Psychologie de l enfant et pédagogie - compte-rendu ; n°1 ; vol.56, pg 245-281
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Psychologie de l'enfant et pédagogie - compte-rendu ; n°1 ; vol.56, pg 245-281

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Description

L'année psychologique - Année 1956 - Volume 56 - Numéro 1 - Pages 245-281
37 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1956
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

D. Berger
H. Gratiot-Alphandéry
N. Heissler
Par E. Hiriartborde
A. Léon
J. Lévine
I. Lézine
R. Perron
G. Roquebrune
M. Stambak
R. Stora
M. Vincent
R. Zazzo
VI. Psychologie de l'enfant et pédagogie
In: L'année psychologique. 1956 vol. 56, n°1. pp. 245-281.
Citer ce document / Cite this document :
Berger D., Gratiot-Alphandéry H., Heissler N., E. Hiriartborde Par, Léon A., Lévine J., Lézine I., Perron R., Roquebrune G.,
Stambak M., Stora R., Vincent M., Zazzo R. VI. Psychologie de l'enfant et pédagogie. In: L'année psychologique. 1956 vol. 56,
n°1. pp. 245-281.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1956_num_56_1_8868■
— Psychologie de l'enfant et pédagogie VI.
ZAZZO (R.). — Sur le postulat de la comparabilité dans la méthode
des jumeaux. — Acl,a Genet. Med. Gemell., 1955, 4, 180-191.
Parmi tous les postulats de la méthode des jumeaux, l'auteur examine
spécialement le postulat fondamental de la comparabilité.
Basée sur la comparaison entre jumeaux monozygotes et jumeaux
dizygotes, la méthode des jumeaux suppose en effet : 1) Que les diffé
rences entre jumeaux monozygotes sont dues uniquement à l'hérédité ;
2) Que les influences du milieu sont d'égale importance pour différencier
entre eux partenaires et partenaires dizygotes.
L'auteur critique la notion d'identité des influences du milieu, et la
conception qui présente hérédité et milieu comme des variables indépend
antes. En ce qui concerne le milieu psychologique, la situation gémell
aire donne à chacun des partenaires (même identiques), des rôles, donc
des milieux différents, et d'autre part la situation gémellaire des jumeaux
monozygotes n'est pas la même que celle des jumeaux dizygotes.
En ce qui concerne les conditions prénatales et périnatales, l'auteur
arrive aux mêmes conclusions d'incomparabilité entre jumeaux monoz
ygotes, jumeaux dizygotes et enfants ordinaires : différences du temps
de gestation, de poids à la naissance, du taux de morti-natalité, et de
néo-mortalité, d'âge de la mère.
A propos de ce dernier facteur, l'auteur établit la loi suivante : les
chances de gémellité sont augmentées non par le nombre de grossesses
antérieures, mais seulement par Vâge de la mère et ce facteur d'âge ne joue
pas pour la gémellité unwitelline, mais seulement pour la gémellité bivi-
telline.
L'auteur conclut non à un abandon de la méthode des jumeaux, mais
à un changement de perspective. La comparaison exige des précautions
multiples. Enfin, hérédité et milieu doivent être traités comme non des
entités, mais comme des variables étroitement dépendantes l'une de
l'autre.
R. Z.
TISSERAND-PERRIER (M.), BLAIZOT (A. M.). — Le dessin,
mode d'investigation de la personnalité chez les jumeaux identiques.
— Acta Genet. Med. Gemell., 1955, 4, 261-274.
Les auteurs ont l'intention par diverses épreuves de dessin d'étudier
« les différences de comportement des jumeaux identiques élevés dans le
même milieu ». Ils posent ainsi le problème de la prise de conscience 246 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de soi, le degré d'attachement, le désir d'indépendance vis-à-vis du
co-jumeau, la dominance d'un sujet dans le couple. Mais la démonst
ration, souvent confuse, et basée sur trop peu de documents, n'est pas
convaincante. Pour juger de la valeur de ce travail, nous devons attendre
une publication ultérieure « qui portera sur cent couples de jumeaux
identiques et (donnera) l'analyse complète de la forme et du contenu
de leurs dessins ».
R. Z.
GEDDA (L.), BIANCHI (A.), BIANCHI-NERONI (L.). — La voce
dei gemelli (La voix des jumeaux). — Acta Genet. Med. Gemell.,
1955, 4, 121-130.
Les auteurs ont enregistré la voix de 208 jumeaux (58 couples de
jumeaux monozygotes, 46 couples de jumeaux dizygotes). Chacun des
