Phénomènes intellectuels. Pensée et attitudes mentales - compte-rendu ; n°1 ; vol.23, pg 488-495
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Description

L'année psychologique - Année 1922 - Volume 23 - Numéro 1 - Pages 488-495
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1922
Nombre de lectures 16
Langue Français

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IX. Phénomènes intellectuels. Pensée et attitudes mentales
In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 488-495.
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IX. Phénomènes intellectuels. Pensée et attitudes mentales. In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 488-495.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1922_num_23_1_29833488 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
E. GOBLOT. — Analyse d'un rêve. — R. Ph., 47e A., 1-2, 1922,
p. 125-134.
L'auteur rappelle les fortunes diverses de l'hypothèse qu'il avait
émise en 1896, que les rêves dont on se soucient n'appartiennent pas
à la période de sommeil, mais à la phase de réveil, hypothèse qu'il
considère comme très probable.
A l'occasion d'un rêve communiqué par Egger en 1897 (rêve de
sa fille alors âgée de 12 ans"), il détermine les caractères de la vie
mentale du rêve et de la veille. Ce qui caractérise la veille, c'est la
répartition des états de conscience de la « pensée pensée » par la
« pensée pensante » en trois groupes ; perceptions, images, souvenirs
(présent, absent, passé), et cela fait défaut dans le sommeil. Le réveil,
c'est la période pendant laquelle la pensée pensante rentre en fonc
tion, et, dès lors, le rêve dont on se souvient c'est « la pensée qui se
réorganise », c'est-à-dire les images présentes. Et, une fois la distinc
tion faite des trois groupes, on est réveillé. Des rêves identiques sont
possibles au milieu du sommeil, mais faute de l'organisation par la
pensée pensante, on ne s'en souvient pas.
H. P.
MARCEL DEAT. — L'interprétation du rythme du cœur dans cer
tains rêves. — J. de Ps., XVIII, 7, 1921, p. 555-557.
Trois exemples de rêves au cours d'une fatigue physique avec
perturbation du rythme cardiaque, et où les, images du rêve sont
commandées par les battements cardiaques (dialogue de discussion,
avec alternance des discours ; défilé de bandes de papier comportant
des images alternatives de militaires valant 2 points et de civils va
lant un point avec égalité des points des bandes ; apparitions et dis
paritions oscillatoires d'une sphère dont la pensée cherche à s'em
parer).
A propos de ces observations, l'auteur fait quelques réflexions
un peu obscures sur le rapport des divers plans de conscience.
H. P.
IX. — Phénomènes intellectuels. Pensée et attitudes
mentales
J. M. BALDWIN. — Le médiat et l'immédiat. — (Traduction Phi-
lippi). — In-8 de 324 pages. Paris, Alcan, 1921.
Ce volume est la traduction du troisième et avant- dernier tome
du grand ouvrage de Baldwin sur la logique génétique, intitulé
« Thought and Things » et dont les deux premiers tomes ont été déjà
publiés en français (La pensée et les choses : Logique fonctionnelle, en
1908 ; Théorie génétique de la Réalité : Le pancalisme, en 1918).
Il n'est pas possible de rendre compte utilement d'un livre —
d'ailleurs autant métaphysique que psychologique — qui fait 'PHENOMENES INTELLECTUELS 489
partie d'un ensemble extrêmement riche et complexe, et dont la
pensée s'enveloppe d'une forme souvent un peu obscure, à cause de
l'emploi de nombreux néologismes.
En ligne générale, Baldwin cherche à pénétrer le sens et le méca
nisme des « réalités », du point de vue de la connaissance et de la pra
tique (de la vérité et de la valeur ou du bien) : II y a deux catégories
de réalités, selon lui : les réalités « immédiates » dans lesquelles il y a
référence d'une expérience à quelque chose qui n'est pas elle (et telles
sont les réalités de connaissance ou d'imagination), et des réalités
immédiates, sans référence aucune, qui sont les réalités de contemp
