Psychologie clinique et pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.88, pg 137-151
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Description

L'année psychologique - Année 1988 - Volume 88 - Numéro 1 - Pages 137-151
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 32
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie clinique et pathologique
In: L'année psychologique. 1988 vol. 88, n°1. pp. 137-151.
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Psychologie clinique et pathologique. In: L'année psychologique. 1988 vol. 88, n°1. pp. 137-151.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1988_num_88_1_29260Psychologie clinique ei pathologique 137
domaine d'application, des informations sur la passation et le dépouille
ment, des données normatives et de validation ainsi que des éléments
bibliographiques succincts ; l'échelle elle-même est souvent reproduite.
L'ensemble se présente ainsi comme un guide pratique qui associe des
éléments méthodologiques, parfois insatisfaisants mais souvent stimul
ants, à un catalogue organisé, rigoureux et agréable à utiliser.
Y. Forner.
PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PATHOLOGIQUE
Actes du Colloque de Strasbourg, mai 1984. — Agression, Conflit,
Négociation, Paris, Société Française de Psychologie, 1984, 125 p.
C'est une démarche non dénuée d'artifice que de prétendre agencer
autour de quelque idée unificatrice la pluralité des thèmes traités tout
au long de ce Colloque. Et pourtant, une semblable idée s'est dégagée
dès la première séance (« De l'agression animale à l'agression humaine ») :
chez l'animal comme chez l'homme, une conduite agressive ne doit être
considérée ni la simple projection vers l'extérieur d'une quel
conque « agressivité » endogène, ni comme une réponse isolée à un aspect
particulier de l'environnement (dans une vision purement behavioriste
des choses), mais comme un événement révélateur d'une façon indivi
duelle — et historiquement constituée — d'appréhender et d'interpréter
les situations et d'y faire face afin de les maîtriser. Au sein du cerveau,
les représentations forgées par le vécu intègrent de façon étroite les
caractéristiques perceptives de l'environnement, les attentes qu'il
suscite et les stratégies comportementales qui sont susceptibles d'y
répondre (P. Karli). C'est dans le cadre général d'une épigenèse interac-
tionnelle — et non pas dans celui d'un déterminisme génétique — qu'on
peut comprendre les fonctions et le devenir des comportements agonisti-
ques du jeune enfant (H. Montagner et al.). Déjà chez la souris, les
différences individuelles dans les conduites d'agression relèvent d'inter
actions complexes de facteurs génétiques et de facteurs d'environne
ment, et les fondements génétiques de certaines différences sont eux-
mêmes variables (M. Carlier et al.).
Il est bien évident que l'éventail des déterminants s'enrichit singu
lièrement, dès lors qu'on envisage les conflits qui surviennent « dans le
milieu social et professionnel » ou « dans le cadre familial », ainsi que les
négociations ou démarches thérapeutiques qui visent à les résoudre.
Chez l'homme, les agressions verbales peuvent être fort traumatisantes,
et il en est ainsi de celles qui portent atteinte à la « dignité esthétique des 138 Analyses bibliographiques
siens » (R. Pages et L. Salhani). La résolution d'un conflit social présup
pose qu'on analyse de façon approfondie la façon dont les protagonistes
perçoivent la situation conflictuelle, et singulièrement les dispositions et
intentions de l'adversaire auxquelles chacun attribue la survenue du
conflit (B. Rüttinger). Au sein de l'entreprise, les rapports hiérarchiques
subissent une profonde mutation, et les modes de légitimation de l'auto
rité se diversifient de plus en plus selon des jeux d'interaction singuliers,
hors des normes traditionnelles de l'organisation hiérarchique du travail
(J. Rembert). Pour ce qui est des processus de négociation, l'observation
des négociations professionnelles ne confirme pas certaines conclusions
tirées des travaux de laboratoire : les discussions s'inscrivent étroit
ement dans la dynamique conflictuelle intergroupe, de telle sorte que la
délégation joue un rôle moins essentiel qu'on pouvait le supposer et que
le groupe de négociation ne constitue nullement un champ clos (G. Louc
he). Lorsqu'il y a intervention d'un médiateur, il importe que son com
portement soit adapté au type de négociation : la médiation aura plus
de chances d'être efficace si elle est centrée sur la tâche dans le cas d'une
négociation technique et centrée sur les relations interpersonnelles dans
le cas d'une négociation idéologique (H. Touzard). Dans le cadre familial,
certaines scènes de ménage répétitives ont d'évidentes fonctions défen
sives ; la conduite thérapeutique doit tenir compte du fait qu'en
raison d'un défaut de mentalisation, des fantasmes communs sont
constamment mis en acte dans des scènes de violence (M. Colin). Dans
les thérapies familiales analytiques, l'analyste doit avoir la pratique
d'une écoute familiale sur un temps long et cadré, qui seule lui permettra
d'induire le processus psychothérapique et d'intervenir en proposant
une interprétation (F. Maffre).
