Pôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité ovulaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 530-548
20 pages
Français

Pôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité ovulaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 530-548

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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 530-548
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 10
Langue Français
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Extrait

d) Pôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de
mouvement. Motricité ovulaire.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 530-548.
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d) Pôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité ovulaire. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 530-548.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6204530 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
II envisage les illusions de Poggendorf et celles d'Oppel, Hering:
et Zöllner,
H. P.
d) Rôle du temps et Tachistoscopie. Persistance et jusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire.
E.-P. BRAUNSTEIN. — Zur Lehre von den kurzdauernden Licht
reizen der Netzhaut (»Sur la théorie des excitations lumineuses
brèves de la rétine). — Z. für Sin., LV, 4-6, 1923, p. 185-229.
Après un exposé historique assez complet sur la question de l'eff
icacité des excitations lumineuses de courte durée, l'auteur expose sa
méthode de recherche avec un dispositif tachistoscopique à chute,
découvrant une surface lumineuse diffusante d'intensité réglable et
d'étendue variable.
Ces recherches avaient été entreprises sous la direction de Nagel
en 1907, et furent poursuivies à Karkow.
Après adaptation à l'obscurité, en employant un jeu d'intensités
représentant la série des puissances de 2, et en recherchant la durée
minima d'exposition permettant la perception lumineuse, l'auteur
trouve que les durées varient de 89,6 <r à à 1,2 a pour des intensités
variant de 1 à 64, le produit de l'intensité par le temps reste cons
tant pour les fortes intensités conformément à la loi de Bloch, puis
s'accroît quand l'intensité diminue, conformément à la loi de
Blondel et Rey (valeurs de 12 ; 12 ; 11,8 ; 12,2 ; 13,1 ; 13,7 ; 14).
Mais ceci s'obtient avec une petite surface lumineuse (0mm5 x 3min,
à une distance de 45 millimètres). Avec une surface plus grande
(12 mm X 3 mm), le produit de l'intensité par le temps, à l'inverse,
ne cesse de diminuer avec : la lumière étant 64 fois
moindre, le temps d'action liminaire est doublé seulement, et qua
druplé pour une réduction d'intensité de 1024.
La variation, à intensité constante, du temps d'action liminaire,
permet de suivre (chez 3 sujets) le progrès, dans le temps, de l'adap
tation à l'obscurité.
Après adaptation à la lumière, le temps d'action liminaire se
montre un peu moindre en observation binoculaire (12 a contre 12,5
ei 13 pour chaque œil isolément), moindre au centre de la rétine qu'à
la périphérie (12,5 contre 18 et 20,5 du côté temporal ou nasal). En
modifiant la surface, on constate que, à intensité constante, le temps,
d'action liminaire varie en raison inverse de la racine carrée de l'angle
visuel (ou de la racine quatrième de la surface).
Après adaptation à l'obscurité (manifestant un certain accroi
ssement de sensibilité encore au bout de plusieurs heures), le temps
d'action laminaire est plus court à la périphérie qu'au centre de la
rétine, d'autant plus que les intensités sont plus faibles ; pour toutes
les intensités l'action de la surface d'excitation se montre soumise à
la loi de Piper : le produit de l'intensité par la racine carrée de la
surface (ou angle visuel) est constant. SENSATION ET PERCEPTION 531
Des données de Braunstein, il en est qui sont des conséquences
évidentes de ce fait que les temps d'action varient en raison inverse
des intensités : au cours de l'adaptation à l'obscurité, la sensibilité
augmente, donc, de même qu'à durée constante d'excitation l'inten
sité liminaire diminue, à intensité constante, la durée liminaire
