Perception des formes et des objets - compte-rendu ; n°1 ; vol.62, pg 152-157
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 152-157
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 13
Langue Français

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Perception des formes et des objets
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 152-157.
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Perception des formes et des objets. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 152-157.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_1_7192ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 152
Perception des formes et des objets.
Piaget (J.), Rutschmann (').), Matalon (B.). — Nouvelles mesures
des effets de centration en présentation tachistoseopique. — Arch.
de Psychol., 1959, 37, 140-165.
Les auteurs se proposent l'influence de 3 facteurs : le degré d'excent
ricité, la durée d'exposition et la répétition des mesures, sur l'effet
de centration ou surestimation de l'élément fixé par rapport à l'élément
non fixé. L'expérience consiste à mesurer, en vision tachistoseopique,
un point d'égalisation subjective entre un segment de droite situé au
point de fixation et un autre segment de droite. Deux moyens ont été
utilisés pour faire varier le degré d'excentricité du segment périphérique
par rapport au central : 1) L'écart entre les traits demeure constant mais
la distance entre le sujet et le stimulus varie ; 2) La distance sujet-
stimulus demeure constante mais l'écart entre les 2 segments varie.
Dans le 1er cas, plus le sujet est loin, moins l'excentricité (mesurée par
la valeur angulaire de la distance qui sépare les centres des segments à
comparer) est grande. Les résultats obtenus avec cette méthode montrent
bien le rôle du facteur topographique dans l'effet de centration. Un
segment central de 73 mm est surestimé de 36 % (moyenne de 53 sujets)
par rapport à un segment périphérique, la distance sujet-écran étant
de 60 cm, l'excentricité de 17° 08'. Cette surestimation diminue en
même temps que l'excentricité, passant de 36 % pour une distance
de 60 cm à 17,5 % pour une distance de 120 cm.
Dans les expériences sur le rôle de la durée de présentation, on
retrouve l'existence d'un maximum temporel, comme dans l'étude des
illusions optico-geométriques. La surestimation du segment fixée est
maxima pour un temps de présentation de 0,1 s, chez l'adulte, quand les
différentes durées sont présentées aux mêmes sujets. Quand l'erreur est
mesurée sur des sujets différents pour chaque durée, elle diminue régu
lièrement de 0,01 s à 0,8 s et au-dessus.
Certains sujets ont répété, dans la même journée, deux ou même
trois fois l'expérience. Cette répétition a entraîné une diminution de
l'effet de centration. Une diminution du même ordre apparaît lorsque
l'expérience est reprise non pas immédiatement, mais après un certain
laps de temps.
Les résultats sont discutés et interprétés en fonction du modèles
probabiliste des rencontres et des couplages de Piaget.
E. V.
Maheux (M.), Towsend (J. C), Gresock (C. J.). — Geometrical
factors in illusions of direction (Les facteurs géométriques dans les
illusions de direction). — Amer. J. Psychol., 1960, 73, 535-543.
Les auteurs se proposent de montrer que le facteur gestaltiste de
direction peut expliquer l'existence de certaines illusions optico-géomé-
triques. Pour cela ils font varier systématiquement la longueur des
segments ou l'angle qui forme une oblique avec deux horizontales LA PERCEPTION 153
parallèles qu'elle joint (figure de Zöllma modifiée). Ils utilisent un
un appareil à ajustement formée essentiellement de 3 disques concent
riques dont deux sont fixes et le 3e, l'intermédiaire, est mobile. Le
disque intérieur porte la figure : deux traits horizontaux, joints par une
ligne oblique ; le disque intermédiaire porte, sur un de ses diamètres,
deux longues tiges. Quand ce disque est bougé, les tiges balaient la
surface du 3e disque, sur le bord duquel se trouve une échelle graduée.
La tâche du sujet est de faire mouvoir le disque intermédiaire jusqu'à ce
que les tiges lui paraissent dans le prolongement de la ligne oblique de la
figure, le décalage entre les prolongements apparent et réel donne une
mesure de l'erreur.
