Psychologie Pédologique. Évolution Psychologique de l Individu - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 388-411
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Psychologie Pédologique. Évolution Psychologique de l'Individu - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 388-411

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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 388-411
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Psychologie Pédologique. Évolution Psychologique de
l'Individu
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 388-411.
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3° Psychologie Pédologique. Évolution Psychologique de l'Individu. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 388-411.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6439388 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
objets ne différant que de grandeur, que des objets de même gran
deur, de forme, et il fait intervenir des facteurs affectifs
chez l'animal à l'origine de cette inégalité.
La deuxième étude a montré la différence très grande de compor
tement d'un Nemestrinus et d'un Cercocebus fuliginosus, quand, après
dressage assurant le choix correct d'un cône ou d'un cube (solide
géométrique) on présente des images à deux dimensions, très exactes,
de ces objets.
Le premier des singes ne reconnaît pas du tout les objets d'après
leur image ; il faut un nouveau dressage ; le deuxième au contraire
(qui réagit vite et observe mal) ne fait d'emblée pas plus d'erreurs
avec les images qu'avec les objets eux-mêmes. Cette divergence
montre la complexité des faits et incite à la prudence dans la général
isation. H. P.
3° Psychologie pédologique. Evolution psychologique
de l'individu
268. — H.-S. et H.-B. FORBES. — Fetal sense reactions : hearing
(Réactions sensorielles du fœtus : Vaudition). — J. of comp. Ps., VII,
5, 1927, p. 353-355.
Quelques curieuses observations de réactions à des bruits violents
chez le fœtus, même plus d'un mois avant la naissance. Certaines sont
faites dans des conditions qui semblent exclure l'hypothèse d'une
réaction intermédiaire de la mère. P. G.
269. — G. VARIOT. — Sur les facteurs normaux et morbides qui
peuvent avancer ou retarder le début de la marche bipède. — B. S.
M. des H., XLIII, 10, 1927, p. 353-361,
L'auteur a déterminé le pourcentage d'enfants commençant à
marcher normalement, mois par mois. Les valeurs sont les suivantes,
1,25 à 9 mois ; 5,5 à 10 ; 10,35 à 11 ; 21 à 12 ; 22 à 13 ; 14, 25 à 14 ;
10 à 15 ; 5 à 16 ; 2,7 à 17 ; 5,2 à 18 ; 1,35 à 19 ; 0,45 à 20 ; 0,70 à 21 ;
0,25 à 22 mois.
Les rapports avec la taille ne sont pas très marqués. Chez les en
fants débiles à la naissance, la marche est plus tardive, mais l'inten
sité de la croissance n'est pas proportionnelle au poids à la nais
sance. C'est l'âge qui est essentiel (avec poids correspondant de 9 à
9,6 kilogrammes). La marche est plus précoce chez les enfants
élevés au sein. H. P.
270. — L.-H. BURNSIDE. — Coordination in the locomotion of
infants (De la coordination dans la locomotion chez V enfant). —
Gen. Ps. Mon., II, 5, 1927, p. 283-372.
L'apprentissage de la marche chez l'enfant semble se faire en plu
sieurs étapes au cours desquelles on voit se développer une adapta
tion et une coordination progressives des mouvements. Les observa
tions de l'auteur ont porté sur 9 bébés, 4 garçons et 5 filles, âgés de
7 à 19 mois, dont les modes de déplacement ont été étudiés à l'aide
du cinématographe et d'empreintes sur le sol. PSYCHOLOGIE PEOOLOGIQUE 389
L'enfant qui désire atteindre un objet déterminé commence par
faire des mouvements plus ou moins désordonnés dans lesquels les
bras jouent le rôle principal. Puis allongé sur le sol, le ventre restant
en contact avec le plancher, il parvient à se déplacer à l'aide des bras
seulement tout d'abord, à l'aide des bras et des jambes ensuite. C'est
la période du rampement que B. distingue nettement de l'étape sui
vante, celle de la marche à quatre pattes, dans laquelle la progression
s'effectue encore au moyen des bras et des jambes, mais pendant
laquelle le corps est détaché du sol ; au cours de cette période on voit
se développer la coordination croisée des mouvements des bras et
des jambes, primitivement arythmiques. Enfin l'enfant atteint le
troisième stade, celui de la marche debout, caractérisé par l'alte
rnance rythmée des deux jambes qui supportent seules le poids du
corps. Les pas sont plus irréguliers et plus lents que chez l'adulte.
