Portrait des 197 quartiers et communes des Contrats de Ville bas-normands - 45 quartiers en situation difficile en 1999
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Portrait des 197 quartiers et communes des Contrats de Ville bas-normands - 45 quartiers en situation difficile en 1999

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26 % des habitants des six sites en Contrat de Ville bas-normands vivent dans un quartier en difficulté en 1999. Argentan et Lisieux sont les deux agglomérations les plus touchées : 46 et 36 % de leur population vit dans un quartier difficile. C'est à Alençon et à Flers que la précarité est la plus concentrée dans les quartiers sensibles qui regroupent plus de la moitié des personnes en situation de pauvreté pour moins d'un quart des habitants. A Caen et à Cherbourg, un quart de la population vit dans des quartiers difficiles largement disséminés dans le coeur de l'agglomération.

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n° 98 - Septembre 2001
Portrait des 197 quartiers et communes
des Contrats de ville bas-normands
45 QUARTIERS EN SITUATION
DIFFICILE EN 1999 26 % des habitants des six
sites en Contrat de Ville bas-nor-
mands vivent dans un quartier enes difficultés sociales se concentrent au mérations sont cependant loin d’offrir des situa-L sein des six Contrats de ville de Caen, tions homogènes : Lisieux et Argentan sont les difficulté en 1999.
de Cherbourg, d’Alençon, de Lisieux, de Flers et villes les plus touchées, alors que Flers reste rela-
d’Argentan. En effet en 1999, ces six sites et leurs tivement épargnée. Mais c’est au sein même de
197 communes et quartiers regroupaient 41 % ces villes que les disparités les plus grandes se font
de la population régionale vivant sous le seuil de jour. L’analyse des caractéristiques des popula- Argentan et Lisieux sont les
pauvreté et 37 % des demandeurs d’emploi pour tions et du parc de logements de ces quartiers deux agglomérations les plus tou-
seulement 29 % des Bas-Normands. Ces agglo- permet de distinguer sept profils de territoires.
chées : 46 et 36 % de leur popula-
(Suite page 5)
tion vit dans un quartier difficile.
Répartition de la population des Contrats de Ville
selon le type de quartiers en 1999
C’est à Alençon et à Flers que
Argentan la précarité est la plus concentrée
dans les quartiers sensibles qui re-
Lisieux
groupent plus de la moitié des per-
Cherbourg sonnes en situation de pauvreté
pour moins d’un quart des habi-
Alençon
tants.
Caen
Flers
A Caen et à Cherbourg, un
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 quart de la population vit dans des
quartiers difficiles largement dissé-Quartiers à très forte précarité Autres quartiers difficiles
Quartiers de centre ancien Zones résidentielles minés dans le cœur de l’agglomé-
Zones résidentielles très épargnées Quartiers caennais en croissance
ration.Quartiers étudiants caennais
Sources : Insee, Recensement de la population de 1999 et CAF au 31 décembre 1999
CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 98••••••••• •••••••••CONTRAT DE VILLE DE CHERBOURG
Avec 17 % de ses actifs à la recherche d’un emploi (soit Plus de 6 % de la population de la communauté urbaine
plus que dans quatre autres villes) et 15 % de sa popu- de Cherbourg vit dans le cœur des Provinces
lation vivant sous le seuil de pauvreté en 1999 (soit plus
que dans deux autres sites bas-normands), Cherbourg
présente comme Caen une situation relativement Le Canu-Capel
Tourlaville
moyenne au sein des territoires en Contrat de Ville. Ceci Querqueville
Pont Marais
se retrouve au niveau des quartiers sensibles qui Les Fourches
Le Maupasconcentrent 28 % de la population de la Communauté
urbaine soit une situation médiane entre Lisieux où ces
zones abritent 36 % de la population et Flers où le poids
Equeurdreville-Hainneville
démographique des zones en difficulté ne dépasse pas
18 %.
Au sein des quartiers sensibles des Provinces, de Pont-
Octeville
Marais, du Maupas, des Fourches et de la Bonde-
Contour des communesBrécourt (quartier du Canu-Capel), correspondant très
Contour des quartierslargement aux zones soutenues dans le cadre de la poli-
tique de la ville, se distingue le cœur de la Zone Franche
Urbaine des Provinces où les difficultés financières tou- Martinvast
chent plus de 45 % des habitants et le chômage plus de
Les Provinces
35 % des actifs. S’ajoute à ces quartiers plus ou moins
La Glacerie
sensibles, soutenus dans le cadre du Contrat de Ville, le Les quartiers du Contrat de Ville de Cherbourg
quartier de la Divette à Cherbourg qui, par l’importance Quartiers à très forte précarité
