Psychologie clinique. - compte-rendu ; n°2 ; vol.55, pg 468-476
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 2 - Pages 468-476
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

P. Jampolsky
N. Rausch de Traubenberg
IV. Psychologie clinique.
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 468-476.
Citer ce document / Cite this document :
Jampolsky P., Rausch de Traubenberg N. IV. Psychologie clinique. In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 468-476.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_2_8820— Psychologie clinique IV.
Technical recommendations for psychological tests and diagnostic
techniques (Recommandations techniques pour les tests psychologiques
et les techniques de diagnostic). — Psychol. Bull., Suppl., 1954, 51,
n° 2, 1-38.
Il faut signaler ce petit manuel de « recommandations techniques »
publié par 1' « American Psychological Association » et préparé en liaison
avec Y « American Educational Research » et le « National
Council on Measurements Used in Education ». Une première élaboration
de ces recommandations, soumise à l'avis des spécialistes dans la cons
truction, la publication et l'usage des tests, avait été déjà publiée en 1952
(Amer. Psychologist, 1952, 7, 461-75). Le présent recueil est le produit
de plusieurs révisions. Il se propose essentiellement de souligner les
qualités requises de la documentation qui accompagne chaque test :
« Un manuel de test devrait apporter une information suffisante pour que
tout utilisateur qualifié puisse juger sûrement de l'utilité du test et de
son interprétation ». Les recommandations concernent : la publication
de l'information, l'interprétation, la validité, la fidélité, la technique
d'administration et les normes. Elles sont classées en 3 niveaux : les
recommandations indispensables, très désirables et désirables.
Leur nombre est limité, leur formulation claire et nette. Des exemples
et des commentaires en précisent encore le sens. Nous souhaitons vive
ment une traduction ou un équivalent français.
P. J.
Analyse psychomêtrique de la débilité :
(1) Me MURRAY (J. G.). — Rigidity in conceptual thinking in
exogenous and endogenous mentally retarded children (La rigidité
de la pensée conceptuelle chez des enfants arriérés exogènes et endogènes).
— J. consult. Psychol., 1954, 5, 366-370. — (2) PAPANIA (N.). —
A qualitative analysis of the vocabulary responses of institutionalised
mentally retarded Children (Analyse qualitative des réponses au
vocabulaire chez des enfants retardés en institution). — J. clin. Psychol.,
1954, 10, 361-365.
La différenciation qualitative des types de débiles d'après leurs
résultats psychométriques se fait essentiellement aux U. S. A. dans la
perspective de l'opposition dichotomique entre « endogènes » et « exo
gènes », développée principalement par Werner et Strauss (cf. in Année
psychol. 1952, l'analyse des principaux travaux sur la question).
Me Murray (I) part ici de la difficulté signalée chez les exogènes dans
la reproduction des dessins en mémoire immédiate. Comme Cassel l'a PSYCHOLOGIE CLINIQUE 469
montré {J. consult. Psychol., 1949), cette difficulté paraît liée à une
mauvaise perception des figures plutôt qu'à un défaut de mémoire
puisqu'elle persiste dans la simple copie des dessins. Mais l'A. a constaté
par ailleurs une tendance, à persévérer dans la reproduction précédente
malgré le changement de modèle, plus fréquente chez les débiles exogènes.
Ce qui l'amène à se demander si un autre facteur des difficultés de
reproduction des dessins chez ces sujets n'est pas constitué par une plus
grande rigidité de la pensée conceptuelle. Une telle rigidité a été larg
ement démontrée, chez l'animal comme chez l'homme, dans les cas de
lésions cérébrales. On a donc tout lieu de l'attendre des débiles exogènes
(bien que les endogènes présentent également une rigidité, qui est pour
Werner plus « subnormale » qu'anormale).
