Psychologie pédologjque - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 320-333
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 320-333
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
I. M.
G. P.
P. G.
P. C.
M. L.
M. F.
H. L.
D. W.
3° Psychologie pédologjque
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 320-333.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, M. I., P. G., G. P., C. P., L. M., F. M., L. H., W. D. 3° Psychologie pédologjque. In: L'année psychologique. 1924
vol. 25. pp. 320-333.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6182320 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
une grande analogie dans leurs caractères généraux avec les pro
cessus de la pensée chez l'homme.
P. B.
3° Psychologie Pédologique
JEAN PIAGET. — Le Jugement et le Raisonnement chez l'enfant.
— In-16, 343 pages Paris et Neuchâtel, Delachaux et Niestlé,
1924, (12 francs suisses).
Nous ne faisons que signaler ici le deuxième volume des « Etudes
sur la logique de l'enfant ». Une revue lui sera consacrée dans le
prochain tome de l'Année, en même temps qu'à un nouveau livre en
cours d'impression. Mais, sans attendre, on peut dire que l'intérêt et
l'importance des vu°s du jeune professeur à l'Université de Neuchâtel
n'apparaissent pas moins dans ce volume que dans le précédent.
H. P.
K. KOFFKA. — Théorie de la forme et psychologie de l'enfant. —
Journal de Ps., 1924, p. 102-111. (Numéro spécial consacré à la
psychologie de l'enfant).
Un organisme n'est pas une somme ; il est une unité.
Il faut comprendre toute réaction, toute manifestation d'un com
portement, non comme un enchaînement de processus élémentaires
mais comme un phénomène fermé sur lui-même. Il faut donc rem
placer la vieille « théorie de la machine », qui morcelait les faits psy
chiques, par la de la forme, de la structure d'ensemble. Une
pareille conception permet de mieux observer les phénomènes de déve
loppement, d'apprentissage, d'acquisition. Toute acquisition nouvelle
opère dans l'organisme une manière de transformation générale. Elle
n'est pas pure addition. Le résultat est plus et autre chose que la
somme des facteurs. Les expériences de Köhler sur les singes, entre
autres, le montrent bien. Le progrès n'est donc pas lié à ce qu'il y a
en nous de mécanique, aux mécanismes constitués, à la « machine»,
mais à ce qui reste libre, non mécanisé.
Pour ce qui est plus particulièrement de la psychologie de l'enfant,
la théorie de la forme inspire les indications pratiques suivantes :
II faut savoir que l'enfant s'attache aux ensembles, aux « expres
sions », avant de comprendre et reconnaître des objets qui en sont
dépourvus, même quand ils sont très simples.
Il faut étudier avant tout les propriétés générales de la conduite de
l'enfant.
I. M.
E.-R. JAENSCH. — Ueber Gegenwartsaufgaben der Jugendpsychol
ogie {Des devoirs présents de la psychologie de l'adolescence). —
Z. für Ps., XCIV, 1924, p. 38-53.
La psychologie de l'adolescence apparaît aujourd'hui comme la COMPAREE 321 PSYCHOLOGIE
science centrale, surtout grâce à l'étude des « tableaux intuitifs ».
Du moins, elle apparaît ainsi à M. Jaensch qui a fait avec les « Ans-
chauungsbilder », non seulement une reconstruction de la psychologie,
mais toute une philosophie générale. Il y a eu, de tout temps des
problèmes centraux, des disciplines centrales. De Descartes à Kant
la philosophie générale était mathématique. Elle était devenue his
torique avec Hegel. Aujourd'hui, l'étude du développement de la
conscience, peut et doit devenir le lieu géométrique d'une philoso
phie vraiment scientifique.
Mais la fécondité de la psychologie n'est pas seulement scientifique,
elle est aussi pratique. Ses applications pédagogiques et médicales
sont de la plus grande importance sociale, et on ne saurait lui tailler
une place assez large dans l'enseignement, surtout dans l'enseign
ement destiné à de futurs pédagogies.
Ce plaidoyer pro domo s'achève par une sortie très violente contre
la Gestaltpsychologie. On sait que la lutte entre les deux principales
écoles psychologiques de l'Allemagne est très vive depuis quelques
années. Cet article n'en est sûrement pas le dernier épisode.
