Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 565-575
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Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 565-575

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L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 565-575
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 26
Langue Français

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b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 565-575.
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b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 565-575.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30039PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 565
commode, puisqu'il n'exige pas une suite continue de malades, afin
de conserver la souche. Il est aussi moins dangereux. H. W.
617. - H. WILFRED EDDISON. - Problems of pyretotherapy
on paralytic dementia (Problèmes de pyrétothérapie dans la démence
paralytique). — J. of Ment. Se, LXXVI, 1930, p. 66-81.
L'auteur a pour but d'étudier le mécanisme par lequel la pyréto
thérapie influence les maladies mentales, et en particulier la démence
paralytique.
Après avoir discuté les diverses théories de la pathogenèse de la
démence paralytique, des formes différentes et des effets de la pyré
tothérapie, ainsi que la relation entre le fonctionnement du tissu
réticulo-endothélial et la pyrétogenèse, l'auteur apporte les résultats
des examens histologiques du tissu hématopoiétique (ganglions
lymphatiques, moelle osseuse) et du sang, faits par lui sur un groupe
de déments paralytiques traités et non traités. Il a trouvé chez ces
malades, une insuffisance du système hématopoiétique, surtout pro
noncée dans les cas non traités, dont l'aspect ressemble à celui pré
senté par l'anémie pernicieuse. L'action favorable de la pyrétothér
apie consiste dans la stimulation du fonctionnement de ce système.
Cette action doit être graduée, on peut contrôler son effet par les
analyses du sang. Dans les cas où les organes hématopoiétiques sont
trop affaiblis, il est important de les ménager. Pour tester leur état,
l'auteur conseille de commencer par des agents faibles, injection de
peptone, nucléinate de soude, etc. N'employer la malaria que quand
la réaction du sang montre une capacité fonctionnelle suffisante.
L'insuffisance des organes hématopoiétiques étant un des facteurs
de développement de la démence paralytique, l'auteur préconise la
malariathérapie comme mesure prophylactique dans les cas de lésions
syphilitiques discrètes, la discrétion de ces lésions étant un signe de
l'insuffisance des organes hématopoiétiques. B. N.
618. - HARRY GOLDSMITH. - Spinal drainage in alcoolic
deliria and other acute alcoolic psychosis (La ponction lombaire
dans le délire alcoolique et autres psychoses alcooliques aiguës). —
Am. J. of P., X, 1930, p. 255-265.
La ponction lombaire donne de très bons résultats dans les états
délirants dus à l'alcoolisme aigu, et ce traitement réduit le séjour à
l'hôpital des délirants alcooliques à 30 jours en moyenne dans 78 %
des cas. Mais ce traitement est le plus actif s'il est appliqué dans les
24 heures après l'admission des malades. Tout traitement ultérieur
est superflu dans la grande majorité des cas. J. A.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce 1
619. — OSWALD BUMKE. — Ueber Psychoanalyse (Sur la psychan
alyse). - Zent. f. Ps., III, 1930, p. 650-664.
Dans ce discours, tenu à la réunion annuelle de la Société des
1. Voir aussi les n°« 1.9, 20, 64, 80, 753, 1183. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 566
Naturalistes et des Médecins allemands, l'auteur critique le côté théo
rique et la méthode de la psychanalyse et fait un pronostic sombre
pour l'avenir de cette dernière. Il refuse de considérer comme scien
tifique une méthode, dont les conclusions sont basées uniquement
sur des interprétations arbitraires, permettant un jeu illimité de
l'imagination et ne pouvant être confirmées par des preuves réelles.
L'auteur proteste également contre le rôle trop indépendant attribué
par Freud à la subconscience. B. N.
620. — A. ROSS. — Some difficulties in Analytical theory and prac
