Psychologie clinique et pathologique - compte-rendu ; n°2 ; vol.76, pg 686-701
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Description

L'année psychologique - Année 1976 - Volume 76 - Numéro 2 - Pages 686-701
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie clinique et pathologique
In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 686-701.
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Psychologie clinique et pathologique. In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 686-701.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1976_num_76_2_28169Psychologie clinique et pathologique
Burton (A.). — Operational theories of personality. — New York,
Bruner/Mazel Publishers ; 1974, 421 p.
Ce livre sur les théories de la Personnalité se veut original par sa
constante référence à la pratique thérapeutique. Toutes les théories
qui sont présentées (12 au total) le sont d'un point de vue théorique mais
également pratique, un cas concret venant illustrer les principaux
concepts opérationnels qui ont été dégagés par les auteurs de ces théories.
Enfin, c'est souvent le fondateur de la théorie lui-même (Rogers par
exemple) ou un de ses disciples éminents qui est chargé de faire la pré
sentation de la théorie. C'est donc l'aspect vivant des études sur la
personnalité qui est le trait d'union de ces différentes présentations.
Le lecteur trouvera ainsi, dans un ordre qui ne se veut pas hiérar
chique, un aperçu de la théorie psychanalytique freudienne, de la théorie
jungienne (faite par un associé de Jung : James Hillman) et de la
de Adler, les deux derniers étant des variations plus ou moins proches
de la théorie psychanalytique. Ensuite, un exemple de la théorie cultu-
raliste américaine est donné à travers l'exposé des idées de Sullivan.
Les théories existentialistes et humanistes sont illustrées par les noms
de Binswanger et de Laing (des rapprochements entre ce dernier et
Jung ou Rogers nous ont semblé assez éclairants).
Rogers lui-même nous parle de son acceptation inconditionnelle du
client et met l'accent sur le comment de la Personnalité et de ses chan
gements plus que sur le pourquoi de sa structure avec un optimisme par
fois communicatif, en tout cas convaincu. Le corps n'est pas oublié
avec les théories de Reich et un représentant plus actuel de la thérapie
bioénergétique : Lowen pour qui chaque personne est son corps et pour
qui le corps est un système énergétique.
Les thérapies de groupe sont envisagées à travers les thérapies
« familiales » telles qu'elles ont été pratiquées par des pionniers comme
Ackerman ou Jackson et poursuivies par des hommes comme Bateson,
Lidz, Bowen et d'autres.
Enfin, le courant behavioriste, traditionnellement opposé au courant
humaniste dont se réclament plus ou moins les théoriciens qui précèdent,
est consacré d'une part à un praticien de la thérapie « rationnelle émotive »
Albert Ellis, et surtout à Skinner qu'il n'est pas nécessaire de résumer.
Si pour lui les difficultés d'un individu ont leurs racines dans le passé, PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PATHOLOGIQUE 687
la thérapie doit être totalement sur le présent, sur le hic et nunc. La
suppression du symptôme beaucoup plus que la compréhension de
celui-ci est le but des thérapies par le conditionnement.
La parole est laissée en conclusion à un tenant d'une théorie éclec
tique de la Personnalité, Allport, et surtout à l'initiateur de l'ouvrage,
Arthur Burton, qui réaffirme qu'une théorie unique et générale de la
Personnalité ne peut pas encore être dégagée, ne pourra peut-être
jamais l'être étant donné l'objet qui est étudié, mais pour qui cependant
toutes les théories opérationnelles de la Personnalité qui unissent théorie
et pratique sont utiles et même nécessaires.
A. M. Mairesse.
Pervin(L.A.). — Personality : theory, assessment and research. —
New York, John Wiley, 1975, (2e éd.), 559 p.
La prompte réédition de ce « manuel » à l'usage d'étudiants proba
blement débutants dans le domaine de la personnalité est un signe de
succès obtenu par ce livre. Ce succès s'explique par la présentation,
claire, élégante, illustrée, qui répond semble-t-il davantage à des object
ifs pédagogiques qu'aux exigences de la recherche.