Autres quartiers difficilesde son parc social, entre dans la catégorie des quartiers Quartiers de centre ancien
Sources : Insee, Recensement de la population Zones résidentiellesen difficulté même si la précarité touche à peine plus de
Zones résidentielles très épargnées de 1999 et CAF au 31 décembre 1999
15 % de ses habitants.
Le contrat de ville de Cherbourg suit les contours de la communauté urbaine de Cherbourg. DansLe reste du territoire du centre de l’agglomération, cor-
cette approche a été ajoutée la commune de Martinvast qui appartient depuis 1999 à l’unité urbaine
respondant à la commune de Cherbourg et au centre
de Cherbourg.
d’Equeurdreville-Hainneville, affiche toutes les caracté-
ristiques des " quartiers de centre ancien ". Il s’agit pour l’essentiel de lieux que privilégient les nouveaux arrivants sur l’agglomération,
avec une majorité de logements collectifs, peu de HLM et une forte vacance au sein du parc immobilier, sans pour autant que les diffi-
cultés sociales n’apparaissent plus marquées que dans les quartiers anciens des autres villes de la région (moins de 16 % de la popula-
tion vivant en dessous du seuil de pauvreté).
Les zones résidentielles forment l’essentiel du territoire des autres communes du Contrat de Ville, concentrant au total en leur sein plus
de la moitié de la population.
CONTRAT DE VILLE DE FLERS
Avec 13,5 % de sa population vivant sous le seuil de pau- La moitié de la précarité concentrée dans deux quartiers de Flers
vreté et 12 % de ses actifs recherchant un emploi, Flers est
CalignyLes quartiers du Contrat de Ville de Flersde très loin la moins touchée des villes bas-normandes par
Montilly-sur-Noireau
Quartiers à très forte précaritéles difficultés socio-économiques. Elle est également celle
Autres quartiers difficiles
Quartiers de centre ancienoù le parc social reste le moins développé et où l’aide
Zones résidentielles
apportée aux populations en difficulté par le biais des mini- Zones résidentielles très épargnées
ma sociaux est la moins importante. Cerisy-Belle-Étoile
Saint-Georges-des-GroseillersAu total, moins de 18 % de la population vit dans l’un des
deux quartiers sensibles soutenus par le Contrat de Ville : la La Planchette
Géroudière, le plus touché, et la Bénardière – Saint-Michel.
Ces quartiers n’en rassemblent pas moins la moitié de la
précarité et un tiers des demandeurs d’emploi. Ceci traduit
Landigou
Bénardière - Saint-Michelune concentration de la précarité dans les quartiers difficiles
plus marquée que dans les autres villes de la région.
La GéroudièreLa Chapelle-BicheLe quartier de Pont-Féron, également soutenu dans le cadre
Le Pont Férondu Contrat de Ville, ne fait pas partie des quartiers de la
Contour des communesrégion connaissant le plus de difficultés. Comparé aux Sources : Insee, Recensement
Saint-Clair-de-HalouzeContour des quartiersautres quartiers sensibles de la région, son parc social reste de la population de 1999
et CAF au 31 décembre 1999peu développé (totalisant 40 % des logements, contre 70 %
en moyenne dans les quartiers difficiles), les logements
Le contrat de ville de Flers suit les contours de la communauté d’agglomération du Pays de Flers.HLM y étaient en effet des maisons individuelles et des
appartements mis en location par des bailleurs privés. Pont-
Féron se rapproche en fait plus des "quartiers de centre ancien" comme Paulhette-Duhalde et la Planchette, même si le renouvellement
de la population y est nettement moins marqué et si les familles avec des enfants y restent nettement plus nombreuses que dans ces
quartiers de passage du nord de Flers.
Le reste du Contrat de Ville, comprenant toutes les communes périphériques ainsi que les quartiers pavillonnaires de Saint-Sauveur et de
la Blanchardière, est relativement épargné par les difficultés sociales, affichant une nette orientation résidentielle. 57 % de la population
vit actuellement dans ces zones.
CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 98••••••••• •••••••••CONTRAT DE VILLE D’ARGENTAN
Avec 46 % de sa population vivant dans les quartiers en difficulté des Trois quartiers en difficulté concentrent 46 %
Provinces, de Saint-Michel et de la Vallée d’Auge, l’agglomération
de la population du Contrat de Ville
d’Argentan est aujourd’hui la plus touchée de Basse-Normandie. A
cette omniprésence des zones sensibles s’ajoute le fait que ces diffi-
Les Provinces
Saint-Roch - Trois Croix - GMcultés sont moins concentrées dans les quartiers difficiles à Argentan
que dans les autres villes de l

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