Psychologie sociale et religieuse - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 513-530
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 513-530
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Psychologie sociale et religieuse
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 513-530.
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c) Psychologie sociale et religieuse. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 513-530.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5808PSYCHOLOGIE ETHNIQUE ET SOCIALE 513
funéraires et dans le culte des morts, qui est au centre de la vie
familiale en Chine. G.-H. L.
735. — E. M. LOEB et G. TOFFELMIER. — Kin marriage and
exogamy (Mariages consanguins et exogamies). — J. of gen. Ps.,
XX, 1939, p. 181-228.
On trouvera ici, devant servir de point de départ à l'étude de
l'organisation sociale de certaines tribus mélanésiennes, une impor
tante documentation relative à l'inceste avec effort fait pour chercher
la base psychologique commune à diverses manifestations de ce type
et essai d'analyse des sanctions à mesure que l'organisation sociale
évolue dans le cas où divers groupes patriarcaux, par exemple, se
rallient en un clan sous un même totem. I. L.
736. — B. W. AGINSKY. — Psychopathie trends in culture (Ten
dances psychopathiques dans les civilisations). — Char, and Pers.,
VII, 1939, p. 331-343.
Prenons pour exemple les caractéristiques culturelles de la peu
plade primitive des Indiens Porno, et notons-en les tendances
anxieuses, dionysiaques ou appoliniennes ; la notion de normalité
dépend, dans le groupe, de l'adhésion à la conduite traditionnelle ;
est anormal ce qui implique non-participation. On voit donc comment
certaines civilisations dites primitives ont pu se stabiliser dans un
état de mégalomanie et de paranoïa permanentes. I. L.
737. — A. IRVING HALLOWELL. — Sin, Sex and Sickness in
Saulteaux belief (Péché, sexe et maladie dans la croyance des
Saulteaux).—Br. J. of Med. Ps., XVIII, 2, 1939, p. 191-197.
L'A. qui a étudié les mœurs des Saulteaux, peuplade indienne
du Lac Winnipeg, rapporte une quinzaine d'observations où il appar
aît que la transgression des interdictions sexuelles entraîne une
tension psychique pathogène. La confession se révèle dans tous ces
cas comme la seule thérapeutique qui soit efficace. R. Z.
c) Psychologie sociale et religieuse
738. — GARDNER MURPHY. — The research task of social
psychology (La tâche de la recherche en psychologie sociale). —
J. of soc. Ps., X, 1, 1939, p. 107-120.
L'A. définit la tâche qui s'impose aux sociopsychologues et
insiste sur l'importance et l'urgence de l'œuvre à accomplir en
Amérique.
Il faut, dit-il, qu'un grand effort soit fourni par des psychologues
entraînés à l'étude des problèmes sociaux — mais cet entraînement
est généralement insuffisant. Des modifications de l'ordre social sont
imminentes, que la psychologie doit être à même de prévoir pour les
4iriger. Des conflits d'intérêts naîtront, l'action déchaînée provoquera
une réaction violente qu'il faut dominer, diriger par une éducation
convenable du peuple, etc.
Il propose l'étude immédiate de 3 problèmes : 1° les tendances
actives fondamentales de l'homme, et l'analyse systématique des
l'année psychologique, xl 33 514 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
différences individuelles ; 2° le degré de plasticité de l'être humain r
la définition de types d'après les. capacités d'adaptation à différents
systèmes sociaux ; 3° la structure des valeurs et attitudes dans
l'organisme individuel.
Il indique les étapes franchies par divers auteurs, l'aide qu'ils
ont apportée dans la résolution du problème, et ce qui reste à faire,
J. M.
739. — KARL MARBE. — Neue Untersuchungen zur Psychologie,.
Statistik und Biologie (Nouvelles recherches sur la Psychologie, la
Statistique et la Biologie). — In-8° de 98 pages. Leipzig, Becker
& Erler, Akademische Verlagsgesellschaft, 1940.
M. montre que les données statistiques peuvent indiquer des faits
apparents dont la signification se trouve dans certains facteurs
psychologiques responsables.
