Problèmes de Pédagogie aux stades supérieurs - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 776-782
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 776-782
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 11
Langue Français

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c) Problèmes de Pédagogie aux stades supérieurs
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 776-782.
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c) Problèmes de Pédagogie aux stades supérieurs. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 776-782.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6499776 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Fréquence en %
Q. I.
Enfants Clinique
non sélectionnés (320 cas)
10,7 1 25 et au-dessus 2,9
115-124 9,0 6 6
18 6 ' 23,1 105-114
95 104 33,9 22,2
20,1 85-94 21 6
■S ,6 7584 11,6
2,6 0-74 8,7
1031. — K. SCHIEKE. — Begabungsgruppenbildung von Schulneu
lingen auf Grund der Zahlauffassung (Classement des nouveaux
élèves en groupes, suivant leurs aptitudes, d'après la perception des
nombres). — Z. für päd. Ps., XXVIII, 12, 1927, p. 543-557.
On présente à l'enfant de 1 à 10 points disposés en figures faciles-
à percevoir en lui demandant d'en indiquer le nombre. On note le
nombre le plus élevé que l'enfant est capable d'indiquer correctement.
On a obtenu dans une école primaire, sur 37 élèves de première
année une corrélation de 0,63 entre le classement établi à l'entrée
d'après le test et le classement par l'intelligence appréciée par le
maître à la fin de l'année scolaire.
En comparant, dans le classement par intelligence, le quart infé
rieur, le quart supérieur et les deux quarts moyens, S. est amené à
formuler les conclusions suivantes : si l'enfant est capable de perce
voir des nombres allant jusqu'à dix, on peut conclure avec une
grande probabilité qu'il e.st bien doué ou tout au moins moyennement
doué ; s'il ne peut reconnaître les nombres au-delà de 4 on peut
conclure avec la plus grande probabilité qu'il est faiblement, ou tout
au plus moyennement doué, et qu'en aucun cas il ne s'agit d'un
enfant bien-doué ; si la limite des nombres correctement reconnns
se trouve entre 5 et 9 il s'agit la plupart du temps, d'un enfant
moyennement doué ; mais il se peut aussi qu'il soit bien doué ou, au
contraire, faiblement doué. D. W.
c) Problèmes de Pédagogie aux stades supérieurs
1032. — L.-A. FOURET. — L'Acquisition du « Sens Social ». —
Rev. Inst. Soc, VII, 3, 1927, p. 549-559.
Les conditions économiques actuelles exigent plus que jamais
pour que l'homme puisse s'adapter avec profit à l'existence, qu'il
possède à un haut degré de développement la notion du « Social »,
l'idée qu'il n'est que la partie infime d'un tout, d'un tout qui dépasse
aujourd'hui les frontières pour englober le monde en son entier. Or la APPLICATIONS PÉDAGOGIQUES 777
pédagogie si soigneusement qu'elle puisse procéder, arrive au résultat
contraire en général. L'enseignement, même collectif, surtout collectif
pourrait-on dire, développe en l'individu les tendances égoïstes. Il
faut «réussir », battre le voisin, se distinguer le plus nettement possible
de ses camarades. Jadis d'autres forces venaient remplir le rôle
que l'éducation ne pouvait tenir. C'étaient la discipline politique, la
soumission à un pouvoir absolu, et surtout la religieuse im
plantant dans les jeunes esprits l'idée qu'ils n'étaient qu'une parcelle
infinitésimale dans le troupeau des croyants, auquel ils devaient leur
temps, leur intelligence, leur fortune. Aujourd'hui plus rien de tout
cela, les conquêtes de la révolution tendant au contraire à exalter la
valeur individuelle d'un chacun sans tenir compte de la masse, sans
agir en fonction d'elle, et la foi religieuse ayant singulièrement
abaissé les rigueurs de sa discipline. Que faire alors pour inculquer
aux enfants, avant le régiment qui le fera dans une certaine mesure,
mais souvent trop tard, l'idée de la discipline sociale, et de la nécessité
pour l'homme de notre temps de subordonner son intérêt à celui de
la masse ? Deux moyens s'offrent selon l'auteur, que l'éducateur
utilisera avec profit pour parvenir à ce résultat : d'une part, les
sports par « équipe » en particulier le foot-ball, développeront chez
l'enfant l'esprit d'association, de discipline, le sentiment qu'il n'est
qu'un rouage dans un mécanisme, un rouage, qui ne peut pas agir
selon sa seule volonté ou son seul intérêt. D'autre part, la musique
chorale et orchestrale par des moyens un peu différents, et plus
convenables pour certains esprits, parviendra aux mêmes résultats.