lation. Or F « immédiateté » permettrait seule d'atteindre la réalité
véritable, dans la contemplation esthétique. Le beau serait le vrai,
dans toute l'acception du terme, d'où l'expression de « pancalisme »
donnée par Fauteur à sa théorie générale (Tô xaXôv irSv).
Des données psychologiques intéressantes se trouvent d'ailleurs
impliquées dans l'exposé général de cette thèse philosophique qui
cherche à faire disparaître le dualisme de la connaissance, en unissant
dans Fart la sphère intellectuelle et la sphère affective, les deux
sphères de « référence » créant les réalités médiates de la réaction de
la valeur.
H. P.
ANDRÉ CRESSON. — Les réactions intellectuelles élémentaires. —
In-16 de 153 pages. Paris, Alcan, 1922.
La réaction intellectuelle élémentaire, c'est essentiellement, pour
Fauteur, le raisonnement analogique inconscient, forme primitive,
décelable chez l'animal, de la pensée rationnelle, et que l'on trouve
chez l'homme dans bien des opérations mentales, en particulier dans
la perception. Il s'agirait là d'un réflexe intellectuel, à signification
vitale.
Mais, en réalité, cette réaction analogique, dite intellectuelle, se
superpose au schéma des réflexes conditionnels, et l'expression de
« raisonnement » n'est peut-être pas très adéquate. Le raisonnement
peut être dérivé de tels processus élémentaires, mais n'est pas
compris dans ces processus.
La notion du raisonnement inconscient, intervenant dans la per
ception par exemple, représente une forme de l'incarnation organique
de l'intellectualisme dont Cresson ne s'est pas dégagé.
H. P.
REVAULT D'ALLONNES. — Les schemes présentés par les sens. —
R. Ph., 46e a., 11-12, 1921, p. 316-343.
Il y a, dit l'auteur, des « instantanés psychiques, des abrégés comp
lexes vécus en une seconde qui demanderaient une demi heure pour
être détaillés, et qui sont l'équivalent banal des rêves dits instantanés
dont on a cru à tort qu'ils constituaient un phénomène exceptionnel.
C'est que les souvenirs ne sont pas éparpillés dans la mémoire mais
sont organisés, et forment des systèmes, des complexes abréviatifs,
les « schémas ».
« Mon aperception éveillée, mon aperception endormie, ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 490
cadre d'un grand scheme jeté subitement, täte ; et en un court ins
tant, elle reconnaît à tâtons, deux ou trois moindres schemes, mné
moniques, dont une parcelle seule émerge, et qui, quant à eux,
demeurent presque totalement enfouis dans l'ombre ».
D'une psychologie ignorante des schemes, « nominaliste et ima-
gière », « il y a longtemps que nous n'avons plus beaucoup à attendre »,.
déclare R. d'Allonnes, qui, après avoir examiné aperception, juge
ment, concept et raisonnement, réunit quelques « faits et principes »
relatifs aux schemes présentés par les sens :
I. Les sens présentent à la fois des complexes circonstanciés et des
abrégés, « par suite d'un dépouillement matériel des apparences ».
II. Un écran amortisseur interposé donne, même à une explora
tion attentive, une simplification matérielle.
III. Les impressions d'un objet atteignant une partie peu sensible
des organes des sens fournissent une simplification.
IV. Un complexe circonstancié est encore un scheme par rapport
à un complexe « plus minutieusement circonstancié ».
V. Il y a des intermédiaires présentés par les sens entre complexes
très circonstancié et très épuré.
VI. L'intelligence sensorielle perdrait, loin d'y gagner, à ce que-
toute la rétine eût la sensibilité du centre, toute la peau, la sensibilité
de la pulpe des doigts (car elle y perdrait des schemes).
VII. (Loi des degrés schématiques sensoriels). « Dans une série
graduée d'apparences de plus en plus circonstanciées,
chacune de ces apparences occupe un degré du schématisme ; et les
degrés du schématisme sensoriel sont définissables par rapport au
seuil de la sensibilité, autrement dit par rapport au minimum per
ceptible. »
VIII. — Pour l'étude de la loi, une instrumentation appropriée
permettrait de reproduir

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