Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 900-916
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 900-916
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 31
Langue Français
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Extrait

X. Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 900-916.
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X. Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 900-916.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29954900 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de caractères particuliers, surtout objectifs ; l'attitude est ici plutôt
critique et dubitative qu'affective et spontanée.
Ces trois attitudes correspondent à des différences individuelles,
mais sont aussi en rapport avec l'âge des sujets. La première est fr
équente à 8 ans ; les garçons de 12 ans adoptent fréquemment la
troisième. D'une façon générale, l'impression globale joue dans ces
sortes de jugements un rôle plus grand que ne le ferait croire l'expli
cation donnée après coup par le sujet, qui est obligé d'analyser et
grossit l'importance des éléments les plus faciles à traduire par le
langage. P. G.
1408. — K. LISSER. — Die Entspannung von Bedürfnissen durch
Ersatzhandlungen (La détente des besoins par des actes substitués).
— Ps. Forsch., XVIII, 1933, p. 218-250.
Les élèves de Lewin continuent leurs études des actes inte
rrompus, qui laissent subsister une tension spécifique en vertu de
laquelle les actes seront souvent repris spontanément. Si, après
l'interruption d'une première tâche, on en prescrit une seconde
qui puisse être considérée comme un substitut de la première, la
tension sera-t-elle amoindrie ?
Six types d'épreuves sont choisis : construction d'une figure en
mosaïque, pliage d'une feuille de papier, modelage, puzzle, énigme,
traduction. On compare le nombre des reprises spontanées, selon
que l'acte interrompu a été remplacé par un acte tout différent ou
par un acte analogue au premier ; dans ce second cas, il y aura encore
lieu de distinguer les cas où le deuxième acte est plus facile ou moins
facile que le premier. Le nombre des reprises est moindre quand les
deux actes sont semblables, sans être identiques ; cette ressemblance
est la condition essentielle de leur valeur de substitution, mais, il
s'agit ici de la ressemblance interne, qui dépend de la signification
attribuée à l'acte par le sujet. Le degré de difficulté intervient en
second lieu ; toutes choses égales d'ailleurs, une tâche difficile a plus
de valeur de substitution qu'une tâche facile ; la réussite d'un acte
facile n'est efficace sur le besoin que si le niveau des prétentions du
sujet a été abaissé par ses échecs. P. G.
1409. — M. SCHACHTER. — Maladie nerveuse organique et créa
tion littéraire. — An. Méd.-ps., XIV, I, 1933, p. 498-501.
A la suite d'une hémiplégie traumatique se développe chez un
sujet qui n'avait jamais manifesté de dispositions littéraires, un
véritable talent de romancier et de poète. Ce malade en était arrivé
à nier l'existence de son infirmité malgré l'impotence qui en résul
tait. L'A. voit dans ce double fait une réaction de compensation.
H. W.
X. — Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique1
1410. — P. LANDSBERG. — L'homme et le langage. — R. phil.,
mars-avril 1933, p. 217-251.
Le langage est un fait spécifiquement humain, une fonction spi-
1. V. aussi les n08 333, 338, 713, 766, 1877, 1878. LANGAGE 901 PHONATION.
rituelle, un mode d'existence. En parlant, j'accomplis une opéra
tion qui modifie mon état intérieur, le transformant -en un objet; je
crée donc un univers. Le discours et la compréhension du discours
sont essentiellement différents d'une simple expression et d'une
compréhension expressive par contagion : ils procèdent d'une inten
tion spirituelle. Outre cette fonction générale, le langage comporte deux
fonctions particulières, conséquences de la première : la désignation
et la détermination. Le discours a pour objet « l'être de quelque chose
saisie comme telle », et dans cette opération on peut considérer comme
équivalents le « de quelque chose » de la désignation d'une part, et,
d'autre part, le « saisie comme telle » de la révélation. Seul un être
qui a un univers et qui crée un univers peut avoir quelque chose à
dire à un autre être pour qui ce même univers existe. Mais, si le lan
gage est ainsi social, il ne dérive nullement de la nature grégaire de
l'homme ; il est, au contraire, corrélatif de son individualisation.
Toutefois, l'intériorisation du langage est un fait secondaire ; la
soeiabilité est antérieure à la solitude, laquelle était intolérable pour
l'homme primitif. Enfin, si le langage, universel, est une fonction
universellement humaine, les langues, diverses, répondent chacune
au devenir d'un groupe humain, qui les modèle. Une génération
nouvelle crée ou peut créer un univers nouveau.
On ne contestera guère à l'auteur ces affirmations, mais on y
discernera difficilement ce qu'il appelle « ma théorie ». Faut-il la
chercher dans les définitions qu'il donne du signe et dans les diff
érences qu'il prétend établir entre les signes et le langage ? Le signe,
affirme-t-il, est au-dessous et au-dessus du langage. Il est dans le
monde de l'expression immédiate, vitale : tout ce qui vit peut « nous
parler ». Et il est, d'autre part, dans le monde « déshumanisé » des
sciences. Dans l'un comme dans l'autre cas, il ne révèle rien de
nouveau. Au contraire, le langage est révélation : le langage poétique
notamment révèle un univers absolument nouveau. L'homme court
le danger, à mesure que la civilisation progresse, « de laisser la fonc
tion du langage se déshumaniser peu à peu, et de se poser lui-même
en fabricateur de signes ». Mais, « à un certain niveau, le génie de la
langue résiste au besoin du pouvoir signifiant, de même que tout ce
qui est vivant, et aussi « l'esprit de la vie », résiste à l'intrusion
arbitraire de l'entendement utilitariste ».
On reconnaîtra dans ces dernières déclarations l'influence de
Bergson et aussi celle de quelques théoriciens allemands du lyrisme
(que l'auteur ne cite point d'ailleurs). Dire que le langage seul est
capable de nous « révéler l'univers », établir une séparation entre le
langage et le monde des signes, c'est dire en même temps que la
science ne donne pas cette « révélation », c'est un peu dire à l'homme :
le chemin de la science est long et décevant, il vaut mieux l'aban
donner, il existe une voie plus rapide. Si c'est là le fond de la pensée
de l'auteur (pensée qui n'est pas toujours clairement ordonnée ni
exprimée), ce n'est pas non plus une conception inconnue, et il est
à peine besoin de rappeler que des arguments d'une force redoutable
ont pu lui être opposés. I. M. 902 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1411. — Journal de Psychologic — Nos 1-4, 1933, 498 pages. Numéro
spécial consacré à la psychologie du langage.
Numéro spécial relatif au langage ; réédité postérieurement sous
le titre de Psychologie du Langage. Les 24 articles ont été répartis
-en 6 sections : théorie du langage ; linguistique générale ; système
matériel du langage ; système formel du langage ; acquisition du
langage ; pathologie du langage.
H. Delacroix, Au seuil du langage. — H y a. un fossé entre
l'animal et l'homme ; « l'âge du chimpanzé » chez l'enfant (10-
12 mois) précède l'âge de la manipulation intelligente qui est aussi
celui du langage. Importance de l'ouïe chez l'homme, son rôle intel
lectuel et social.
E. Cassirer, Le langage et la construction du monde des objets.
— Connaissance, art et langage ne sont pas de simples reflets du
monde ; mais l'expression d'une force créatrice originale. L'espace
animal est d'action et d'efficience ; la conquête de « l'espace de repré
sentation », caractérise l'homme ; l'enfant demande les noms de
toutes choses — ce sont pour lui des moyens de consolider la repré
sentation des objets ; liaison dans l'aphasie entre les troubles de
perception et de représentation et les troubles du langage.

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