sujets est invité alors à distinguer sa propre voix de celle de son
co-jumeau. Pour les jumeaux monozygotes, on obtient les résultats
suivants : dans 66 % des cas, les deux jumeaux sont incapables de
distinguer leur voix ; dans 21 % des cas, seul un jumeau est capable de
faire cette distinction ; dans 13 % des cas, les deux jumeaux du couple
font distinction. Pour les jumeaux dizygotes, les résultats sont
totalement inversés : 2 % (pas de distinction) ; 20 % (distinction par un
seul des jumeaux du couple) ; 78 % (distinction par les deux jumeaux
du couple). Les auteurs tirent de ces résultats deux conclusions : 1° La
voix des monozygotes, transmise par voie aérienne, est prat
iquement identique dans son effet acoustique ; 2° La comparaison entre
jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes tend à établir que les
mécanismes de la voix humaine sont fortement déterminés par l'hérédité.
R. Z.
GEDDA (L.), NERONI (L.), Reazioni posturali e mimïche di 56 cop-
pie di gemelli alla proezione di film umoristici ed ansiogeni (Réact
ions posturales et mimiques de 56 couples de jumeaux à la projection
de films humoristiques et anxiogènes). — Acta Genet. Med. Gemell.,
1955, 4, 15-31.
Les A. ont étudié comparativement sur 31 couples de jumeaux
monozygotes et 25 couples de jumeaux dizygotes les réactions motrices
provoquées par certaines scènes humoristiques ou anxiogènes de films
cinématographiques. Les réactions étaient enregistrées photographi-
quement avec un flash suffisamment rapide pour que la réaction émotive
au flash ne perturbe pas les réactions psycho-motrices au film. Les
photos étaient prises sous trois angles ; de profil, de trois quarts, de
face. Les réactions étaient classées sous quatre catégories : réactions
mimiques, posture de la tête, posture des membres inférieurs, posture
des membres supérieurs. La comparaison intra-couple de chaque réac
tion donnait lieu à une notation en quatre degrés : concordance, ressem
blance, dissemblance, discordance. PSYCHOLOGIE DE L ENFANT ET PEDAGOGIE 24/
Chez les jumeaux identiques, la concordance est observée aux quatre
catégories de réactions dans les proportions suivantes : 79 % (mimiques),
87 % (posture de la tête), 38 % (membres supérieurs), 59 % (membres
inférieurs), en comparaison avec les proportions suivantes chez les
jumeaux non identiques : 32 %, 61 %, 39 %, 55 %.
C'est donc pour les réactions mimiques que les composantes hérédi
taires seraient les plus fortes. Les auteurs mettent encore en évidence
une concordance maximum entre jumeaux identiques quand les réactions
mimiques sont provoquées par des scènes humoristiques. Les différents
types de réactions et les divers degrés de concordance sont illustrés par
des photos.
Cet intéressant article est complété par des arbres généalogiques, du
point de vue des antécédents gémellaires.
R. Z.
KRASNOGORSKI (N. L). — Méthode d'étude des réflexes condi
tionnés chez les enfants. — Raison, 1954, 9-10, 204-215.
Cet article fut écrit en 1928, révisé en 1954 pour son édition dans
les Œuvres de Krasnogorski.
C'est un exposé de méthode et non de résultats. Krasnogorski énu-
mère les réflexes sur lesquels il a travaillé sur les enfants : préhension
(mouvements des doigts et de l'avant-bras enregistrés séparément),
ouverture de la bouche ou succion, réaction salivaire, réflexes du cœur
(par électrocardiographie), réflexes de réaction infrarouge, parfois
réflexes de défense à un faible courant électrique.
De tous, le réflexe salivaire présente le plus de difficultés d'appar
eillage. Krasnogorski décrit les différentes sortes de capsules à double
chambre appliquées sur le canal salivaire, puis l'appareil en argent per
mettant une fixation durable, enfin le procédé d'enregistrement élec
trique de la sécrétion mis au point par Ouchekov.
Ainsi, Krasnogorski a pu constater que la glande sous-maxillaire
était plus excitable que la parotide, et que l'innervation était unilatérale
— c'est-à-dire la salive sécrétée du côté où le sujet mâchait. Il a donc
adapté une capsule de chaque côté de la bouche.
Krasnogorski donne également des précisions sur les excitants
employés et les conditions de l'expérience : chambres insonorisées, posi
tion allongé

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