Psychologie clinique et pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.95, pg 177-188
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Description

L'année psychologique - Année 1995 - Volume 95 - Numéro 1 - Pages 177-188
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 40
Langue Français

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Psychologie clinique et pathologique
In: L'année psychologique. 1995 vol. 95, n°1. pp. 177-188.
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Psychologie clinique et pathologique. In: L'année psychologique. 1995 vol. 95, n°1. pp. 177-188.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1995_num_95_1_28818Psychologie clinique et pathologique 177
est de montrer l'apport de la psychologie cognitive dans la distinction et la
formalisation des comportements analysés par les instruments d'évalua
tion de la performance au travail.
Les chapitres 4 et 5 traitent principalement des problèmes de mesure. Si
celui de Hesketh (Australie) permet d'actualiser les connaissances concer
nant les différents aspects et objectifs de la mesure de l'adaptation au travail
(contenu, satisfaction, santé mentale, bien-être), celui de Theorell (Suède) se
situe dans la droite ligne des recherches en psychologie I/O nord-euro
péennes. Il fait un point circonstancié des travaux récents sur les relations
entre environnement psychosocial de travail et état de santé des employés et
salariés. Plus précisément, sa revue de questions concerne les méthodes de
mesure et d'évaluation des effets du travail sur la santé à court et à long
terme des individus, et s'attache tout particulièrement au développement de
ces méthodes dans l'évaluation des effets sur la santé des interventions psy
chosociales en milieu de travail. Point fondamental si l'on s'attache à faire de
la psychologie I/O une discipline au service de l'individu au travail, et si l'on
reconnaît l'importance des effets du travail dans la vie hors travail.
Enfin, signalons la contribution de Farr, Hofmann et Ringelbach
(Etats-Unis) sur l'importance des théories de la motivation (orientation
vers le but) et du contrôle dans l'adaptation et la satisfaction au travail
(chap. 6).
N. GlRAULT-LlDVAN.
PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PATHOLOGIQUE
Minard M. (Edit.) — (1992) Histoire et histoires en psychiatrie, Toul
ouse, Eres, 252 p.
Vingt-cinq auteurs se sont regroupés pour tenter de répondre aux
questions posées par le Dr Minard, psychiatre des hôpitaux à Dax, en par
ticulier celle-ci : que peut-on penser du DSM III ? : « Le DSM III m'est
devenu familier. Il me paraît présenter pourtant quelques dangers liés tant
à certains éléments de son contenu actuel qu'à certains de ses possibles
développements futurs. Mais aussi, en France, à l'usage immodéré qu'en
font, ou que veulent nous en imposer, ses zélateurs les plus fervents comme
pour effacer toute l'histoire de la psychiatrie française » (p. 14). L'ouvrage
centre délibérément la réflexion sur la dimension temporelle de l'existence
humaine : on a trop tendance à qualifier d'historique la découverte d'une
nouvelle forme de pensée. Le changement, envisagé dans cette perspective,
réduirait le passé à un « souvenir archaïque ». En fait, il est nécessaire,
selon ces auteurs, de démythifier le passé : « Au plan individuel comme au
plan collectif, l'histoire de la personne, ou celle du groupe social, procède
toujours d'une convocation du passé, de sa représentation en fonction d'un
rapport actuel au monde » (F. Jeanson, p. 23). 178 Analyses bibliographiques
L'ouvTage comporte trois parties : 1) « Du côté de l'histoire » ; 2) « Du
côté des histoires »; 3) « Histoire et mémoire ». Ainsi, des psychiatres
français, algérien, grec, italien, suisse et portugais nous présentent-ils des
remarques théoriques ou des cas cliniques, enrichis d'analyses philosophi
ques, sans toutefois revenir systématiquement sur la critique du DSM III.
R. Doron.
Berg R. L. et Cassells J. S. — (1992) The second fifty years. Promoting
health and preventing disability, Washington, National Academy Press,
332 p.
Cet ouvrage est essentiellement centré sur la prévention dans le champ
de la santé en général et principalement dans le cadre des maladies soraa-
