Psychologie pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 317-375
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 317-375
59 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 84
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

5° Psychologie pathologique
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 317-375.
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5° Psychologie pathologique. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 317-375.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4533PSYCHOLOGIE COMPAREE 317
miner la validité des résultats obtenus comme mesure des varia
tions mentales dans les deux sexes ; 3° d'indiquer jusqu'à quel point
la sélection peut être différentielle lorsqu'elle porte sur les hommes
ou les femmes.
L'étude a été faite en deux parties : en 1913, 1.000 cas de déficience
mentale ont été mesurés au moyen de la révision Goddard de l'échelle
Binet-Simon. En 1921, 1142 cas ont été, en général, examinés par
la méthode Stanford-Binet.
Il y a plus d'hommes que de femmes dans les échantillons consi
dérés. H y a prépondérance d'hommes jusqu'à 16 ans. A partir de
16 ans il y a davantage de femmes, mais la fréquence des cas diminue.
Hommes et femmes, suspects de déficience, n'ont pas le même âge,
âge mental pour âge mental. A tous les degrés de déficience, les
femmes ne sont soumises aux examens mentaux que bien plus tard
que les hommes de même âge mental.
Par ailleurs, les hommes et les femmes sont inégaux âge pour âge.
Jusque vers 16 ans, les femmes, ont un I. Q. inférieur à celui des
hommes. Parmi les adultes, la moyenne pour les femmes est 42,6,
pour les hommes de 45.
Ces statistiques, en réalité, ne servent qu'à indiquer jusqu'à quel
point il est facile aux femmes sur les frontières de la déficience, d'ar
river à vivre socialement, alors que les hommes de même niveau
mental sont reconnus et mis à part.
M. L.
S.-S. BRIERLEY. — A note on sex differences from the psychoanal
ytic point of view {Les différences entre les sexes du point de vue
psychanalytique). — Br. J. of Med. Ps., III, 4, 1923, p. 288-308.
Une revue détaillée d'un certain nombre de faits examinés et
interprétés d'un point de vue un peu trop exclusivement psychanal
ytique.
M. L.
5° Psychologie pathologique
a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers.
J. ROGUES DE FURSAC. — Manuel de Psychiatrie, 6e édition. —
In-16 de 906 p., Paris, Alcan, 1923.
L'annonce de la 6e édition d'un ouvrage est à elle seule un éloge.
Elle prouve le grand succès de ce manuel dû à un psychiatre très
soucieux et très informé de psychologie pathologique.
Cette édition nouvelle comporte surtout de nombreuses additions,
relatives aux conséquences d'affections organiques mieux connues
comme l'encéphalite épidémique, aux toxicomanies qui se sont si
dangereusement multipliées, à toutes les formes de psychopathies
jusqu'ici négligées par les psychiatres en tant qu'elles ne relevaient
pas de l'asile (psychasthénies, obsessions, phobies, etc.), enfin^aux
données médico-légales. 318 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
C'est dans les trois chapitres de séméiologie (troubles de la per
ception, mémoire, association d'idées, jugement, affectivité, réac
tions, personnalité), que l'on trouvera l'exposé, très cohérent, limité
aux grandes lignes, des conceptions psychopathologiques de l'auteur,
mais c'est surtout par son application au détail des affections ment
ales, dans les chapitres de la psychiatrie spéciale, que son exposé
prend sa valeur. H. P.
HENRIQUE ROXO. — Manual de Psychiatria. — In-8 de 712 p.,
Rio de Janeiro, 1921.
Le Professeur de Psychiatrie de l'Université de Rio de Janeiro
a écrit un important manuel de Psychiatrie, dans lequel il accorde
une grande place aux processus psychologiques et à leur examen chez
les aliénés, et où il fait preuve d'une connaissance très étendue de la
littérature et particulièrement de la littérature française.
La classification qu'il adopte des maladies mentales est celle qui
fut proposée à la Société brésilienne de Psychiatrie, Neurologie et
Médecine légale, par une commission composée des professeurs
J. Moreira, Afranio Peixoto, Austregesilo et Carlos Eiras, et unan
imement approuvée.
