Psychologie ethnologique et sociale (Psychologie religieuse. Logique et Lingustique comparées). - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 365-371
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L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 365-371
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
H. Laugier
Henri Wallon
6° Psychologie ethnologique et sociale (Psychologie religieuse.
Logique et Lingustique comparées).
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 365-371.
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Piéron Henri, Laugier H., Wallon Henri. 6° Psychologie ethnologique et sociale (Psychologie religieuse. Logique et Lingustique
comparées). In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 365-371.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8123COMPARÉE 365 PSYCHOLOGIE
de tels cas ; mais celui de l'auteur, par la durée des troubles et leur
complexité, implique évidemment une détérioration nerveuse d'origine
toxique.
H. P.
EDWARD J. KEMPF. — A study of the anaesthesia, convulsions,
vomiting, visual constriction, erythema and itching of Mrs. V. G.
(Étude des anesthésies, convulsions, vomissements, rétrécissement visuel,
érythème et prurit de Mme V. G.). — J. of abn. Ps., XII, I, 1917,
p. 1-24.
L'analyse de l'observation relatée conduit l'auteur à l'exposé d'une
conception interprétative des névroses qui, à la différence de la
psycho-analyse, s'appuie sur la physiologie.
Les psychonévroses seraient constituées par des réflexes condi
tionnels, sous forme d'activités plus ou moins complexes, dont le
caractère pathologique est dû au fait qu'elles sont provoquées par des
stimuli qui normalement sont indifférents.
Le conditionnement anormal du réflexe et sa persistance seraient
dus à des émotions, renforcées d'ailleurs par les efforts de répression ;
la disparition s'obtient par une réadaptation affective.
H. P.
TRUELLE et Mlle BOUDERLICQ. — Le réflexe oculo-cardiaque dans la
démence précoce des jeunes gens. — Ann. m. -p., juillet 1916, p. 389.
Les résultats trouvés sont assez divergents de ceux qu'ont publiés
d'autres auteurs, Roubinovitch entre autres. Les auteurs font remarquer
que, sous le nom de démence précoce, sont groupés depuis quelques
années des cas très différents d'aspect. Ils ont fait porter leurs recher
ches exclusivement sur la démence précoce des jeunes gens, celle de
Morel. Dans les psychopathies diverses, l'inversion ou l'absence du
réflexe sont rares (10/38). Elles sont de règle dans la D. P. des jeunes
gens (30/40).
H. W.
6° Psychologie ethnologique et sociale (Psychologie religieuse.
Logique et linguistique comparées).
JOHN DEWEY. — The Need for social Psychology {Les exigences de la
psychologie sociale). — Ps. Rev., XXIV, 4, 1917, p. 266-277.
Examen des principales conceptions, avec les deux grands courants
particulièrement représentés en France, celui de l'imitation et celui
de la conscience collective. Du point de vue du comportement,
toute psychologie est, ou biologique, ou sociale ; et, comme l'homme
n'est pas seulement un animal, mais un animal social, en réalité les
deux points de vue, quand il s'agit de la psychologie humaine, ne
peuvent pas être séparés.
H. P. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 366
H. DELACROIX. — Le mysticisme et la religion. — Scientia, XI, 6 et 7,
1917, p. 462-475, et 27-38.
Le mysticisme n'est pas nécessairement lié à la religion; il implique
la croyance à l'appréhension immédiate du divin, la déification de la
vie et de l'esprit. Il apparaît surtout dans les formes inférieures de la
religion, comme un élan créateur que n'a pas encore tempéré la
sagesse d'un culte prudent ; et, dans les formes supérieures, comme
effort pour dépasser cette religion prudente, visant à la spiritualisation
totale dans l'unité de l'intuition.
L'extase — fruste ou savante — n'est pas tout le mysticisme, qui
peut envahir l'existence entière, dans la conscience d'une vie divine
continue, avec inhibition de la réflexion et de la volonté par la spon
tanéité subconsciente. Cette forme, qui se rencontre surtout dans le
christianisme, paraît s'être trouvée aussi dans le bouddhisme.