I. M.
O.-B. GILCHRIST. — A new view oî mental development (Une
nouvelle conception du développement mental). — Ps. Rev., XXXI,
4, 1924, p. 297-310.
Exposé très sommaire de la théorie de la Gestalt, dont G. montre
qu'elle est d'accord avec les faits connus et qu'elle en donne des expli
cations satisfaisantes.
G. P.
H. DE JONG. — Recherches de psychologie comparée relatives aux
degrés d'intelligence les plus bas (6e Réunion des physiol. holland
ais). — Ar. néerl. de Ph., IX, 2, 1924, p. 245-248.
L'auteur a soumis une soixantaine d'idiots à des épreuves du type
des boîtes de Thorndike que devaient ouvrir des singes ou des chiens.
Chez sept de ces idiots manquait totalement le « pouvoir de com
préhension », défini comme « la base psychique qui crée la faculté de
réagir de façon adéquate à une nouvelle situation aussi simple qu'elle
soit, et aussi peu que la réaction exigée diffère d'un mécanisme déjà
appris ».
Apprenant à un idiot mongoloïde de 32 ans à ouvrir une boîte
munie d'un crochet, et dans laquelle se trouve une pomme, il cons
tate que, la boîte étant tournée de 90°, l'idiot cherche à ouvrir dans
le coin où était le crochet avant la rotation et non là où se trouve
actuellement le crochet.
On rencontre une attention primitive,liée à l'observation des choses
que des mécanismes inculqués ont appris à manier, alors que fait
défaut l'attention « essentielle » liée aux impressions nouvelles.
Ainsi de jeunes idiots ne font attention au chocolat qu'après y
avoir goûté, jamais avant.
En faisant parallèlement des recherches chez de tout jeunes en-
l'année psychologique, xxv. 21 322 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
fants, au stade « prélocutoire » Fauteur a constaté que, après rotation
de la boîte, la recherche du crochet permettant l'ouverture, qui dé
cèle la faculté de compréhension, a été constatée à 2 ans 1 /2, à 2 ans,
et même chez un enfant d'un an et demi, le plus jeune qui ait été
étudié. H. P.
O. DEGROLY. — Les fonctions psychophysiologiques de l'enfant
avant la naissance et chez les nouveau-nés. — Société royale des Se.
méd. et aat. de Bruxelles. Volume jubilaire,,^ 923, Extrait in-8,
26 p.
L'auteur se demande quelles sont les sensations qui peuvent être
éveillées chez le fœtus arrivé à ten«, et ne trouve guère que des im
pressions internes comportant, alternativement, le besoin de mou
vement et le besoin de sommeil. Puis il examine les modifications
résultant de la naissance et de la réalisation d'une vie indépendante,
d'abord uniquement régie par le fonctionnement bulbo-méduUaire,
au point que, à la il n'est pas possible encore de différencier
psychiquement les prématurés ou retardés et que l'anencéphale a, les
premiers jours, une vie très semblable à celle du nouveau-né normal.
H. P.
Y. RASMUSSEN. — Psychologie de l'enîant. L'enfant entre quatre
et sept ans. — Trad, de Mme E. Cornet. In-16, 221 pages. Paris,
Alcan, 1924 (10 francs).
C'est le vénérable professeur Höffding qui présente dans une brève
préface la traduction française du livre du pédagogue danois, parti
san de la méthode éducative dite négative, qui consiste à laisser se
développer la spontanéité de l'enfant, et favorise en tout cas son
observation.
L'auteur a recueilli dans ses notes des remarques concernant l'a
ppréciation du temps, de l'espace céleste, les conceptions religieuses,
les idées sur la mort, la vie, la naissance, et fournit des phrases d'en
fants intéressantes.
Il a recueilli aussi des dessins d'enfants et en reproduit un grand
nombre, notant la priorité de l'intérêt pour la reproduction des per
sonnages humains.
Il a utilisé quelques tests de Binet-Simon, et, les trouvant crit
iquables, a mis sur pied quelques nouveaux tests, cons

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