Psychologie sociale - compte-rendu ; n°3 ; vol.90, pg 461-474
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Description

L'année psychologique - Année 1990 - Volume 90 - Numéro 3 - Pages 461-474
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie sociale
In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°3. pp. 461-474.
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Psychologie sociale. In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°3. pp. 461-474.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1990_num_90_3_29422Psychologie sociale 461
et ethniques). Un chapitre général présente par ailleurs une réflexion
sur les problèmes à résoudre pour faire progresser l'élaboration théo
rique dans ce domaine, menée à partir d'une analyse systématique des
publications de recherche en psychologie des organisations. Un chapitre
concerne un champ situé au carrefour de la psychologie des organisations
et de la médecine du travail : le développement des programmes de
promotion de la santé au travail. Deux chapitres sont réservés à la
gestion du personnel (sélection des cadres, mesure des capacités), un à
la formation. Le domaine de l'ergonomie est pratiquement absent de ce
volume alors que le volume précédent y consacrait quatre chapitres ;
mais il est vrai que l'ergonomie dispose désormais en propre d'un outil
équivalent publié par une autre maison d'édition (International Reviews
of Ergonomics, Taylor & Francis).
G. Gadbois.
PSYCHOLOGIE SOCIALE
Greenwood J. D. — (1989) Explanation and experiment in social
psychological science. Realism and the social constitution of action,
New York, Berlin, Springer Verlag, 264 p.
L'auteur est membre du Département de Philosophie du City
College de la City University of New York et son ouvrage pourrait être
considéré comme relevant de la philosophie des sciences s'il était plus
informé sur la psychologie sociale — sa bibliographie, très éclectique,
n'est pas récente — et si sa pensée philosophique était plus solide.
Contre l'empirisme scientifique des antécédents et des lois, il plaide
pour une explication « causale », mais ne définit pas ce qu'il
faut entendre par « cause », sauf par référence à la recherche microbienne
ou virale, et pour le « réalisme » en science : il y aurait une part de
correspondance avec le réel dans les théories scientifiques, mais il ne
précise pas quels sont les critères qui permettent d'en cerner les limites.
Pour répondre à ceux qui critiquent l'objet et la méthode de la psychol
ogie sociale, il cherche à concilier à la fois une conception « herméneut
ique » de l'action humaine, laquelle ne saurait être définie que par son
« sens », et une conception « socioconstructiviste » de cette action, avec
les exigences de la preuve scientifique. Il aboutit à un éloge paradoxal
de l'expérimentation en psychologie sociale : seule méthode de démonst
ration scientifique, elle n'est valable que si les résultats ont été obtenus
dans des conditions pures où le phénomène a été totalement isolé ; par
conséquent, ils ne s'appliquent pas au monde réel ; le problème de la
validité externe est un faux problème, puisque dans le monde réel
s'interposent des conditions interférentes — mais on ne précise pas 462 Analyses bibliographiques
comment seront étudiées ces conditions. Même si les épistémologues
contemporains ont valablement nuancé l'idée qu'on se fait d'une
démarche scientifique — encore qu'on puisse leur objecter de se référer
presque exclusivement à la physique — il faut admettre qu'en psychol
ogie sociale, orientation humaniste et orientation scientifique ne sont
pas conciliables. L'auteur nous ramène en quelque sorte à la vieille
querelle du déterminisme et du libre-arbitre, tout en ignorant ce que
la psychologie sociale fondamentale a apporté concernant le phénomène
Acteur-Observateur dans les explications causales naïves des actions
humaines.
G. DE MONTMOLLIN.
Grusec J. E. et Lytton J. — (1988) Social development. History,
theory and research, New York, Berlin, Springer Verlag, 545 p.