La religion, système de pratiques, de croyances et de sentiments,
mettant en relation avec des puissances supérieures, s'oppose au
mysticisme, dont la caractéristique psychologique est : passivité,
obscurité, désappropriation, c'est-à-dire tendance à la dissociation
— pouvant devenir maladive, — et émotivité intense. Mais, le
mysticisme, que tolèrent tout juste les religions objectivées, ritua
lisées, réapparaît en elles à certaines périodes, surtout au cours des
crises religieuses.
H. P.
JAMES H. LEUBA. — Extatic intoxication in religion [V intoxication
extatique dans la religion). — Am. J. of Ps., XXVIII, 4, 1917,
p. 578-584.
L'intoxication extatique est regardée comme une communion avec
le divin par toutes les religions, les primitives comme les plus hautes.
L'auteur examine les divers moyens de réaliser cette intoxication.
Les drogues sont employées par les non-civilisés, elles sont très
diverses, en y comprenant le vin dionysiaque, et les Hindous n'y ont pas
renoncé. Mais il existe aussi des procédés physiques, comme la danse,
et psychiques, utilisés par le christianisme, qui n'est pas sans faire
appel d'ailleurs à des influences mécaniques, telles que la répétition
monotone de chants rythmés.
Quels effets obtient-on, qui puissent expliquer la valeur religieuse
de cet état extatique?
En dehors des hallucinations qui sont dues aux actions toxiques,
la caractéristique générale est la réduction de puissance des centrée
cérébraux supérieurs, le relâchement des freins sociaux, la diminution
de l'esprit critique et de la logique, la libération de l'imagination, la
suppression de la fatigue, et enfin ce qui est essentiel, une intensifica
tion des processus affectifs et sensitifs indescriptibles qui constituent
le fond obscur de la conscience, et où les poètes philosophes placent
1' « élan vital ».
Le fait que dans cet état domine une impression sensuelle délicieuse, COMPARÉE 36? PSYCHOLOGIE
avec délivrance des fatigues, des soucis quotidiens, sensation d'énergie
inépuisable, explique la croyance universelle à une communion
divine.
H. P.
GONZAGUE TRUC. — La Grâce. Essai de psychologie religieuse. —
In-16 de 136 pages, 1918, Paris, Alcan.
L'auteur, s'adressant à un phénomène religieux, dont il poursuit
l'analyse philosophique, montre qu'en réalité il ne relève pas néces
sairement de la religion, mais appartient à la vie intérieure, à la vie
morale. La grâce serait en réalité la condition de la vie morale, et la
constituerait même tout entière. C'est par le sentiment, opposé à la
connaissance intellectuelle, que se développe la moralité, qui
s'épanouit dans le mysticisme. « La grâce fleurit en sainteté », et
G. Truc en vient ainsi à laïciser la sainteté.
Mais il y a peut-être, dans cette laïcisation, un effort social plus que
psychologique; car, si la grâce, le mysticisme se dégagent de la
religion constituée et du dogme, ils n'en constituent pas moins le
fondement de ce qu'on peut continuer à appeler la religiosité
humaine.
H. P.
IVY G. CAMPBELL. — Manaism : A study in the psychology of religion
(Le manaisme : Étude de psychologie religieuse). — Am. J. of Ps.,
XXIX, l,p. 1-49.
L'auteur oppose à l'animisme de Tylor, ce qu'il appelle le
<f manaisme », c'est-à-dire l'ensemble des théories qui font intervenir
chez les primitifs une puissance analogue au mana mélanésien; il
expose rapidement les conceptions qui font du une puissance
impersonnelle, physique ou psychique, tirée de l'expérience mentale
individuelle, ou qui en font une puissance d'origine sociale, parfois
sous forme d'impersonnalité spirituelle.
Discutant à son tour la question, en insistant sur l'insuffisance de
l'animisme, il rapproche le manaisme de ce dernier; l'un et l'autre
lui paraissent résulter de la tendance qu'a l'esprit humain à inter
préter les choses en termes de son expérience intérieure ; l'un est une
lecture en dedans des choses qui concernent le moi individuel ; l'autre,
des choses qui concernent le moi social.
Mais rien ne justifie la conception que le mana est une force
impersonnelle.
H. P.
J. SEGOND. — La guerre mondiale et la vie spirituelle. — ln-1

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