Aucun des sujets observés par B. n'a réussi à marcher debout sans
passer par les étapes intermédiaires du rampement et de la marche
à quatre pattes. A travers tout le cycle d'apprentissage la tête est
maintenue suffisamment haut pour permettre à l'enfant de voir le sol
devant lui. Les différences individuelles sont très marquées. Le petit
nombre de sujets étudiés n'a pas permis la détermination de diver
gences d'un sexe à l'autre. A. B.-F.
271. — B. WELLMAN. — The development of Motor coordination in
young children {Le développement de la coordination motrice chez les
jeunes enfants). — University of Iowa Studies, III, 4, May 1926.
L'expérience a visé à tester la capacité des enfants à faire des mou
vements coordonnés dans 8 directions différentes (\—>\<—J \ / \).
On a d'abord opéré au moyen du tracing board de Stœlting,
auquel fut ensuite préféré un traçage au crayon devant être effectué
entre deux lignes concourantes de 25 centimètres de long présen
tant un intervalle de 5 millimètres à une extrémité et de 1 millimètre
à l'autre, cette deuxième méthode permettant une analyse quantitat
ive précise du résultat. L 'estimation de la longueur des lignes a été
faite au moyen d'une roue en aluminium de 20 centimètres de circon
férence, graduée en millimètres, susceptible de changer sa direction
suivant celle du tracé. En additionnant les diverses valeurs obtenues,
on calculait la valeur du tracé. L'expérience a été faite sur 136 en
fants de 3 à 6 ans.
On a constaté un progrès notable avec l'âge des résultats obtenus.
Ils sont doubles à 6 ans de ce qu'ils sont à 3 ans. Un bon résultat
obtenu dans une direction présageait d'également bons résultats
obtenus pour d'autres orientations. Les mouvements de la main
gauche sont plus difficiles que ceux de la droite ; mais les plus jeunes
enfants plus proches de l'ambidextrie que les plus âgés. Les
écarts d'avec la ligne droite sont minima pour la direction angulaire
ascendante de droite à gauche, maxima pour les directions descen
dantes de gauche à droite et de droite à gauche.
Il ne semble pas s'être manifesté de phénomène de transfert du
progrès acquis dans une direction donnée à une autre direction
donnée. Les enfants bien notés dans ce test, donnaient également de
bons résultats dans le labyrinthe de Porteus et les classifications Uts â90 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
cartes, indépendamment de l'âge mental et chronologique. Il n'y
avait pas plus de corrélation, entre les coordinations motrices étudiées
dans ces tests et l'intelligence générale, qu'entre ces coordinations et
le développement physique. Toute une série de problèmes demeurent
donc à étudier dans cette ligne. L'auteur se demande en particulier
si les résultats obtenus pour ces courtes distances vaudraient pour de
plus longues. M. L.
272. — H.-S. LIPPMAN. — Certain behavior responses in early
infancy {Quelques modes de comportement de la première enfance).
— Ped. Sem., XXXIV, 3, 1927, p. 424-439.
L'habileté à saisir un, deux et trois objets a été étudiée suivant la
méthode de Gesell [The mental growth of the preschool child, Me Millan,
1925) sur 158 enfants âgés de 4 à 18 mois. A 5 mois un premier objet
est appréhendé par l'enfant dans 85 % des cas ; cette proportion
n'est atteinte qu'à l'âge de 9 mois lorsqu'il s'agit de 2 objets. Enfin
l'habileté à saisir 3 objets a été remarquée dans 90 % des cas, entre
12 et 13 mois. Sur 26 sujets âgés de moins de 4 mois on n'en a pas
trouvé qui fussent capables de saisir un objet. A 4 et demi, l'en
fant emploie indifféremment ses deux mains. Entre 4 mois et demi et
12 mois la préférence d'une des mains a été notée dans 382 observat
ions. Au delà de 12 mois, on remarque une tendance croissante à se
servir de la main droite. A. B.-F.
273. —

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