Recensement dans l Eure-et-Loir - Données sur le sexe, l âge, l activité, le logement
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Recensement dans l'Eure-et-Loir - Données sur le sexe, l'âge, l'activité, le logement

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Avec 407 700 habitants en 1999, l'Eure-et-Loir est le troisième département de la région. Si sa population continue à s'accroître depuis 1990, c'est sur un rythme plus lent que dans les années 80. Comme partout ailleurs, le poids des jeunes dans la population s'amoindrit, mais l'Eure-et-Loir reste l'un des départements du Centre où ils sont le mieux représentés. C'est également le département où la part de personnes nouvellement arrivées est la plus importante : près d'une personne sur cinq n'y résidait pas en 1990. Le taux d'activité des femmes a progressé, à l'inverse de celui des hommes. Le nombre de chômeurs, au sens du recensement, a augmenté plus rapidement pour les hommes. Les emplois à temps partiel sont relativement plus nombreux qu'en 1990, de même que les CDD. Les uns comme les autres sont majoritairement féminins. Plus d'un actif occupé d'Eure-et-Loir sur cinq travaille en région parisienne, et notamment dans les Yvelines.

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Langue Français

Extrait


n° 95B - Exploitation principale du recensement de la population 1999 – septembre 2000

Recensement dans l’ Eure-et-Loir
Données sur le sexe, l’âge, l’activité, le logement

Avec 407 700 habitants en 1999, l’Eure-et-Loir est le troisième département de la région. Si sa
population continue à s’accroître depuis 1990, c’est sur un rythme plus lent que dans les années 80.
Comme partout ailleurs, le poids des jeunes dans la population s’amoindrit, mais l’Eure-et-Loir reste
l’un des départements du Centre où ils sont le mieux représentés. C’est également le département où
la part de personnes nouvellement arrivées est la plus importante : près d’une personne sur cinq n’y
résidait pas en 1990.
Le taux d’activité des femmes a progressé, à l’inverse de celui des hommes. Le nombre de
chômeurs, au sens du recensement, a augmenté plus rapidement pour les hommes. Les emplois à
temps partiel sont relativement plus nombreux qu’en 1990, de même que les CDD. Les uns comme
les autres sont majoritairement féminins. Plus d’un actif occupé d’Eure-et-Loir sur cinq travaille en
région parisienne, et notamment dans les Yvelines.

En terme de population, l’Eure-et-Loir est le troisième département de la région derrière le Loiret et
l’Indre-et-Loire. Avec 407 700 habitants en 1999, la population de ce département a augmenté de
2,9 % depuis 1990. Cette hausse est toutefois moins importante qu’entre 1982 et 1990, puisque la
population avait alors augmenté de 9,5 % en huit ans seulement, mais est comparable à l’évolution
moyenne constatée pour l’ensemble de la région Centre (+ 2,9 %). Le gain de population dans l’Eure-
et-Loir est dû à un solde naturel positif compensant l’excédent des départs sur les arrivées. Cette
progression de la population départementale est contrastée suivant les communes. L’Eure-et-Loir
compte 284 communes dont la population est restée stable ou a augmenté, et 119 dont la population
a diminué. Ce sont surtout les communes de moins de 1 000 habitants qui enregistrent de fortes
augmentations de population, supérieures à 20 %. Les autres, qui comptent de 1 800 à 4 000
habitants, sont situées autour de Chartres, comme Champhol et Le Coudray (respectivement + 30 %
et + 43 % d’augmentation), à la périphérie de l’Ile-de-France comme Gallardon et Auneau (+ 36 % et
+ 25 %). Tremblay-les-Villages a vu également sa population s’accroître d’un quart. L’évolution de la
population des grandes communes du département est contrastée : Chartres bénéficie d’un faible
accroissement de sa population (+ 2,0 %), Dreux et Lucé voient leur population diminuer fortement
(respectivement - 9,7 % et - 5,7 %), alors que Châteaudun et Nogent-le-Rotrou se stabilisent (+ 0,3 %
et - 0,5 %). C’est surtout le nord du département qui voit sa population augmenter, grâce à la
proximité de la région parisienne.
La part des hommes et des femmes dans la population n’a pas beaucoup varié entre les deux
derniers recensements. Comme en 1990, les hommes constituent un peu plus de 49 % de la
population départementale et les femmes 51 %. Cette répartition est différente selon les âges. Avant
60 ans, les hommes sont plus nombreux que les femmes (50,8 % de la population de moins de 60
ans contre 49,2 % pour les femmes), mais au delà, la surreprésentation féminine augmente avec
l’âge, de 51,9 % pour la population des 60-69 ans à 61,9 % pour les personnes de 75 ans et plus.

