Psychotechnique - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 1077-1125
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 1077-1125
49 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

XV. Psychotechnique
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 1077-1125.
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XV. Psychotechnique. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 1077-1125.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29976GÉNÉRALITÉS 1077 PSYCHOTECHNIQUE.
1827. — R. ASSAGIOLI. — La musique comme moyen de cure
et comme cause de maladie. — R. I. C. E., 1933, n° 9, p. 623-637.
L'A. rappelle avec exemples historiques et scientifiques à l'appui,
les divers effets que la musique peut produire sur les individus.
S'il est une musique malfaisante, exaspérante ou déprimante, il est
également une salutaire et vivifiante dont l'emploi curatif
est à conseiller vis-à-vis des malades et des délinquants. L. B.
1828. — W. MORGENTHALER. — Zur Psychologie der Uebertra-
gung (De la psychologie du transfert). — Schweizerische medizi
nische Wochenschrift, 1933, n° 2.
Les mécanismes de transfert, découverts par Freud, sont à la
base de toute psychothérapie méthodique, mais les explications
que les théories psychanalytiques en donnent ne sont pas satisfai
santes, pour M. Si ce sont bien des états affectifs anciens, et surtout
de la période d'enfance, qui sont en jeu, ils n'ont rien à voir avec le
complexe d'Œdipe, invoqué par le freudisme.
L'auteur envisage le transfert (dont la forme ambivalente est plus
fréquente que les formes exclusivement positive et négative) dans
les névroses, les psychopathies, les états de dépression, la schizophrén
ie, l'hystérie.
La méthode psychothérapique du transfert, où le médecin joue
le rôle de catalyseur permet de libérer les sentiments du malade,
mais il faut une sublimation qui les écarte du médecin. H. P.
1829. — X. — The twenty fifth anniversary of the founding of the
Mental Hygiene movement (Le 25e anniversaire de la fondation du
mouvement d'hygiène mentale). — Ment. Hyg., XVII, 4, 1933,
p. 529-568.
Le mouvement d'hygiène mentale a été inauguré par Beers,
ancien malade interné, qui dans son livre A Mind that Found Itself
a clairement montré la nécessité d'une hygiène mentale préventive
et l'insuffisance des anciennes méthodes psychiatriques basées essen
tiellement sur l'internement des malades. La première société
d'hygiène mentale, celle de Connecticut, a été fondée en 1908, deux
mois après la parution de l'ouvrage de Beers ; le Comité National
d'Hygiène Mentale fut fondé en 1909. Depuis, le mouvement d'hygiène
mentale s'est répandu dans les divers pays américains et européens.
Les quelques articles réunis à l'occasion du 25e anniversaire de la
fondation du Comité National retracent brièvement l'historique
du mouvement et décrivent quelques problèmes actuels. D. W.
XV. — Psychotechnique
1° Généralités
1830. — OTTO LIPMANN. — Grundlagen und Ziele der Psychotech-
nik und der Praktischen Psychologie (Fondements et buts de la
psychotechnique et de la psychologie pratique). — Z. für ang. Ps.,
XLIV, 1933, p. 64-79.
Après avoir défini la psychotechnique comme « la somme de toutes 1078 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
les mesures techniques prises pour obtenir par des moyens psycholo
giques des résultats pratiques », l'A. critique les rapports d'Erdélyi,
Spielrein et Stern au VIIe Congrès International de Psychotechnique.
Il discute longuement les rapports des psychotechniciens, soviétiques.
Il réfute la critique faite à la science bourgeoise qu'elle n'est pas libre
et s'élève energiquement contre toute distinction a priori entre une
psychotechnique « bourgeoise » et une psychotechnique « soviétique ».
En effet L. prétend que la seule distinction véritable consiste en ce
que les psychotechniciens des pays capitalistes considèrent comme
une hypothèse ce que les savants soviétiques déduisent comme dogme
de la théorie du matérialisme dialectique. Parallèlement à la discussion
de la l'A. critique la pratique soviétique de Tégalitarisme
exagéré des sexes dans l'industrie et de la technicité à l'école qu'il croit
s'y développer aux dépens de la culture générale. Il reconnaît toutef
ois que la position différente du travailleur soviétique dans et
envers le processus de production détermine un extraordinaire
empressement au travail (Selbstbeanspruchung) et qu'en générai les
conditions de travail en U. R. S. S. donnent à la science psycho
technique des impulsions nouvelles et de grande valeur.