Tous deux anglo-canadiens, les auteurs ont eu des trajectoires
tout à fait différentes : Grusec a ses racines dans le néobehaviorisme de
la théorie de l'apprentissage social développée à Stanford et Lytton,
dans la pratique clinique de la Tavistock Clinic de Londres. Un commun
intérêt pour la psychologie de l'enfant et son enseignement les a rappro
chés ; l'ouvrage se ressent cependant d'une division trop stricte des
chapitres entre les deux auteurs, entre l'expérimentation et l'observa
tion en milieu naturel. L'ouvrage se veut un manuel destiné aux étu
diants pré- et postlicence ; il l'est par la largeur du champ décrit,
l'abondance et la récence de la bibliographie, la clarté du style ; il est
cependant trop austère pour un manuel — et pour des étudiants — ,
manquant de ces qualités pédagogiques de mise en page et d'illustration
qu'on attend d'un bon manuel. Par contre, sa principale vertu pédago
gique est d'essayer de faire comprendre, en suivant l'histoire des idées,
pourquoi les psychologues se sont posé telle question — et non telle
autre — , et dans ces termes et d'où sont venues les polémiques sur tel
et tel point ; contrairement à d'autres ouvrages de vulgarisation qui sont
dogmatiques par sursimplification ou par adhésion à un point de vue
théorique unique, on met ici en évidence la compétition entre théories,
la logique interne et les preuves de chacune d'entre elles, les débats et
controverses qui caractérisent la psychologie en train de se faire.
L'ouvrage comporte quatre parties : I. « Les fondements historiques et
théoriques ; les méthodes : histoire et problèmes » ; II. « Les bases du
développement : bases biologiques et génétiques du comportement
social ; origines du comportement social ; socialisation par la famille ;
élargissement des réseaux sociaux et ses conséquences » ; III. « Les
domaines majeurs de la recherche sur le développement social : cognition
sociale ; contrôle de soi et agression ; moralité et altruisme ; différences
entre sexes et rôles sexuels » ; IV. « Deux exemples de problèmes sociaux
auxquels la psychologie sociale devrait pouvoir apporter des réponses : Psychologie sociale 463
le divorce des parents ; la séparation de la mère. » On peut se demander
s'il est bien raisonnable d'isoler à ce point le développement social des
autres dimensions du développement de l'enfant.
G. DE MONTMOLLIN.
Hewstone M. — (1989) Causal attribution. From cognitive processes
to collective beliefs, Cambridge, Blackwell, 315 p.
Le volume des recherches publiées sur l'attribution causale (ac)
pendant la dernière décennie, bien que décroissant, reste énorme :
l'auteur se propose donc, après avoir publié en 1983, un ouvrage sur le
même thème, de faire le bilan des travaux les plus récents. On trouve
cependant déjà de nombreuses revues de question dans les journaux
et revues de psychologie sociale ; mais l'auteur pense qu'il n'est pas
inutile de permettre aux lecteurs « d'avoir tout sous la main ». Pourtant
il se sent obligé de refaire l'historique de la théorie de Tac — la notion
d'explication dans les sciences et la philosophie (chap. 1) ; les théories
devenues classiques : Heider, Jones et Davis, Kelley (chap. 2) — , et un
bilan des recherches anciennes sur les « questions fondamentales »
— nature, mesure, déclenchement, biais, conséquences de 1'ac (chap. 3).
L'ouvrage a donc quelque chose d'hybride, d'autant plus que, voulant
souligner l'intérêt d'une « approche attributionnelle » (sic) pour traiter
de nombreux phénomènes sociaux, il écarte volontairement les travaux
relativement récents de psychologie sociale « appliquée » qui ont montré
l'utilité du concept d'AC dans les domaines de la justice, de la sécurité,
de la santé, des thérapies, de l'école, etc.
On a donc ici plutôt une sorte de traité dans lequel la théorie de Tac
sert de fil conducteur à ce qui est, pour l'auteur, la psychologie fonda
mentale : cognition sociale, interaction sociale, relations entre groupes,
représentations sociales. Pour classer les recherches et soutenir son
propos, Hewstone utilise les quatre « niveaux d'explication » de Doise :
1. Intra-individuel (chap. 4 : « Logique causale, p

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