Psychologie appliquée et sociale. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 574-584
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 574-584
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 18
Langue Français

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III. Psychologie appliquée et sociale.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 574-584.
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III. Psychologie appliquée et sociale. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 574-584.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8342— Psychologie appliquée et sociale. III.
297. — FRIEDMANN (G.). — Problèmes humains du machinisme
industriel. — In-8° carré de 387 pages, Paris, Gallimard, 1946.
Philosophe, sociologue, technologue, penseur qui s'est astreint
à un apprentissage ouvrier, esprit original, d'une très large enver
gure et d'une grande érudition, le professeur d'histoire du travail
au Conservatoire national des Arts et Métiers a entrepris de traiter
les graves problèmes que pose la confrontation de la machine avec
l'humanisme. Il avait, en 1936, consacré déjà (premier volet d'un
triptyque) un ouvrage à la crise du progrès, où il envisageait les
répercussions intellectuelles et morales de 1'« aventure mécanique »,
dans laquelle s'est lancée, non sans risques, l'humanité. Le volume
actuel, que doit suivre un essai sur la civilisation technicienne, est
le panneau central de ce triptyque.
Il traite du « facteur humain » et de ses limites, et envisage la
psychosociologie des entreprises d'où peut se dégager l'organisation
rationnelle vraiment efficiente.
Fondé sur une expérience personnelle, des témoignages dire
ctement recueillis et l'ensemble des travaux de psychotechnique et
de physiologie du travail, fortement pensé, il fournit à la fois des
données positives essentielles et des vues fécondes, tant sur le tay
lorisme et ses insuffisances, la fatigue, le milieu du travail, la pré
disposition aux accidents, que sur le rôle de la monotonie, de la
rythmisation et des conditions du travail à la chaîne, de la nature
de l'habileté professionnelle et de l'organisation de l'apprentissage.
L'attitude générale de G. Friedmann est essentiellement psycho
sociologique. L'importance des études physiologiques et
techniques n'est pas méconnue mais, avec raison, l'auteur montre
qu'elles ne peuvent à elles seules résoudre les graves problèmes posés
par le machinisme et que le rôle des facteurs sociaux a une impor
tance capitale, d'où la nécessité d'une collaboration étroite des
diverses sciences de l'homme. Et G. Friedmann croit à la possibi
lité d'une conciliation heureuse du machinisme et de l'humanisme
pour la satisfaction ouvrière.
« II n'est pas exact, dit-il, que la machine supprime, par elle-même,
toute joie au travail. Ce sont les conditions imposées une ratio
nalisation étroitement techniciste, au service d'intérêts particuliers,
qui approfondissent la scission entre l'ouvrier et son travail mécan
isé. C'est la distinction stricte la théorie et la pratique du
travail, écartant l'ouvrier de toute pensée professionnelle, qui l'en
tretient. Ce sont aussi, dans les entreprises, les relations sociales
et morales défectueuses entre les travailleurs et les cadres industriels,
qui l'aggravent. Même dans les conditions actuelles de l'industrie, PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE ET SOCIALE 575
on trouve certaines usines, rares il est vrar, où les éléments d'une7
joie au travail mécanisé se laissent pressentir. »
Assurer le contrôle psychophysiologique du travail et valoriser
le travail au triple point de vue intellectuel, moral et social, telles
sont les conditions essentielles qui permettront, selon l'auteur, de
réaliser la conciliation indispensable au maintien de notre civilisa
tion, à la fois mécanicienne et humaniste.
H, P.
298. — BINOIS (R.). — La Psychologie appliquée. — « Que sais-je?»
>• In-16 de 127 pages, Paris, Presses Universitaires, 1946. > .;
Dans la conclusion à son petit livre, l'auteur dit lui-même qu'il
n'a cas eu « l'ambition d'épuiser tout le domaine de la psychologie
appliquée, ni en extension ni en profondeur ». Cela serait en effet
fort difficile pour quelqu'un qui ne dispose que d'une centaine de
pages de petit format et se trouve devant un champ aussi vaste»
L'auteur s'efforce toutefois d'exposer les méthodes et les différents
problèmes qui se posent devant la psychologie appliquée.