En employant selon les aptitudes et les goûts de chacun, l'un ou
l'autre moyen, les deux simultanément quand ce sera possible, on se
rapprocherait des méthodes de culture antique où l'esprit social se
développait au milieu des traditions des jeux du stade et des chœurs.
M. F.
1033. — E. HOPF. — Die erste Auslese an der Klorsterschule in
Hamburg [La première sélection dans une école à Hambourg). — Z.
für päd. Ps., XXVIII, 4-5, 1927, p. 205-219.
A Hambourg la sélection des enfants mieux doués pour les études
secondaires est devenue une réalité. Elle dépend essentiellement des
instituteurs qui signalent les enfants qui leur paraissent « indubita
blement mûrs » ; ceux-ci sont admis sans examen à l'école secondaire
de leur quartier. Lorsque les parents désirent faire continuer ses
études à un enfant qui n'est pas jugé par l'instituteur comme « indu
bitablement mûr », l'enfant subit des examens de connaissance et des
tests psychologiques, les uns et les autres sous la forme de classes
d'essai qui durent une huitaine de jours.
Après un an de fréquentation à l'école secondaire les jeunes filles
admises (il s'agit d'une école secondaire sans latin pour filles,
« Realgymnasium ») ont été appréciées au point de vue de leur apti
tude générale sur une échelle de 5 degrés (1 étant la meilleure note) ;
d'autre part, le rendement scolaire était déterminé par la note
moyenne, (les matières principales intervenant avec un coefficient
double). Les résultats montrent que l'admission a, en gros, donné
satisfaction, 85 % des élèves ayant un rendement supérieur à la note 3, 778 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
-dont 30 % la note 2 ou 1. 56 % étaient jugées comme douées au-
dessus de la moyenne, 4 % seulement comme ayant des aptitudes
au-dessous de la moyenne.
Aussi bien le rendement que les aptitudes sont un p-eu supérieurs
dans le groupe de celles qui ont été • ésignées par les instituteurs
-comme «• indubitablement mûres », mais parmi celles qui n'ont pas
bénéficié de cette recommandation et qui ont été admises après exa
mens de sélection, il y en a encore 61 % qui ont un rendement scolaire
supérieur à la note 3.
Il est questionna l'avenir, d'élargir la période d'essai à un an et de
.soumettre à des examens de sélection tous les candidats, qu'ils soient
recommandés parles instituteurs ou seulement par les parents.
D. W.
1034. — M. LEINER. — Experimentell Untersackiragen à«r
geistigen Arbeitsleistung von Schülern höherer Lehranstalten
(Recherches expérimentales sur le travail mental chez les élèves des
écoles secondaires). A. f. •■ es. Ps., LVIII, 1-2, 1927, p. 187-229.
Expériences de calcul continu pendant 50 minutes par la méthode
•de Kra pelin sur 180 écoliers de 10 à 18 ans, la moitié des enfants
de chaque âge ayant ait une première expérience entre 8 et 9 heures
du matin et i ne deuxiè e, te lendemain entre 12 et 1 heure, l'autre
moitié aya t travaillé d abord F après-midi et ensuite lé matin.
La courbe moyenne des vitesses de tous les sujets présente à la
première séance l'allure classique : chute légère aussitôt après le
début, dans la deuxième période de trois minutes, et un relèvement
consécutif, d'abord plus rapide, ensuite de plus en plus lent. A la
deuxième séance, le rendement est à tout moment, supérieur à celui
de la première séance ; la chute initiale, encore plus marquée, est
suivie d'un accroissement très lent et d'un plateau horizontal à partir
de la deuxième demi-heure.
Les courbes individuelle

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