Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 441-451
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Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 441-451

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L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 441-451
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 441-451.
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b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 441-451.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6445PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE , 441
S'ils ne se fondent pas sur des idées manifestement délirantes,
comme chez Pinterprétateur ; s'ils ne s'accompagnent pas, comme
chez le schizophrène ou chez le dégénéré, de troubles ou d'épisodes
évidemment morbides ; s'il y a, comme c'est habituel chez le reven
dicateur, entière lucidité du raisonnement ; et surtout si le grief
qui les a provoqués est réel, il devient très difficile d'en faire admettre
la nature pathologique.
Et pourtant il est fréquent de voir le passionné d'hier devenir
délirant ; il serait urgent de pouvoir dépister dans le passionné d'au
jourd'hui le criminel possible ; il faudrait enfin" que la loi permît de
traiter chacun selon son degré de morbidité et de nocivité. Actuelle
ment la maladie ne peut être souvent démontrée que par la dispro
portion entre le motif et l'acte ; le danger ne peut être prévu que par
la continuité de l'état passionnel ; le psychiatre doit parfois oublier
les tares du malade pour préconiser les mesures les plus propres à
sauvegarder la sécurité publique. H. W.
375. — P.GUIRAUD. — Les conditions d'internement et de sortie des
aliénés dangereux. — An. Méd. ps., LXXXV, 4, avril 1927, p. 398-
407.
Parmi les délinquants ou criminels qui font l'objet d'une expertise
médico-légale, doivent être évidemment considérés comme aliénés
ceux qui présentent des symptômes bien déterminables, tels que
atteinte intellectuelle, interprétations délirantes, obsessions, etc.
Egalement les paranoïaques,dont l'intégrité intellectuelle est complète,
mais dont les actes et la conduite passés démontrent nettement les
tendances ; il faut y ajouter les passionnels qui se sont déjà signalés
par leur excitabilité, par leurs réactions excessives. Mais il faut envi
sager également le cas de ceux qui, sans trouble continu du caractère
ou de la conduite, récidivent dès que s'offre l'occasion. L'irrésistibilité
de l'acte, la disproportion manifeste entre le risque et le profit sont
des indications nettes d'internement. Parfois l'évolution ultérieure
d'un syndrome eatatonique, parkinsonien, démentiel, montre à quel
point il était justifié.
La supériorité de l'asile sur la prison est le contrôle de la sortie par
le médecin, et la possibilité d'un internement illimité, ce qui lui
confère une action d'intimidation bien plus grande.
Même en l'absence de troubles actuels b médecin est autorisé à
conserver le malade, si les probabilités de récidive persistent. Et
pour les apprécier il faut tenir compte également des conditions de
vie, du milieu où il se trouvera. H. W.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
376 — E. WEISS. — Psichiatria e Piscoanalisi. — Riv. sp. di Fr.
L, 3-4, 1927, p. 442-472.
Dans ce rapport au XVIIe congrès de la « Societa freniatrica ita-
liana » l'A. insiste sur la double nécessité d'admettre un sub trat or
ganique pour tous les faits psychiques, mais de les étudier aussi psy- 442 . ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
chologiquëment, car étant de nature essentiellement subjective,
étant le point de départ subjectif de toute connaissance possible
leur description ne pourrait sans non-sens, être ramenée à de simples
rapports de matière. C'est là un fait d'évidence, qui n'implique au
cune conception particulière de l'univers.
Le présent de chaque individu est une phase de son histoire. Mais
l'histoire du passé d'où il résulte est-elle tout entière inscrite dans la
structure de son organisme ou bien n'a-t-elle pas aussi une expression*
psychologique ? Si le comportement du petit enfant commence par
rappeler celui du nourrisson, par exemple s'il crie lorsque la cuiller
quitte sa bouche pour aller se remplir à nouveau comme lor. que le
sein quittait ses lèvres, bien des habitudes de sa vie intra-utérine
doivent aussi continuer à peser sur sa vie actuelle. Dans l'angoisse
de l'homme par exemple se répètent des manifestations liées à sa mise
au monde, à son passage pénible dans le canal et à ses premiers ré
flexes respiratoires. De même le souvenir de la protection maternelle
pourra intervenir plus tard, sous forme d'astasie-abasie, d'agora
phobie, aux étapes de son existence qui le placeront devant une
situation nouvelle.