Il nous semble qu'il serait préférable de traiter la question des
tests d'une façon générale sans en citer quelques-uns tout à fait
au hasard parmi des milliers d'autres très connus et bien étudiés.
Il nous paraît aussi un peu prématuré d'appeler « science aux
méthodes rigoureuses » l'étude de l'opinion publique telle par exemple
qu'elle est pratiquée par l'Institut Gallup. Après avoir examiné le
rôle de la psychologie appliquée pour l'adaptation de l'homme à
son métier et du métier à l'homme, l'auteur consacre quelques pages
à ce qu'il appelle « la psychologie de la vie commerciale » : réclame,
T. S. F., et termine en relatant dans un très court chapitre les rap
ports de la psychologie appliquée et de la pédagogie. Il exprime
l'espoir que l'on saura dans un proche avenir se servir des données
de psychologie appliquée pour le recrutement du personnel ensei
gnant. D espère aussi que la psychologie appliquée devenue auto
nome permettra le regroupement de toutes les disciplines psychol
ogiques.
D.M.
299. — PALMADE (G.). — La Psychotechnique. — « Que sais-je? »
In-16 de 127 pages, Paris, Presses Universitaires, 1948.
Pour se rendre compte de l'intérêt que présente un livre comme
celui-ci il faudrait confier son analyse à «l'homme de la. rue » qui
.n'a jamais entendu parler de psychotechnique. On pourrait alors
juger de l'utilité d'un petit ouvrage de ce genre écrit à la hâte et se
proposant d'exposer en quelques pages tout ce qui concerne un
vaste domaine à peu près inconnu du grand public...
On ne peut pas s'expliquer le choix que fait l'auteur de tel ou
tel détail. Ainsi, par exemple, nous voyons avec étonnement la
reproduction sur trois pages des fables de Duss dans un petit volume
consacré à la psychotechnique qui est pour l'auteur «essentiellement
l'adaptation de l'homme au travail ». On se demande aussi ce que
comprendrait « de la rue » (à qui sont destinées les publica
tions de cette collection), s'il lisait l'explication des procédés projec- 576 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES I
tifs, page 94 (empruntée à Rapaport il est vrai, mais l'ouvrage de
ce dernier est écrit pour les spécialistes).
Sans nous arrêter sur d'autres détails nous nous permettons tout
simplement d'exprimer le désir que les petits ouvrages de vulgari
sation soient écrits d'une façon moins pressée et moins négligente.
Si certains de leurs auteurs les considèrent comme une corvée dont
il faut se débarrasser le plus vite possible, autant ne pas l'entr
eprendre.
D, M.
800. — BAUMGARTEN (F.). — Die Psychologie der Menschenbe-
handlung im Betriebe (La Psychologie du maniement humain
dans Vindustrie). — 2e édition, in-8° relié de 304 pages, Zurich,
Rascher, 1946. .
Mme Baumgarten avait écrit son livre en 1930, pour la série de
monographies qui continuaient le traité de Science du travail de
Giese. Elle l'a repris et complété pour une publication autonome.
Dans les problèmes économiques de la production, le maniement
des travailleurs, sous ses aspects psychosociaux, n'est pas le moins
important. Si la structure sociale intervient, des éléments propre
ment psychologiques doivent toujours être envisagés et c'est sur
ceux-ci que les divers chapitres du livre visent à apporter d'utiles
précisions. Ils traitent du commandement et de la discipline, du
contrôle, du blâme, de la punition, de l'encouragement, des supérieurs
et chefs, des subalternes et de leur sélection.
Le livre, écrit avec aisance, n'a pas un caractère technique et il
est d'une lecture facile.
H. P.
301. — MAUCORPS (P.). — Psychologie militaire. — « Que sais-je ? »
In-16 de 128 pages, Paris^ Presses Universitaires, 1948.
Cet ouvrage a le mérite, dans le cadre étroit imposé à cette
collection, d'étudier les principaux problèmes de psychologie mili
taire sans cependant

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