Psychologie génétique et pédagogique - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 409-423
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Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 409-423
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

V. Psychologie génétique et pédagogique
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 409-423.
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V. Psychologie génétique et pédagogique. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 409-423.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8536— Psychologie génétique et pédagogique. V.
81. — Recherches sur le premier âge :
BRUNET (0.), LÉZINE (I.). — Une contribution du groupe des
jeunes parents psychologues. — Enfance, 1949, 4, 355-363. —
BAYLEY (N.). — Consistency and variability in the growth of
intelligence from birth to eighteen years (Constance et variabilité
dans la croissance de l'intelligence de F enfance à 18 ans). —
J. Genet. Psychol., 1949, 75, 165-196. — LEARNED (J.), LOCK-
WOOD (A.), AMES (L. B.).— The three and a half year old
(Venfant de 3 ans lß). — J. genet. Psychol., 1949, 75, 21-31.
— HILDRETH (G.). — The development and training of hand
dominance (Développement et dressage de la dominance manuelle) .
— J. Genet. Psychol., 1949, 75, 197-227. — AMES (L. B.).
— Bilaterality (Bilatér alité). — J. genet. Psychol., 1949, 75, 45-51.
— AMES (L. B.). — Development of interpersonal smiling
responses in the preschool years (he développement du sourire
social dans les années préscolaires). — Ibid., 74, 273-291. —
EDMISTON (W.), BAIRD (F.). — The adjustement of orpha
nage children (L'adaptation dans les orphelinats). — J. educ.
Psychol., 1949, 40, 482-489. — FEINBERG (H.) — Achieve
ment of a group of children in foster homes as revealed by the
Stanford achievement test (Réussite des enfants adoptés au test
de Stanford). — J. genet. Psychol., 1949, 75, 293-297. —
WINDSOR (R. S.). — An experimental study of easel pain
ting as a projective technique with nursery school children (Étude
expérimentale de peinture au chevalet comme technique projective
chez les enfants d'âge préscolaire) . — J. genet. Psychol., 1949, 75,
73-83. — SYNOLDS (D. L.), PRONTO (N. H.). — An explora-
tory study of color discrimination of children (Exploration de la
discrimination des couleurs chez les enfants). — J. genet. Psychol.,
1949, 74, 17-21. — ROSS (S.), ROSS (J. G.). — Social facilita
tion of feeding behaviour in dogs ( Facilitation sociale dans le com
portement alimentaire des chiens). — J. genet. Psychol., 1949,
74, 97-108. — JAMES (W. T.).— Dominant and submissive beha
viour in the puppies as indicated by food intake (Comportement
dominateur et soumis des chiots, indiqué par l'absorption des al
iments). — J. genet. Psychol., 1949, 75, 33-43. — SMITH (M. E.). ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 410
— Measurement of vocabularies of young bilingual children in
both Of the languages used (Mesures du vocabulaire de jeunes
enfants bilingues dans les deux langues utilisées). — J. genet.
Psychol., 1949, 74, 305-310.
La psychologie de la première enfance, fidèle au point de vue géné
tique, s'oriente de plus en plus vers les recherches expérimentales
appuyées sur des repères de développement précis. Odette Brunet
et Irène Lézine se servent de fiches mensuelles établies par des parents-
psychologues, pour vérifier les résultats du testing à l'aide d'une
échelle de développement psycho-moteur et pour orienter les obser
vations sur les divers aspects de la prise de conscience de soi.
Suivant les enfants de la naissance à la cinquième année elles se
proposent également d'étudier les fluctuations du Q. D. en cherchant
à dissocier l'influence du milieu de celle de l'hérédité, à l'aide
d'expériences de contrôle établies sur une population de tout jeunes
jumeaux.
Ce problème des variations du Q. D. a déjà été longuement étudié,
surtout en ce qui concerne la valeur prédictive des tests du premier
âge. On se souvient que Gesell s'était montré très optimiste sur ce
point (cf. Biographies of Child Development, 1939) fort controversé
par la suite. Le travail de Nancy Bayley rappelle les principales
causes de fluctuations du Q. D. qui sont énormes dans les deux pre
mières années de la vie. Il n'existe évidemment pas d'épreuves
homogènes pour tous les âges et les tests s'adressent bien à diffé
rentes fonctions aux différentes étapes de la croissance, il ne s'agit
donc pas d'évolution continue mais de chevauchements de fonctions
dont les ramifications forment un réseau de plus en plus complexe.