Par exemple le nombre de naissances se répartit suivant les jours
de la semaine d'une manière systématique, comme le montrent des
relevés de villes et de pays différents à différentes époques : il y a
un minimum le mardi, un maximum le dimanche et le jeudi.
De même il y a des inégalités suivant les jours des mois, avec un
minimum absolu le 31 décembre, un maximum absolu le 1er janvier.
Il y a là une interprétation purement psychologique : des préfé
rences se manifestent influençant le moment choisi pour les décla
rations de naissances.
Plus biologique, mais psychologique encore est l'interprétation
donnée par M. du fait qu'on observe une proportion un peu plus forte
de naissances mâles dans les années de guerre. Dans ces époques, où
il y a moins de cohabitation, les avortements sont moins nombreux ;
or dans les naissances abortives il y a une plus forte proportion de
mâles, qui se trouvent ainsi exclus.
Moins d'avortements favorise donc la proportion des garçons
dans le total des naissances d'enfants. H. P.
740. — L. S. PENROSE. — Intelligence and birth rate (Intelligence
et natalité). — Occ. Ps., XIII, 2, p. 110-125.
La population d'un pays peut s'altérer de deux façons : il peut y
avoir accroissement ou diminution, 1° du nombre total ; 2° d'une
section de la population par rapport à une autre. L'auteur étudie les:
conséquences, pour le niveau d'intelligence de la communauté, de
chacune de ces deux altérations. Un taux général des naissances
décroissant s'accompagne d'une plus grande proportion de premiers
nés et d'un âge maternel plus prolongé ; or le nombre des malformat
ions et des idiots est plus élevé chez les premiers nés que chez les.
enfants suivants (jusqu'au 5e rang), et d'autre part l'âge de la mère a
un effet direct sur les anomalies fœtales, surtout dans le cas du
mongolisme où il est considéré comme le facteur déterminant.
En ce qui concerne les effets de la deuxième altération, la seule
méthode possible est, soit d'estimer directement par des tests l'intell
igence des parents et des grands-parents d'une part et leur fécondité-
de l'autre, soit d'estimer indirectement l'intelligence des différents
groupes professionnels et de voir quelle relation il y a entre le niveau PSYCHOLOGIE ETHNIQUE ET SOCIALE 515
mental de chaque groupe et sa fécondité. L'auteur ne partage pas
entièrement sur ce point les vues pessimistes de R. B. Cattell (qui
conclut que la relation inverse et constante entre l'intelligence et la
fécondité conduit rapidement — du moins pour l'Angleterre — à une
détérioration grave du niveau mental de la communauté (cf. Année
Psychologique, 1937, n° 569), car il y a une grande diminution du
taux des naissances chez les parents atteignant le niveau de l'im
bécillité ; et pour les Q. I. inférieurs à 80 la fécondité est le quart de
la fécondité normale ; mais à l'exception des classes extrêmes, il
est cependant vrai que le taux des naissances diminue régulièrement
à mesure qu'on s'élève des métiers non spécialisés (manœuvres) aux
professions supérieures, en passant par les degrés intermédiaires.
Sutherland et Thomson trouvent de même, chez les écoliers, une
relation négative entre le nombre des frères et sœurs et les Tésultats
dans des tests d'intelligence ; Norman et Griffith vont jusqu'à
trouver une corrélation négative significative. Cependant la situation
n'est pas aussi désespérée que R. B. Cattell et les auteurs ci-dessus le
font croire, car 1° les causes de la stérilité relative des classes intell
igentes sont sociales et psychologiques, donc ne sont pas sans remède ;
2° il ne faut pas négliger l'influence améliorante du milieu ; 3° les
conclusions de Cattell, qui place la plus grande fécondité à un
Q. I. inférieur à 80, sont contredites par les résultats de l'auteur, qui
estime qu'elle se place plutôt non loin de 90. En somme, au lieu de
conclure qu'il y a un lien inverse nécessaire et fatal entre la fécondité
et l'intelligence il serait plus juste de dire que le niveau d'intelligence
de la communauté tend à se déplacer vers le point où la fécondité est
la plus gran

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