Certains chapitres (notamment ceux consacrés à la psychologie
dynamique, l'approche factorielle de Cattell, la théorie de l'apprentis
sage) ont été complétés à la lumière des données les plus récentes.
La bibliographie s'est enrichie de plusieurs nouvelles références, en
particulier sur les travaux consacrés à l'apprentissage social.
M. de Bonis.
Winnicott (D. W.). — Jeu et réalité. L'espace potentiel. — Paris,
Gallimard, 1975, xv + 218 p. trad.
La traduction de ce travail complète heureusement celle qui était
déjà parue chez Gallimard en 1971 : La consultation thérapeutique et
l'enfant. L'auteur, en effet, médecin pédiatre avant de devenir psychan
alyste, était déjà connu du public français par deux autres ouvrages
traduits chez Payot : De la pédiatrie à la psychanalyse et Processus de
maturation chez l'enfant. Mais on ne peut guère comprendre un clinicien
de cette envergure sans le voir en même temps agir auprès des enfants
et élaborer la théorie d'une relation à laquelle il est en train de participer.
C'est ce que nous permettent les chapitres de ce nouveau livre où se
trouve précisée la notion d'espace potentiel, indispensable pour faire
la synthèse de l'œuvre de Winnicott : « Nous avons utilisé les concepts
du dedans et du dehors et nous en cherchons un troisième. Où sommes-
nous quand nous faisons ce à quoi nous passons, en fait, la plupart de
notre temps, à savoir quand nous prenons du plaisir à ce que nous
faisons ? » (p. 146). Ce problème fondamental, c'est à la fois celui de la
situation de l'enfant par rapport à sa mère et du patient par rapport 688 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
à son thérapeute : « Tout comme le bébé avec sa mère, le patient ne peut
devenir autonome que si le thérapeute est prêt à le laisser aller ; et
pourtant, tout mouvement venant du thérapeute qui tente de s'éloigner
de l'état de fusion avec le patient est l'objet d'une noire suspicion
et le désastre menace » (p. 149).
Un tel texte, par conséquent, nous introduit à la pensée originale
d'un thérapeute dont le brio faisait l'admiration de ses élèves. Mais
il va plus loin, dans la mesure où il donne accès à cette zone impensable
où semblent cohabiter, et peut-être se mêler, les sources de l'être et
celles de la folie. Dès lors, l'homme nous touche plus profondément
encore que le clinicien, en se montrant sensible aux interrogations
du mysticisme et de la philosophie, ainsi que le rappelle J. B. Pontalis,
dans sa préface : « Tout au long du livre, s'éveille la question simple :
qu'est-ce qui nous fait nous sentir « vivants », au-delà de l'adaptation,
toujours marquée de soumission, à notre environnement ? Question
que l'organisation névrotique peut nous conduire à éviter, tant nous
sommes pris alors dans la machine à signification, dans la séquence
agencée du fantasme, mais à laquelle le sujet où il y a du psychotique
nous confronte inévitablement » (p. xm).
R. Doron.
Goldstein (J.), Freud (A.), Solnit (A. J.). — Beyond the best
interests of the child. — New York, Macmillan, 1973, 170 p.
Destiné avant tout à un public de juristes et d'assistantes sociales,
se trouve articulé en quatre parties de lecture aisée l'ensemble des
problèmes posés par les séparations légales entre parents naturels et
enfants.
La solution ici défendue en termes juridiques se réfère aux décisions
des cours d'appel et de cassation et cherche l'intérêt réel sur le plan
psychologique de l'enfant. Ce qui introduit, dans le premier et le
deuxième chapitre, à opposer le parent biologiquement naturel aux
parents psychologiquement vrais, montrant tout au long du livre
l'importance qu'il y a à préserver cette relation essentielle à celui qui
est le parent psychologique.
Dans la deuxième partie, est à nouveau reprise la relation parents-
enfant en diverses situations légales, mais en introduisant constamment
le vécu de toutes ces situations

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