Psychologie générale - compte-rendu ; n°3 ; vol.90, pg 431-442
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Description

L'année psychologique - Année 1990 - Volume 90 - Numéro 3 - Pages 431-442
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 48
Langue Français

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Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°3. pp. 431-442.
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Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°3. pp. 431-442.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1990_num_90_3_29418L'Année Psychologique, 1990, 90, 431-472
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Bower G. D. (Edit.). — (1987) The psychology of learning and moti
vation : Advances in research and theory, vol. 21, San Diego, Academic
Press, 316 p.
Comme les précédents volumes de la même collection, celui-ci pré
sente un ensemble de contributions de haut niveau portant chacune
sur un thème relativement bien circonscrit, les aspects théorique et
généraux étant privilégiés par rapport au détail des procédures expé
rimentales.
Rosenbloom et Newell reprennent et développent leur modèle
initialement proposé en 1981. Ces auteurs montraient alors comment
une théorie de l'apprentissage fondée sur la notion de chunking per
mettait de rendre compte de la fonction reliant le temps de réalisation
d'une tâche à son degré de pratique. Ce modèle est développé, notam
ment en le prolongeant par un modèle de performance basé sur le
concept de « hiérarchie de but ». Le même concept est utilisé pour
rendre compte des effets de la compatibilité entre la configuration des
stimulus et des réponses dans les expériences de temps de réaction.
Rosenbloom et Newell testent leur modèle en élaborant des stimulations
informatiques de données antérieurement publiées par d'autres auteurs.
Le chapitre suivant, cosigné par Schneider et Detweiler, a également
rapport à la modélisation informatique, mais dans une perspective
connexionniste. Il porte sur la mémoire de travail. L'un des intérêts
du modèle proposé, outre son apparente propension à rendre compte
d'un large éventail de phénomènes au sein du domaine concerné, est
sans doute qu'il tente de coordonner une architecture connexionniste
avec l'existence d'un système de contrôle qui régule le flux d'infor
mation, et qui reproduit les phénomènes liés à l'attention. Retour à la 432 Analyses bibliographiques
modélisation « traditionnelle » au 3e chapitre, écrit par Klatzky et
Lederman, et intitulé « The intelligent hand ». Il concerne, ainsi que
son titre l'indique, la perception tactile.
Rosenbaum, dans le chapitre suivant, traite de la programmation
motrice, c'est-à-dire de l'activité cognitive qui précède immédiatement
les actions volontaires, et autorise leur exécution. Keele et Yvry pro
longent l'analyse d'activités motrices, mais dans une autre perspective.
Leur but est d'identifier des modules indépendants qui pourraient être
mis à jour dans des tâches très différentes, telles que jouer du piano
et faire de la gymnastique. Ces auteurs font un usage inhabituellement
important des différences individuelles ; ainsi l'existence de corrélations
élevées entre des tâches de timing sollicitant différents effecteurs, ou
entre des tâches de timing perceptif et moteur, est interprétée comme
un argument puissant en faveur de l'existence d'un module indépendant
de timing — qui constitue d'ailleurs le principal centre d'intérêt des
recherches rapportées.
Shanks et Dickinson traitent des jugements de causalité dans une
perspective associative. Ils rapportent en particulier plusieurs expé
riences mettant en évidence des similarités empiriques entre le jugement
de causalité chez l'homme et le conditionnement chez l'animal. Le modèle
qu'ils proposent intègre l'existence de processus parallèles orientés
vers l'inférence de règle. Le dernier chapitre, cosigné par Davis, Hith-
cock et Rosen, porte sur l'amplification du réflexe d'orientation à un
son, lorsque ce son est présenté en présence d'un autre stimulus (e.g. une
lumière) antérieurement couplé avec un choc électrique, ceci chez le