décroît, et, la périphérie rétinienne devenant plus sensible aux faibles
lumières, la durée d'action liminaire se montre moindre à la péri
phérie, surtout pour les faibles intensités.
Mais, en ce qui concerne les lois quantitatives reliant les durées
liminaires aux intensités et aux surfaces d'excitation dans les divers
états d'adaptation et pour les différentes régions rétiniennes, elles ne
peuvent être acceptées sans plus, à cause des imperfections de la
technique. En l'absence de point de fixation, ni l'immobilité de l'oeil
ne peut être assurée, ni la région sur laquelle porte l'excitation ne
peut être connue avec certitude. La distance indiquée (45 millimètres)
entre l'observateur et la surface lumineuse paraît invraisemblable
ment petite, de sorte qu'aucune image nette ne serait possible. Enfin
les grandes surfaces ne pouvant être découvertes, et recouvertes, que
progressivement, il est bien normal — mais tout à fait artificiel —
que le produit de l'intensité par le temps liminaire se montre d'au
tant plus grand que les temps sont plus courts.
H. P.
ANDRE BLONDEL et JEAN REY. — Nouvelle vérification de la
loi de perception des lumières brèves à la limite de leur portée ;
cas des durées très courtes. — Sur la loi de perception à la limite de
la portée des éclats des signaux lumineux. — C. R., 178, 1924,
p. 276-280 et 1245-1247. — HENRI PIERON. — La question du
minimum d'énergie dans l'excitation lumineuse de la rétine par
éclats brefs. — G. R., 178, 1924, p. 966-968.
Blondel et Rey, en utilisant un dispositif permettant de comparer
des éclats correspondant à une même quantité de lumière, grâce à
des fenêtres de même surface d'un disque tachistoscopique passant
entre un filament lumineux vertical, source de lumière, et un diffu
seur, mais surface dont les éléments de hauteur radiale (réglant l'in
tensité à chaque instant) et de largeur angulaire (réglant la durée
d'exposition) varient en sens inverse dans les mêmes proportions,
n'ont pas trouvé de différence systématique d'éclat, aux environs du
seuil (par diminution d'intensité avec com absorbant) pour des pro
duits it constants de l'intensité par la durée chez une série de sujets,
avec des durées très courtes d'excitation (ne se reproduisant qu'à
intervalles de plus d'une seconde grâce au jeu de deux disques
conjugués). s]
Ils en concluent que, conformément à leur loi, it = a + bt, lorsque
le temps t devient très petit, le facteur bt est négligeable, et qu'on
a it = a, c'est-à-dire que la quantité d'excitation produisant un
certain effet, fournissant en particulier une sensation liminaire, est
constante, et ajoutent qu' « on ne voit donc en rien intervenir une
nouvelle inertie de la rétine invoquée par M. Piéron, pour motiver
une augmentation du produit it dans le cas des très faibles durées ». 532 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
H. Piéron répond qu'il n'a pas invoqué une inertie de la rétine
pour rendre compte de l'existence d'une durée optima d'excitation
correspondant à un minimum d'énergie liminaire ; mais on peut
comprendre qu'aux temps très courts, les intensités plus grandes
dépassent la capacité de transformation immédiate de l'appareil
récepteur. Et, en fait, on a signalé une perte d'énergie pour les
grandes intensités et les temps courts, dans les phénomènes photo
chimiques (Sheppard et Mees, 1907, Lloyd A. Jones et Emery Hase,
1922), dans l'excitation électrique des nerfs, pour le triple produit
du voltage, de l'intensité et du temps (Hoorweg, Weiss, Lapicque),
pour l'irradiation ultra- violette des Cyclops (V. Henri). Enfin, pour
l'excitation lumineuse, l'existence d'un minimum d'énergie avait
déjà été signalée par Grijns et Noyons, elle résulte également de
données numériques publiées par Prentice Reeves en 1918, qui i
ndiquent une courbe identique à celle publiée par lui pour l'excitation
des cônes (*) :
t(cr).. 1000 500 250 160 34 20 11 6 2
it ... 262 177 128 113 41,7 47,8 49 58,5 72,5
Et les recherches de Blondel et Rey ne sont pas sans prêter à cr
itique : certains observateurs sont peu entraînés, la fixation est insu
ffis

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