On retrouve également les critiques généralement faites à la notion
de Q. I. avec les erreurs dues aux procédés de standardisation et
les illusions nées soit de l'absence d'épreuves adéquates aux niveaux
supérieurs soit de l'effet de la pratique. Bayley signale les expériences
faites pour dépister les épreuves, qui, au premier âge, offrent une
plus grande valeur de prédiction, elle indique l'existence des périodes
de moindre variabilité (celle de 12 mois par exemple) où le compor
tement des tout petits tend à s'homogénéiser dans des patterns
constants, elle parle de l'extrême « labilité » du comportement des
tout petits et montre qu'il faut attendre deux ans pour espérer des
corrélations significatives avec le rendement ultérieur (50 °/0). Bayley
prévoit un dépistage des facteurs constants du des
nourrissons d'un âge donné, en distinguant les périodes de très grosses
différences individuelles des phases plus homogènes. Cette recherche
statistiquement solide et très documentée met justement en garde
contre toutes les exagérations dans les calculs de niveau et pronostics
au premier âge. Bien loin de les mettre en cause elle facilite au con
traire l'observation et l'analyse des caractéristiques qui apparaissent
au même âge chez tous les enfants. PSYCHOLOGIE GENETIQUE 411
11 est plus juste de dire du reste, avec Ilg, Learned, etc., que ces
caractéristiques n'apparaissent pas toujours au même âge chez tous
les enfants mais obéissent à un certain rythme de succession qui,
lui, est invariable. Regroupant des observations faites sur 210 sujets
de 42 mois, les collaboratrices de Gesell pensent pouvoir décrire un
nouveau palier de 3 ans 1 /2, période d'instabilité entre l'équilibre
relatif et conformiste de 3 ans et la phase de grande turbulence
de 4 ans. Elles indiquent les techniques pédagogiques à utiliser pour
cet âge, mais reconnaissent elles-mêmes que les observations sont
faites sur des enfants d'intelligence supérieure, appartenant à des
milieux très aisés, ce qui ajoute encore au caractère un peu artificiel
des distinctions proposées.
Les travaux d'Hildreth et d'Ames sont analysés dans une autre
rubrique 1;nous ne les citons ici que parce que la dominance manuelle
y est étudiée comme un processus de croissance, à partir des atti
tudes du nouveau-né jusqu'aux tests classiques et observations des
activités de jeux et de dessin; certains âges de transition sont indi
qués, deux ans étant considéré comme l'âge type de l'ambilatéra-
lité.
Un excellent exemple d'observations contrôlées à périodes fixes
de 18 mois à 4 ans est proposé par L. Bates Ames. Retraçant les étapes
de l'évolution du sourire à partir d'observations sur groupes de 25 cas,
l'auteur nous rappelle qu'à 18 mois le tout petit est très centré sur
lui-même et s'amuse surtout de ses propres dépenses d'énergie
motrice, à 21 mois son sourire répond davantage à celui de l'adulte,
mais sans accompagnement verbal, à 2 ans, l'approche devient à
la fois verbale et sociale, à 30 mois, nous entrons dans une phase de
sociabilité envers les autres enfants, à 3 ans 1/2, les sourires s'adressent
surtout aux autres enfants, à 4 ans l'adulte est relégué et les rapports
entre enfants priment. L'observation sur le sourire et le rire du tout
petit, née des travaux déjà anciens de Washburn et de Jersild,
fournit un bon repère de l'émotivité au premier âge et pourrait s'in
sérer heureusement dans des recherches sur les frustrations affec
tives nées par exemple dans les conditions d'hospitalisation. Les
difficultés d'adaptation qui en résultent sont signalées par W. Edmis-
ton et F. Baird qui prouvent que le placement familial relève toujours
le niveau de l'enfant hospitalisé, en raison du climat affectif favo
rable au meilleur d

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