Dans une première expérience, les auteurs étudient l'influence de la
longueur des segments. Pour cela ils mesurent l'erreur commise sur
12 figures dans lesquelles l'angle formé par l'oblique et les horizontales
garde une valeur constante de 15°, alors que ces lignes : oblique et
horizontales prennent différentes valeurs, de 1,5 à 40 mm pour l'oblique,
de 5 à 65 mm pour les horizontales, de telle sorte que la proportion entre
ces deux sortes d'éléments demeure constante. Chaque sujet fait
10 mesures d'ajustement pour chaque figure en vision monoculaire.
L'erreur commise évolue en fonction inverse de la longueur des
segments, l'équation de la courbe est du second degré.
Dans une deuxième expérience, la longueur des segments demeure
la même sur toutes les figures, l'angle formé par l'oblique et les horizont
ales varie entre 10 et 70°. L'erreur est une fonction linéaire inverse
de la grandeur de l'angle. Les courbes obtenues dans ces deux expé
riences sont très belles et montrent bien l'influence des tailles des
divers éléments de la figure sur l'erreur perceptive, mais ne démontrent
pas que le principe de direction soit la seule et même la meilleure inter
prétation théorique des résultats obtenus.
B. V.
Kristof (W.). — Ein Umschlag der Heringschen Täuschung bei
Abwandlung der Vorlage (Inversion de l'illusion de Hering par suite
d'une modification de la situation). — Z. exp. angew. Psychol.,
1960, 7, 68-75.
Lorsqu'un faisceau de droites qui convergent vers un même point A
est coupé transversalement par une droite D, cette dernière apparaît
incurvée, du côté opposé au point de convergence ; autrement dit,
la concavité se trouve du même côté que le point de convergence du
faisceau. C'est l'illusion de Hering (1861).
L'auteur montre que cette illusion ne se produit que lorsque la
droite D est proche du point de convergence A. Si on augmente la dis
tance entre A et D, l'illusion disparaît (la droite D apparaît rectiligne),
puis, si cette distance est encore accrue, l'illusion est inversée : la
droite D apparaît convexe du côté du point A.
L'auteur explique ces variations de l'illusion par des changements 154 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dans les effets de perspective, provenant d'une modification du cadre
de référence et particulièrement de la plus ou moins grande proximité
apparente de l'horizon matérialisé ici par le point de convergence A.
S. E.
Klemmer (B. T.). — The perception of all patterns produced by
a seven-line matrix (Perception de l'ensemble des configurations
produites par une matrice de sept segments). — J. exp. Psychol,
1961, 61, 274-282.
L'article rapporte les résultats de deux expériences consistant à
reproduire des configurations linéaires après présentation tachistosco-
pique. Les patterns sont choisis au hasard parmi toutes les combinaisons
possibles des 7 segments d'une matrice formée de deux carrés accolés
et ayant la forme d'un 8. La précision de la reproduction est mesurée
par le nombre de segments exacts, le nombre de configurations repro
duites correctement, et la quantité d'information transmise. Le résultat
le plus important est que les lettres et chiffres arabes sont, contrairement
à ce que laisse attendre l'effet de familiarité, à peine mieux reproduits
que les figures sans signification. Les facteurs formels sont de ce point de
vue beaucoup plus importants que la familiarité : ainsi les configurations
continues sont mieux perçues que celles qui ne le sont pas ; les figures
symétriques et celles dont les segments forment un ensemble fermé ont
un avantage sur les autres, de même que celles qui sont jugées signifi
catives. On trouve une corrélation de .47 entre la facilité de perception
et le nombre d'associations suggérées aux sujets par les différentes
configurations. La quantité moyenne d'information transmise par
sujet est de 9,6 bits quand le sujet doit reproduire les 4 figures présentées
à la fois, mais la quantité d'information perçue telle qu'elle peut être
estimée quand on demande au sujet de reproduire une seule figure
est de 17

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