Cet article montre que même un homme comme L., qui était au
Congrès de Moscou un des délégués prévenus contre PU. R. S. S., a pu
constater que la psychotechnique soviétique repose sur de's bases tout
autres qu'en pays capitaliste — conséquence des exigences de l'édif
ication socialiste. B. C. F.
1831. — B. BIEGELEISEN. — Le rôle des mathématiques en psycho
technique. Histoire vraie d'un psychotechnicien. — S. STU-
DENCKI. — non moins vraie d'un psychotechnicien
(Suite de Vhistoire vraie de M. Biegeleisen). — J. WOJCIE
CHOWSKI. — A propos de l'article du Dr Biegeleisen (en polo
nais). — Psychot., VII, 3, 1933, p. 163-183, p. 184-190, p.190-191.
Le premier de ces articles polémiques plaide en faveur d'un usage
généralisé des méthodes statistiques en psychologie appliquée (sur
tout des formules des erreurs probables) et expose d'une façon
succincte les principes indispensables au praticien.
Pour l'évaluation d'un seul test B. préconise, soit une division
des résultats d'après une échelle de 5 points permettant d'obtenir une
cloche de Gauss, soit la méthode des centiles. soit celle des écarts
étalons. L'évaluation d'une batterie soulève des questions plus
complexes. Les cas, où une simple totalisation de points, même après
avoir affecté les notes de coefficients de poids, se trouve justifiée,
sont très rares. L'usage du profil est de beaucoup plus scientifique.
En ce qui concerne la valeur diagnostique des tests, elle ne peut
être appréciée qu'à l'aide des coefficients de corrélation avec, comme
seconde variable, les résultats pratiques.
Mais tout en plaidant chaleureusement pour l'emploi des indices
statistiques, B. met prudemment en garde contre le fétichisme du
nombre.
C'est ce point que relève précisément S. Il appuie notamment sur
la nécessité d'appliquer une analyse psychologique là où trop souvent
on ne se contente que d'une statistique. Son article est écrit PSYCHOTECHNIQUE. GÉNÉRALITÉS 1079
sous forme d'un dialogue fort animé entre un « fétichiste du nombre »
et son collègue aîné, à qui de longues années de pratique ont enseigné
de la prudence. La conversation tourne autour d'un fait concret.
W. relève et réfute les quelques critiques que B. a formulées à son
égard. A. G.
1832. — W. MEDROW. — Beobachtungstechnik (La technique de
V observation). — Ind. Psychot., X, 11, 1933, p. 327-332.
L'observation du sujet pendant l'examen psychotechnique pourr
ait compléter utilement les résultats des tests, notamment en ce qui
concerne les fonctions encore difficiles à déterminer par la méthode
expérimentale. L'observation libre doit porter sur l'attitude générale,
l'attitude envers les êtres humains (dans les salles d'attente, par
exemple), la forme corporelle, les mouvements, la tenue pendant
l'entretien. Une observation dirigée pourra utiliser les épreuves dites
de travail et des entretiens dirigés d'après un schéma préalable.
D. W.
1833. — G. W. HARTMANN. — The interview as a research and
teaching device (L'entretien en tant qu'instrument de recherches
et d'enseignement). — J. of appl. Ps., XVII, 2, 1933, p. 205-211.
La technique de l'entretien peut être considérablement améliorée
et se prête à des usages multiples en psychologie appliquée ; l'auteur
voudrait en voir l'emploi plus fréquent en pédagogie ; on trouvera
dans cet article une bibliographie utile. D. W.
1834. — R. S. UHRBROCK. — Analysis of employment interviews
(Analyse de Vinterview avec l'employé). — Pers. J., XII, 1933,
p. 98-101.
Analyse des interview donnés aux employés, dans le but de per
fection

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