rat. Ils proposent une étude pharmacologique et neuro-anatomique,
et analysent en particulier le rôle du noyau central de l'amygdale dans
le phénomène dont ils traitent.
P. Perruchet.
Marslen-Wilson W. (Edit.). — (1989) Lexical representation and
process, Cambridge (ma), A Bradford Book, The mit Press, 576 p.
Dans le domaine de la recherche linguistique et psycholinguistique
il est devenu clair depuis quelques années que notre compréhension
des capacités langagières des êtres humains passe nécessairement par
une connaissance approfondie de la composante lexicale. En effet, le
lexique constitue l'interface fondamentale permettant de lier les niveaux
formels aux niveaux interprétatifs du langage.
Lexical representation and process constitue une excellente illu
stration de la richesse et de la fécondité des études de psycholinguistique
consacrées à cette problématique...
Cet ouvrage comporte quatre parties consacrées respectivement
aux thèmes suivants : 1) « Modèles du traitement lexical » ; 2) « Nature
de Vinput » ; 3) « Structure du lexique et processus » ; 4) « Analyse
(parsing) et interprétation ». générale 433 Psychologie
Les cinq chapitres de la première partie concernent l'accès au lexique
et la reconnaissance des mots dans les modalités auditive (Marslen-
Wilson) et visuelle (Forster, Seidenberg) ainsi qu'à l'accès lexical en
production (Butterworth, Dell). L'opposition entre l'approche orthodoxe
et l'approche connexionniste est reflétée aussi bien dans le chapitre
consacré à la perception (Marslen-Wilson et Forster d'une part, Seiden-
berg d'autre part) que dans ceux consacrés à la production (Butter-
worth/Dell). Cette opposition est présente également dans les premiers
chapitres de la deuxième partie portant sur la perception de la parole
(Klatt-Elman). Cette partie comporte deux chapitres sur la lecture ;
l'un sur la vision parafovéale et l'accès au lexique en lecture (Rayner
et Balota) et l'autre sur le type d'information visuelle utilisée dans
l'identification des mots (Besner et Johnston).
Les chapitres qui composent la troisième partie s'intéressent au
rôle de la phonologie (Frauenfelder et Lahiri), de la prosodie (Cutler)
et de la morphologie (Henderson, Hankamer), dans l'accès au lexique
et la reconnaissance des mots. Schreuder et Florès d'Arcais abordent
pour leur part le problème de la représentation lexicale de la signif
ication des mots.
Les quatre derniers chapitres du livre portent sur l'importance du
lexique dans la compréhension et l'interprétation des énoncés. Ils sont
dus à Tyler, Steedman, Frazier, et Tanenhaus et Carlson et ils
tous d'un grand intérêt.
Lexical representations and processes est sans doute un livre indis
pensable pour tous ceux qui s'intéressent au langage et à son traitement.
Aucun doute que ce livre deviendra un classique de la Psycholinguis
tique actuelle.
J. Segui.
Frauenfelder U. H. et Tyler L. K. (Edit.). — (1987) Spoken word
recognition, Cambridge (ma), A Bradford Book, The mit Press, 242 p.
Si l'on s'accorde à considérer sans discussion aucune que la parole
constitue le véhicule naturel et universel du langage humain, il est
surprenant de constater que jusqu'à une date récente la plupart des
recherches effectuées en psycholinguistique ont porté sur le traitement
de la langue écrite. Cette situation paradoxale est heureusement en
train de changer très rapidement et le livre de Frauenfelder et Tyler cons
titue une excellente démonstration de cette évolution. Voici donc enfin
un ouvrage consacré entièrement à la reconnaissance des mots parlés.
Précédé d'une excellente introduction due aux éditeurs, le livre
comporte huit chapitres qui donnent une image très complète du
domaine d'étude. Ainsi, on aborde les problématiques de la perception
de la parole (Pisoni et Luce), du rôle de la phonologie et de la prosodie
dans la perception des mots (Church, Frazier, Grosjean et Gee), des 434 Analyses bibliographiques
processus d'accès au lexique et de reconnaissance des mots parlés
(Marslen- Wilson, Bradley et Forster), du rôle du contexte dans le
traitement lexical (Tanenhaus et Lucas) et e

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