Il utilise pour son expérience un test de classement, le « Wisconsin
Card-Sorting Test », qu'il applique à deux groupes (malheureusement
réduits à 15 S. chacun) de débiles endogènes et exogènes assortis en âge,
sexe et niveau mental. Les résultats font apparaître une difficulté plus
grande chez les exogènes pour passer d'un principe de classement à un
autre, par exemple de la couleur au nombre. L'A. interprète cette diff
iculté dans le « shifting » comme un droit de rigidité confirmant son
hypothèse.
C'est à un autre aspect des aptitudes mentales des arriérés, plus
intéressant à notre sens, que s'attache N. Papania (2) en comparant les
réponses, au vocabulaire de Terman, d'un groupe de 300 débiles endo
gènes de Q. I. variant de 65 à 75 (25 S. de chaque sexe à chaque niveau
d'âge de 6 à 10 ans) à celles obtenues sur des enfants normaux par Feifel
et Lorge (J. éduc. psychol., 1950, 1-18). Les réponses sont analysées
avec la méthode décrite par Green et modifiée par Feifel et Lorge et
classées en « concrètes » (définitions par description, usage, démonstrat
ion ou exemple) et « abstraites » (définitions par explication ou
synonyme).
Les résultats montrent essentiellement :
1) Une augmentation des définitions abstraites et une diminution
des concrètes avec l'âge mental dans les deux groupes ;
2) Mais une évolution plus rapide chez les normaux avec supériorité
constante (d'où différences plus marquées à 8 et 10 ans qu'à 6 ans) ;
3) Pas de différence significative, à âge mental égal, quant aux
réponses fausses, dont le nombre semble ainsi directement lié au Q. I.
L'A. conclut à l'existence d'une « manière plus concrète de penser »
chez les arriérés exogènes en institution, qu'il rapproche du fait que
l'âge mental n'est pas, en général, chez eux un élément précis de pro
nostic pour l'éducabilité scolaire qui reste en général, en lecture et en
arithmétique, à un plateau inférieur au niveau de l'âge mental.
Quant à l'explication de cet état de choses, l'A. se contente prudem
ment d'hypothèses : rôle du niveau social, de difficultés affectives ou du
retard mental par lui-même.
P. J. 470 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
BROCKWAY (A. L), GLBSER (G.), WINOKUR (G.), ULETT
(G. A). — The use of a control population in neuro-psychiatric
research (L'utilisation d'une population de contrôle en recherche neuro
psychiatrique). — Amer. J. Psychiat., 1954, 111, 248-262.
La sélection des groupes de contrôle dans les études statistiques sur
des populations cliniques est souvent invoquée comme facteur de di
scordance entre plusieurs recherches. De même invoque-t-on le manque
d'homogénéité dans le groupe clinique quant aux variables âge, milieu
culturel, socio-économique, etc., pour expliquer l'absence de « scatter »
caractéristique ; ou même le rôle de certaines de ces variables pour
expliquer un « scatter » présenté à tort comme caractéristique du groupe
clinique (cf. par exemple l'étude de Varre et Eisen sur le « scatter » des
adolescentes délinquantes au Wechsler-Bellevue, analysée dans ce
numéro). Par ailleurs, certains traits, symptômes ou signes peuvent être
considérés comme pathologiques parce que se présentant avec une
certaine fréquence dans une population clinique quoique leur fréquence
dans la population normale ne soit pas connue, fréquence qui peut
d'ailleurs varier sensiblement suivant l'origine de l'échantillon « normal ».
Quoique ces faits soient connus, la plupart des études comparant
groupes normaux et groupes cliniques s'en tiennent au contrôle des
variables couleurs, âge, niveau mental et en général niveau scolaire ;
elles négligent le rôle des variables telles que milieu culturel, niveau socio-
économique, milieu professionnel.
Le travail de Brockway, Gleser, Winokur et Ulett montre que ces
dernières variables ne sont pas négligeables, et illustre le besoin d'une
sélection soignée et d'une définition du groupe de contrôle.
Les A. présentent et comparent les données d'un triple examen,
psychologique, psychiatrique et électro-enc

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