Si la lecture de ces Actes incite à la réflexion tout en l'enrichissant,
elle suscite aussi un regret : qu'aucun compte rendu ne soit donné des
discussions qui ont suivi la présentation des exposés.
P. Karli.
Weiner (M. F.). — Practical psychotherapy, New York, Brunner
Mazel, 1986, 322 p.
Disciple d'Adolf Meyer et de Jules Masserman l'auteur fonde sa
réflexion dans la théorie « psychodynamique ». Il présente ici le fruit
d'une vingtaine d'années d'enseignement et de pratique dans la forma
tion des thérapeutes et le traitement des patients. Le livre est illustré
par des cas cliniques qui permettent de mieux saisir ses intentions.
Même si sa pensée est « orientée » par la psychanalyse, Weiner s'efforce
d'éviter tout dogmatisme, toute obédience trop stricte et souhaite
avant tout pouvoir offrir à chaque patient la solution qui lui convient
le mieux. Ce point de vue très pragmatique intéressera les praticiens Psychologie clinique et pathologique 139
qui, après avoir solennellement refusé d'étiqueter leurs malades par une
nosographie rigide n'en maintiennent pas moins un compartimentage
rigoureux des thérapeutiques.
R. Doron.
Zilbach (J. J.). — Young children in family therapy, New York,
Brunner Mazel, 1986, 177 p.
J. J. Zilbach occupe une place un peu particulière dans le champ de
la thérapie familiale outre- Atlantique. La fréquence de ses références
aux travaux d'A. Freud et de ses émules américains, sa manière de
considérer S. Freud comme une sorte d'inspirateur de la thérapie famil
iale, tout en désignant N. Ackerman et V. Satir comme les pionniers
de cette discipline, laissent supposer un assez grand éclectisme théo
rique. Elle se définit d'ailleurs elle-même comme « clinicien, chercheur,
thérapeute familial et psychanalyste... ».
Le propos de cet ouvrage est de souligner la place et l'importance
des jeunes enfants dans la thérapie familiale.
J. J. Zilbach, tout en remarquant que bien des auteurs dereference
dans ce domaine (Bateson, Minuchin, Satir, Ackerman, Whitaker, etc.)
s'accordent sur ce principe, démontre la fréquence des résistances (au
niveau de l'expérience) à l'introduction des jeunes enfants en séance.
Toutes les objections à cette présence du jeune enfant ne tiennent
d'ailleurs pas devant l'argumentation de l'auteur.
Ayant donc analysé ces résistances à différents niveaux (celui des
parents, des enfants et surtout des thérapeutes eux-mêmes), J. J. Zi
lbach nous livre son expérience de thérapeute familial avec de jeunes
enfants.
Cette présence a de multiples implications. Il faut tout d'abord
accepter une communication au niveau du jeu. Gomme disait S. Freud :
« Le jeu ne s'oppose pas à ce qui est sérieux, mais à ce qui est réel... »
Prendre le jeu au sérieux c'est, pour l'auteur, lui reconnaître ses diffé
rentes fonctions dans la thérapie :
— réduction pour l'enfant de l'anxiété produite en séance ;
— soulagement de la tension accumulée à travers certaines discussions
des adultes en créant une diversion pa

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