Voici les groupements réunis dans cette classification :
1. Psychoses infectieuses ; 2. Ps. auto- toxiques. ; 3. Ps. hétéro-
toxiques (alcoolisme, morphinomanie, etc.) ; 4. Démence précoce ;
-5. Délire systématisé hallucinatoire chronique ; 6 Paranoia ; 7. Ps.
maniaque dépressive ; 8. Ps. d'involution ; 9. Psychoses organiques
cérébrales et démences terminales (artériosclérose, syphilis) ; 10. Pa
ralysie générale ; 11. Ps. épilep tique ; 12. dites névro-
siques ; 13. Autres psychopathies constitutionnelles (états atypiques
de dégénérescence) ; 14. Imbécillité et idiotie.
En dehors des chapitres d'introduction sur les causes de la folie et
la technique d'examen des aliénés, et des chapitres terminaux relatifs
à la doctrine de Freud, envisagée avec bienveillance, mais avec des
réserves sur ses exagérations, et aux problèmes médico-légaux, y
compris celui de la simulation, le manuel comporte une monographie
des affections mentales dans le cadre simple et commode adopté.
L'ouvrage fait honneur à la psychiatrie brésilienne.
H. P.
F.-L. WELLS. — Psychology in Medicine. —Am. J. of I., II, 3, 1923,
p. 451-457.
L'auteur examine quelques questions de méthodologie théorique
et pratique au sujet des rapports de la psychologie et de la médecine.
Il pense que la psychologie a souffert de ses frontières très artifi
cielles, il voit dans le groupe des sciences psychologiques une divi
sion des sciences biologiques, et une discipline scientifique traitant
des questions humaines ; dès lors, il lui semble que sciences biolo
giques et médicales devraient fusionner, même la psychologie in
dustrielle pouvant être assimilée à l'hygiène industrielle. Quelques
réflexions ont trait à la question du rôle joué aux Etats-Unis par le
Ph. D. (doctorat en philosophie), dans la spécification des psycho
logues, vis-à-vis du M. D. (doctorat en médecine). H. P. PSYCHOLOGIE COMPARÉE 319
S.-I. FRANZ. — Psychology and Psychiatry {Psychologie et Psyc
hiatrie). — Ps. Rev., XXIX, 4, 1922, p. 241-249.
La psychologie est aussi indispensable à la psychiatrie que l'ana-
tomie, la ou la chimie : mais il en est d'elle comme de
ces autres sciences : ses résultats ne sont pas directement utilisables
pour le médecin, et un certain nombre d'entre eux n'ont d'ailleurs pas
d'intérêt pour lui. Il serait donc utile qu'il se formât une classe par
ticulière de savants intermédiaires entre les deux sciences, dont le
rôle serait de trier dans la psychologie les données utiles, et de les
mettre au point, en vue de leur application pratique : rôle analogue
à celui que remplissent, par exemple, les chimistes biologiques, ou
les spécialistes de physique médicale.
G. P
1.UIGI LUGIATO. — I Disturbi mentali. Patologia spéciale délie
anomalie dello Spirito [Les troubles mentaux. Pathologie spéciale
des anomalies de V esprit). — In-16 de 840 p., Milan, Ulr. Hœpli,
1922.
L'auteur, qui dirige l'asile provincial de Bergame et professe à
l'Université de Padoue, a voulu écrire un manuel de psychiatrie pour
les profanes, un livre de vulgarisation de cette médecine mentale,
qui reste encore assez peu connue du public cultivé.
Son livre, qui fait partie de l'élégante collection des manuels Hœpli,
est de lecture facile ; il ne s'embarrasse pas de questions générales, et,
après quelques très brèves considérations de psychopathologie, il
donne des monographies des affections mentales dans l'ordre sui
vant : psychoses toxiques, pellagre, psychoses syphilitiques, délires
infectieux, psychoses urémiques, throïdiennes, « phrénasthénies »
(insuffisances cérébrales), cérébropathies (traumatismes cérébraux,
méningo-encéphalites, altérations séniles, etc.), criminalité (folie
morale, immoralité constitutionnelle), perversions sexuelles, épi-
lepsie, névroses traumatiques, neurasthénie, démence précoce,
« paraphrénie » (psychoses paranoides de Kraepelin, délires chro
niques de Magnan), paranoia, psychoses affective

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