Certains faits psychiques s'offrent à la conscience avec un carac
tère de négation en quelque sorte intrinsèque. Ce sont les obsessions.
Elles ne ressemblent pas à une tendance contre laquelle le sujet se
défend tout en la reconnaissant sienne ; elles lui apparaissent comme
étrangères à lui-même ; elles sont le signe d'une tendance refoulée,
et modifiée dans son expression avant d'avoir pu se détailler et se
spécifier à la conscience ; d'où leur absurdité manifeste. D'ailleurs
l'absurdité des explications psychanalytiques n'est pas imputable aux
psychanalystes, mais au domaine qu'ils explorent, puisque c'est
celui où, par définition, la critique et le raisonnement du sujet ne
peuvent avoir accès.
La preuve que bien des troubles névropathiques résultent de ten
dances refoulées est donnée par leur disparition, sous l'influence d'une
affection fébrile ou toxique par exemple, qui se trouve momentané
ment abolir l'inhibition pesant sur elles : alors se produisent les mens
onges, vols, désirs sexuels auxquels le sujet résistait ; mais dès
que la résistance renaît, reparaissent ses troubles de conscience. La
psychanalyse peut également reconnaître les thèmes que mettent à
jour des psychoses organiques comme la paralysie générale ou l'épi-
lepsie. H. W.
377. — A. HESNARD. — La psychanalyse. Théorie sexuelle de Freud.
— Nouvelle édition. In- 16 de 220 pages, Paris, Librairie Stock,
1928. Prix : 12 francs.
Signalons cette réédition, mise au courant, de la monographie consa
crée à la psychanalyse par H. dans la collection de la culture moderne,
destinée au grand public.
Dans la préface de cette édition l'auteur reconnaît que pour être
bien comprise en France, la psychanalyse doit subir quelques modifi-
fications de forme répondant aux exigences esthétiques et verbales
de notre tradition psychologique, mais ajoute : « Tous ceux qui
sauront saisir, sous son vrai jour et derrière sa formulation quelque PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 443
peu naïve, l'effort de la psychanalyse pour éclairer une région vitale-
ment primordiale quoique fort obscure et troublante de la connais
sance, y découvriront l'ébauche d'une psychologie scientifique de
l'avenir : d'une science théorique et pratique des instincts ». H. P.
378. — LEVI BIANCHINI. — II nucleo centrale délia psieoanalisi
e la presa di possesso délia Psieoanalisi in Italia (Le noyau central
de la psychanalyse et la conquête de l'Italie par la psychanalyse). — -
Riv. sp.'di Fr., L, 3-4, 1927, p. 473-483.
La révolution de Freud est en psychologie l'analogue de celles
opérées par Galilée, Newton, Kepler, Helmholz, Virchow, Pasteur,
Lombroso. Elle a introduit l'explication mécaniste en psychologie.
Les notions de sexualité, refoulement, transfert, résistance, projec
tion, sublimation ne peuvent s'expliquer autrement. Leur noyau
central est le complexe d'Œdipe. H. W.
379. — H ESN ARD. — A propos des applications de la méthode
psychanalytique à la clinique psychiatrique courante. — An Méd.
ps., LXXXV, 5, mai 1927, p. 488-507. — M. DE CLERAMBAULT.
— Du rôle de l'affectivité dans les psychoses hallucinatoires chro
niques. — Ibid , p. 508-517.
S'il y a une méthode dont les résultats soient connus d'avance, c'est
bien la psychanalyse. Leur monotonie semblerait bien rebutante,
sans l'attrait toujours nouveau que paraît exercer la sexualité. Comme
il en a été jadis de l'hystérie, et pour l

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