tice (Quelques difficultés en théorie et en pratique psychanalytiques).
-Br. J.ofMed. Ps.,X, I, 1930, p. 1-19.
Quelques restrictions d'un psychanalyste de bon sens relatives à
la terminologie psychanalytique, à la portée de la méthode, aux exa
gérations des disciples de Freud et aux notions positives qu'il est
possible de conserver de tout cela. M. L.
621. — D. B. DUFF. — An enquiry concerning the Logic used in
Psychoanalysis (Enquête sur la logique de la méthode psychanalyt
ique). - Mind., XXXIX, 156, 1930, p. 461-465.
Excellente critique de la méthode psychanalytique exclue, de par
son principe même (matériel exclusivement humain) de tout contrôle
objectif (psychologie animale). Dès lors le critérium en sera pour le
psychanalyste son efficacité : la guérison. On connatt le schéma
général de la méthode. Un stimulus a engendré dans la vie d'une per
sonne un état psychique, complexe et inconscient, dont l'activation
ultérieure provoque l'apparition de symptômes. La thérapeutique
consiste à libérer le sujet de sa répression et à laisser le complexe
devenir conscient. La disparition du symptôme sera considérée comme
une preuve empirique de la justesse de l'hypothèse. Or, au mieux,
un tel test n'en prouve que la deuxième partie. Un test thérapeutique
peut n'être pas valide pour un facteur déterminé, à moins que ce
facteur ne soit à l'état d'activation au moment où le traitement est
appliqué et à moins que le traitement ne soit spécifique de ce facteur.
En ce qui concerne cette spécificité, deux cas peuvent se présenter.
Ou bien le traitement déplace le seul facteur auquel s'adresse le test
sans en modifier aucun autre susceptible d'influencer l'apparence du
symptôme. Ou bien, le traitement modifie les autres facteurs en sus
du facteur étudié. Il est très évident que la psychanalyse rentre dans
cette deuxième catégorie : d'où impossibilité d'aucun contrôle.
Quant aux succès thérapeutiques, dont se réclament les psychanal
ystes, les « Christian Scientists », les protagonistes de l'auto et de
l'hétéro-suggestion, de l'hypnotisme, etc., en offrent de comparables.
En somme, l'apparence d'efficacité de la méthode a banni tout
essai sérieux pour analyser logiquement ses conditions. M. L.
622. - R. LAFORGUE et S. NACHT. - Considérations psychanal
ytiques d'Hygiène mentale. — L'Hygiène mentale, XXV, 1930,
p. 33-48.
Description de quelques types de névroses pour lesquels serait utile
une prophylaxie basée sur la psychanalyse, et exposé des avantages PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 567
incontestables de celle-ci, grâce aux lumières qu'elle apporte en psy
chopathologie, pour la prophylaxie des maladies mentales.
M. H. P.
623. — ERNST SIMMEL. — Psychoanalytic treatment in a sanato
rium (Le traitement psychanalytique dans un Sanatorium). — I. .).
of Psychoan., X, 1, 1929, p. 70-89.
En avril 1927, S. fondait à Tégel, près de Berlin, le premier sana
torium psychanalytique (Schloss Tegel Sanatorium). Son but était,
comme il l'expliqua au congrès d' Innsbruck en septembre de la même
année, de rendre possible le traitement psychanalytique dans des cas
ne permettant pas au malade de circuler librement : névroses obses
sionnelles graves, psychoses in statu nascendi, toxicomanies, etc.
L'expérience a montré à S. qu'il avait choisi la bonne voie. Les mal
ades ne viennent pas à Zegel pour soigner (dans les deux sens du
mot !) leurs symptômes comme dans les maisons de santé ordinaire.
Ils n'y reçoivent pas les encouragements d'infirmières sentimentales
ou de médecins qui entretiennent leurs illusions. Pas de bromure ou
de luminal pour insensibiliser leur conscience à tout ce qui dérive de
l'inconscient. Tout doit forcer le malade à ne chercher qu'une forme
de soulagement : le traitement psychanalytique. Le traitement des
toxicomanes est particulièrement intéressant et efficace. La cure
tout entière, avec tous ses acteurs et accessoires : patient, médecin,
infirmière, drogue, injection ou boisson, etc., y est interprétée ana-
lytiquement (symboliquement). Par exemple, quand le patient a été
suffisamment préparé par la psychanalyse à être traité dans un
éta

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