Plus de jeunes au nord, plus de seniors au sud

L’accroissement de la population départementale s’accompagne d’une modification de sa structure
par âge. La variation de population entre 1990 et 1999 est négative pour toutes les tranches d’âge en
dessous de 45 ans et fortement positive au delà, excepté pour les 55-69 ans (- 3,5 %), et les 80-84 ans (- 31,6 %). Avec l’arrivée de la génération du baby-boom dans la tranche des 45-55 ans, cette
population connaît l’augmentation la plus forte (+ 55,3 %). Comme partout ailleurs, la population
d’Eure-et-Loir vieillit. Les moins de 20 ans sont moins nombreux qu’en 1990 (- 7 %) ; aujourd’hui, ils
ne représentent plus que 26,5 % de la population départementale, contre 29,3 % en 1990. Leur part
est toutefois plus importante que dans l’ensemble de la région où ils représentent 24,1 % de la
population. Les 60 ans et plus sont plus nombreux en 1999 qu’en 1990 : 84 200 en 1999 contre
75 900 en 1990, et leur part dans la population s’accroît. La part des 60 ans et plus reste toutefois
inférieure à la part régionale (20,7 % dans le département contre 23,3 % pour le Centre).
En 1990 on comptait 188 jeunes de moins de 25 ans pour 100 personnes de 60 ans et plus, ce
chiffre passe à 154 en 1999. L’évolution de la part des jeunes de moins de 25 ans est négative pour
environ 8 communes du département sur 10 et notamment pour les cinq plus grandes en terme de
population (Chartres, Dreux, Lucé, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou), ainsi que pour leur périphérie.
La population des moins de 25 ans est surtout concentrée dans une grande moitié nord du
département où ils représentent souvent plus d’un habitant sur trois. Au contraire, dans le sud du
dépant la part des moins de 25 ans est plus faible, sauf aux alentours de Châteaudun et de
Nogent-le-Rotrou, alors que la part des seniors y est élevée.
Une importante minorité (79 300 soit 19,4 %) des habitants d’Eure-et-Loir résidaient dans un autre
département en 1990. C’est ainsi le département où la part de personnes nouvellement arrivées est la
plus élevée. Ces personnes qui, entre 1990 et 1999, sont venues s’installer dans l’Eure-et-Loir sont
plutôt jeunes : sept sur dix ont moins de 40 ans, contre 49 % des personnes qui habitaient déjà en
Eure-et-Loir en 1990.
Les personnes qui sont nouvellement arrivées dans une ville d’Eure-et-Loir entre 1990 et 1999,
qu’elles proviennent d’une autre commune du département ou d’ailleurs, se sont installées notamment
sur la bordure est du département, l’attractivité de cette frange étant liée à sa contiguïté à l’Ile-de-
France.

Nette diminution des ménages de quatre personnes et plus

En 1999, l’Eure-et-Loir compte 186 000 logements de tous types (principaux, occasionnels,
secondaires et vacants), soit 11 700 de plus qu’en 1990. Le nombre de résidences principales a
augmenté de 9,7 %, alors que le nombre de résidences secondaires, occasionnelles ou vacantes a
diminué de 7,2 %. La progression du nombre de résidences principales s’explique essentiellement par
la diminution de la taille moyenne des ménages. En effet, le nombre de ménages d’une ou deux
personnes augmente (+ 23,6 % et + 19,7 %) alors que les ménages de quatre personnes et plus
deviennent plus rares (- 7,3 %). 85 % des logements sont des résidences principales, 8 % sont des
résidences secondaires et 6 % sont des logements vacants. Les logements occasionnels sont
marginaux (0,8 % du parc).
L’augmentation du poids des résidences principales est particulièrement nette dans le nord-est du
département. C’est principalement en bordure de l’Ile-de-France, en bordure du Loir-et-Cher et dans
les communes autour de Chartres que des logements neufs ont été construits depuis 1990. Sur dix
résidences principales, sept sont des maisons individuelles ou des fermes et un quart sont des
logements collectifs. Depuis 1990, le nombre de logements en immeubles évolue un peu plus
rapidement que celui des maisons individuelles : + 12 % contre + 10 %. La part des logements en
immeubles collectifs (22,1 %) est supérieure à celles de l’Indre, du Loir-et-Cher et du Cher
(respectivement 15,0 %, 16,9 % et 17,9 %), mais inférieure à celles de l’Indre-et-Loire (31,0 %) et du
Loiret (26,7 %). Le nombre de résidences principales d’un autre type (logement-foyer pour personnes
âgées, chambre d’hôtel, construction provisoire...) a quant à lui fortement diminué (- 12 %). Les
maisons individuelles sont principalement situées dans le sud du département alors que les
immeubles sont plus concentrés au nord-est du département, en bordure de l’Ile-de-France et de
l’Eure.
Le confort des résidences principales s’est amélioré entre 1990 et 1999 : en 1990, 2,9 % d’entre
elles n’é

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