tiques graves. Comme le nom l'indique il s'agit de la prévention des pathol
ogies graves des sujets dépassant la cinquantaine, hypertension artérielle,
cancers, infections, handicaps, troubles de la nutrition, etc. Un accent est
mis sur la prévention des états dépressifs, de l'apragmatisme, de l'isol
ement social et d'autres facteurs de morbidité ou de mortalité. Ce sont sur
tout ces derniers qui peuvent ici concerner l'aspect psychologique des pro
blèmes, tels qu'ils sont étudiés dans cet excellent et très bien documenté
ouvrage d'hygiène médicale du sujet dépassant la maturité.
J. Lemaire.
Frith U. (Edit.) — (1991) Autism and Asperger syndrome, Cambridge,
Cambridge University Press, 248 p.
Alors que chacun reconnaît à Kanner la paternité de l'individualisa
tion du syndrome qui porte son nom — l'autisme de Kanner — , la des
cription par un autre Autrichien, Asperger, un an après, en 1944, d'un syn
drome assez similaire pour pouvoir être considéré par certains spécialistes,
dont U. Frith, comme un type d'autisme, est restée largement ignorée.
Dans le style clair, suggestif et chaleureux qu'on lui connaît déjà, Uta
Frith nous présente l'auteur et son syndrome, traduit et annote Asperger,
puis laisse ensuite Lorna Wing analyser les relations entre le syndrome d'As
perger et l'autisme de Kanner. En résumé, on peut considérer les deux syn
dromes comme se situant sur un continuum de déficit social mais présentant,
au moins dans les jeunes années, un profil quelque peu différent : classique
ment, le jeune autiste de Kanner a de bonnes compétences visuo-spatiales,
une bonne dextérité manuelle pour ce qui l'intéresse, mais il a un développe
ment tardif ou déviant du langage et ses troubles de socialisation se caracté
risent par l'absence de réaction aux autres. Au contraire, dans le syndrome
d'Asperger, les enfants ont un bon développement du langage et une bonne
syntaxe dès le début, mais développent des interactions sociales passives, clinique et pathologique 179 Psychologie
étranges ou inadaptées, et ils ont des problèmes de coordination motrice
observables dans les postures et l'allure. Leur niveau mental est supérieur,
moyen ou légèrement inférieur à la moyenne, tandis que les autistes de Kann
er ont plus souvent un niveau beaucoup plus bas ; souvent mais pas tou
jours. Et il ne faudrait pas en conclure trop vite à une assimilation du syn
drome d'Asperger à l'autisme de haut niveau de performance.
Gillberg présente ensuite six études de cas et Tantam aborde la ques
tion du syndrome d'Asperger à l'âge adulte tandis que M. Dewey décrit la
vie de tous les jours avec un syndrome d'Asperger. Enfin, F. Happé, à tra
vers des écrits autobiographiques, analyse les capacités de représentations
descriptives et interprétatives dans le syndrome d'Asperger.
Un livre passionnant, vivant, extrêmement important pour qui est
persuadé qu'il n'existe pas un seul autisme mais plusieurs types et/ou un
continuum.
J. Nadel.
Frith C. D. — (1992) The cognitive neuropsychology of schizophrenia,
Hillsdale (Nj), Lawrence Erlbaum, 170 p.
Bien que le travail de Christopher Frith se veuille une approche réduite
puisqu'il porte simplement sur les aspects neuropsychologiques cognitifs de
la schizophrénie, il n'en traite pas moins d'aspects plus généraux de l'affec
tion comme les principes de classification, la communication, et l'intention -
nalité. Après une courte analyse de la nature de la schizophrénie dans
laquelle sont discutées les questions du diagnostic et de l'explication (expli
cation des symptômes ou explication de la maladie), l'ouvrage aborde l'i
nfluence des anomalies cérébrales (rôle de la dopamine et des structures céré
brales impliquées). Dans le troisième chapitre, le problème des rapports
entre le cerveau et l'esprit est clairement posé, l'auteur définissant son but
comme l'étude des processus cognitifs impliqués dans les signes et les symp
tômes de la schizophrénie ; pour lui, ce n'est qu'après cette étude que les
signes et symptômes pourront être mis en relation avec des dysfonctionne
ments cérébraux. Les processus cognitifs constituent donc le maillon reliant
les manifestations cliniques aux troubles cérébraux qu'ils

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