Psychologie appliquée - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 963-1077
116 pages
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 963-1077
115 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

XIV. Psychologie appliquée
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 963-1077.
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XIV. Psychologie appliquée. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 963-1077.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29963PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE. APPLICATIONS GÉNÉRALES 963
XIV. — Psychologie appliquée
1° Applications générales, industrielles et sociales
a) Généralités, applications générales et sociales1
1531. — FR. GIESE. — Psychologie als Lehrfach und Forschungsgeb
iet auf der technischen Hochschule (Psychologie comme branche
d'enseignement et domaine d'investigation à V École des Hautes-
Études techniques). — In-8° de 46 pages, Halle, Marhold, 1933.
La psychologie a été introduite il y a 10 ans dans les programmes
de l'École technique de Stuttgart pour la formation des ingénieurs, et
Fauteur en a assumé l'enseignement, organisant un laboratoire de
psychotechnique où il a dirigé les recherches d'une série de collabo
rateurs (la liste des travaux comprenant 67 numéros, dont 35 de
Giese lui-même).
Après ces 10 années il jette un regard en. arrière sur une organisa
tion dont le succès a couronné ses efforts ; il indique les sujets des
enseignements théoriques et pratiques donnés, et envisage, en termi
nant, l'avenir de la psychologie appliquée dans le « IIIe Reich », non
seulement au point de vue technique, mais au point de vue culturel,
avec les problèmes de la psychologie raciale qui intéressent les
dirigeants actuels du Reich. H. P.
1532. — W. LUBRICH. — Versuche über Feststellung der Geschwind
igkeit von Kraftwagen durch Schätzung (Recherches sur l'appré
ciation de la vitesse des véhicules automobiles). — Psychot. Z.,
VII, 1, 1932, p. 1-9.
A l'Institut de la Police pour l'étude de la technique et des trans
ports, à Berlin, qui comporte une section de recherches psycholog
iques, l'A. a effectué des expériences sur une cinquantaine de per
sonnes — employés de la police — en faisant apprécier la vitesse
de déplacement d'une automobile (dont la vitesse réelle fut déterminée
au moyen d'un tachymètre spécial et contrôlé). Il apparaît que la
vitesse réelle des véhicules est appréciée exactement (en kilomètres-
heures) dans 22 % des cas lorsque l'observateur se trouve dans la
voiture même ; dans 21 % de cas lorsque le véhicule passe devant
l'observateur arrêté en bordure de la voie et pouvant observer la
voiture pendant un parcours de 500 mètres ; dans 18,4 % lorsque est placé à une distance de 150 mètres de la voie du
parcours du véhicule.
Les vitesses lentes (au-dessous de 40 kilomètres à l'heure) parais
sent être plus souvent sous-estimées, les vitesses rapides surestimées.
Il y aurait aussi, chez certains sujets, une tendance systématique
à la sur- ou la sous-estimation. L'erreur, calculée par le rapport de la
vitesse appréciée à la vitesse réelle (ou son inverse de manière à
obtenir une fraction > 1) multiplié par 100 et dont on déduit 100,
varie d'environ 70 aux faibles vitesses à 12 aux vitesses de 80 kil
omètres à l'heure. D. W.
1. V. aussi le n° 1309. 964 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1533. — P. v. SCHILLER. — Das Ranschburgsche Phänomen und
dessen Einfluss auf das Erkennen von Kraftfahrzeugkennzeichen
(Le phénomène de Ranschburg et son influence sur la reconnaissance
des numéros matricules d'automobiles). — Psychot. Z., VII, 2-3,
1932, p. 49-59.
En partant des observations de Ranschburg qui avait remarqué
que des séries de chiffres sont perçues moins aisément lorsque deux
chiffres de la série sont identiques, l'A. a entrepris des expériences sur
la lisibilité des numéros d'automobiles. Le sujet observait sur une
table le déplacement des petites voitures-jouets circulant électriqu
ement sur quelques voies entrecroisées, et devait noter les numéros
inscrits au dos des voitures, lorsque s'allumait une lampe à côté du
numéro. L'épreuve était rendue plus difficile et, de l'avis de l'A.,
plus proche des conditions réelles de la rue, du fait que les voitures
circulaient à des intervalles irréguliers, et que le sujet était en outre
occupé à une lecture.
