiriques.
On ne s'étonnera pas que je porte une attention particulière à la litt
érature anglaise récente, bien qu'il faille réintégrer la place des contribu
tions françaises dans ce domaine (par exemple, Meillet, 1958, sur la
grammaticalisation). Je résisterai cependant à la multiplication des réfé
rences illustratives car je souhaite me consacrer aux idées. On commencera
par rendre compte de processus en termes de passages d'un réseau à l'au
tre (1) comme unités de base. Cette présentation qui détourne l'attention
de l'architecture de réseau au bénéfice des transitions dans le discours
reviendra ensuite vers l'analyse de réseaux synchronique en s'intéressant
à la manière dont se forment les acteurs.
Les passages d'un réseau à l'autre
«Zapper» d'un canal de télévision à l'autre, puis à un troisième, puis
retourner au premier, semble être une expérience individualiste de la vie.
Vous pouvez commencer avec un jeu télévisé, puis vous avez le choix
entre un programme sur les ours polaires en Sibérie ou un vieux film de
(1) Note du traducteur: nous traduisons sein d'une population donnée, sans changer
le terme network switch par «passage réticu- de population. L'idée du network switching
laire » ou «passage d'un réseau à l'autre». est liée à la superposition de plusieurs ré-
II me semble que le terme passage traduit - seaux (par exemple de conseil, de collabora-
mieux que transition, changement, déplace- tion, etc.) dans une même population,
ment ou glissement - l'idée de l'auteur selon superposition étudiée par l'auteur au début
laquelle l'acteur peut changer de réseau au des années 1970.
706 Harrisson C. White
pirates, etc. A mesure que l'on «zappe», nos perceptions passent comme
par magie d'un monde à l'autre.
On perçoit souvent la société et la culture environnantes comme une
suite de mondes distincts, et les passages de l'un à l'autre comme disjoints
et arbitraires. Le « zapping » offre une image de ces mouv

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