Les numéros (composés soit de 5 chiffres, soit de 4 chiffres et de
2 lettres) étaient, en effet, mieux reconnus lorsque tous les chiffres
en étaient différents. Lorsqu'un numéro contient un chiffre répété
2 fois, la lisibilité des séries de 5 chiffres devient bien moins satisfai
sante (jusqu'à 80 % d'erreurs). Dans les numéros composés de
4 chiffres et de 2 lettres (en général plus faciles à reconnaître que des
séries de 5 chiffres) la répétition d'un chiffre peut ne pas diminuer la
lisibilité de la série, à condition que les chiffres répétés soient souli
gnés par quelque détail caractéristique : position privilégiée dans la
série (soit au début, soit aux deux extrémités) ou différence graphique
(dans l'épaisseur du trait). D. W.
1534. — B. N. SEVERN Y. — Sur la visibilité des signaux routiers (en
russe). — Ps. Sov., VI, 7, 1933, p. 316-332.
Les recherches sur ce sujet doivent être faites avec des sujets
entraînés à l'introspection ; il faut évaluer la distance à laquelle les
signaux deviennent visibles, et le côté qualitatif du phénomène.
Il faut également tenir compte de l'acuité visuelle des sujets de
l'expérience. On peut distinguer plusieurs étapes dans la perception
des signaux, en commençant par la perception d'une tache jusqu'à
la perception du signal avec tous ses caractères. Certains signaux sont
facilement vus, et difficilement reconnus, d'autres présentent le
phénomène inverse.
Le seuil de perception dans une certaine mesure ne dépend pas
des dimensions des signaux, mais uniquement de la distance. Le
seuil de reconnaissance des signaux dépend de leur forme : un triangle
est mieux perçu qu'un carré deux fois plus grand. Les signaux les
mieux perçus sont le rectangle et le triangle, puis viennent le cercle
et le carré.
Le système des signaux qui existe actuellement peut être ratio
nalisé en tenant compte de l'importance des différents signaux, et
de la visibilité des différentes formes géométriques.
L'auteur donne d'ailleurs quelques indications sur les signaux
qui doivent être modifiés, et le caractère de ces modifications.
A. C. • APPLIQUÉE. APPLICATIONS GÉNÉRALES 965 PSYCHOLOGIE
1535. — O. F. LITTERER. — An experimental study of visual
apprehension in reading (Étude expérimentale de V appréhension
visuelle pendant la lecture). — J. of appl. Ps., XVII, 3, 1933,
p. 266-276.
On pourrait supposer que la rapidité de perception visuelle
influe sur la vitesse normale de lecture. L. a soumis plus d'une cen
taine d'étudiants à des tests de vitesse de lecture de Chapman Cook,
de Minnesota et de Iowa, ainsi qu'à des tests d'intelligence : Alpha
de l'Armée et le test de Minnesota. La rapidité de l'appréhension
visuelle était déterminée par la quantité de chiffres, de lettres ou de
mots lus pendant une présentation d'une durée de trois secondes.
Les corrélations entre la rapidité d'appréhension visuelle ainsi déter
minée et la rapidité de la lecture mesurée par les différents tests
employés, ne sont guère élevées : 0,28 pour l'appréhension des lettres ;
0,15 pour l'appréhension des chiffres. L'appréhension des mots et des
phrases fournit des coefficients plus élevés : 0,32 et 0,43 respectiv
ement en moyenne (coefficients corrigés pour atténuation). Les
corrélations entre la rapidité d'appréhension et les résultats des tests
d'intelligence se sont montrées un peu plus élevées (de 0,20 à 0,47).
D. W.
1536. — ANNE ROE. — A study of the accuracy of perception of
visual musical Stimuli (Étude de la justesse de la des
stimuli musicaux visuels). — Ar. of Ps., XXIV, n° 158, 1933,
61 p.
Une batterie de 5 tests fut établie pour éprouver la connaissance
des symboles musicaux. Les données permettent une sélection des
&

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