Recensement dans l Indre - Données sur le sexe, l âge, l activité, le logement
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Avec 231 000 habitants en 1999, l'Indre est le département le moins peuplé de la région Centre. Depuis 1982, sa population n'a cessé de décroître à un rythme annuel moyen de - 0,3 %. La part des moins de 25 ans est passée, au dernier recensement, en dessous de celle des 60 ans et plus. Depuis 1990, l'Indre a accueilli environ 34 000 personnes venant de l'extérieur du département. La part de logements disposant du confort sanitaire minimum n'a cessé d'augmenter. La baisse globale de la population active est le fait des hommes, l'activité féminine ayant augmenté depuis 1990. Le salariat progresse, de plus en plus souvent à temps partiel.

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Langue Français

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n° 95C - Exploitation principale du recensement de la population 1999 – septembre 2000
Recensement dans l'Indre
Données sur le sexe, l’âge, l’activité, le logement

Avec 231 000 habitants en 1999, l’Indre est le département le moins peuplé de la région
Centre. Depuis 1982, sa population n’a cessé de décroître à un rythme annuel moyen de -
0,3 %. La part des moins de 25 ans est passée, au dernier recensement, en dessous de
celle des 60 ans et plus. Depuis 1990, l’Indre a accueilli environ 34 000 personnes venant
de l’extérieur du département. La part de logements disposant du confort sanitaire
minimum n’a cessé d’augmenter. La baisse globale de la population active est le fait des
hommes, l’activité féminine ayant augmenté depuis 1990. Le salariat progresse, de plus
en plus souvent à temps partiel.

L’Indre est le département le moins peuplé de la région. Sa population diminue de recensement en
recensement sur un rythme annuel moyen de - 0,3 % : elle est ainsi passée de 243 100 habitants en 1982 à
237 500 en 1990, pour atteindre 231 000 habitants en 1999. En mars 1999, l’Indre compte ainsi environ
6 500 habitants de moins que neuf ans auparavant. Le bilan migratoire étant équilibré, cette baisse de la
population départementale s’explique par les seuls mouvements naturels : le nombre de décès excède
largement le nombre de naissances pour plus de 4 communes du département sur 5. Seuls la commune de
Châteauroux, les cantons de Châteauroux-Est et d’Ardentes enregistrent plus de naissances que de décès
depuis 1990.
Les femmes constituent 51,2 % de la population totale du département. Leur proportion varie suivant l’âge.
En effet, en dessous de 60 ans elles ne représentent que 48,9 % de la population de cette tranche d’âge,
mais, après 60 ans, la surreprésentation féminine croît avec l’âge, de 52,5 % pour la population des 60-
69 ans à 62,4 % pour les personnes de 75 ans et plus. Cet écart entre hommes et femmes est minimum
pour la tranche d’âge 30-39 ans et maximum pour les 75 ans et plus. Il provient notamment de la différence
élevée d’espérance de vie selon le sexe.


De moins en moins de jeunes

L’évolution de la population n’est pas uniforme selon les âges. Ainsi, depuis 1990, la population des moins
de 40 ans est en baisse, les jeunes de 20 à 29 ans accusant la diminution la plus forte : - 17,7 %. Les
habitants âgés de 40 à 59 ans sont plus nombreux qu’auparavant : il s’agit en partie de la génération du
baby-boom. La population des 60-69 ans diminue, tandis que celle des 70-79 ans augmente. Le nombre de
personnes ayant entre 80 et 89 ans est également en baisse, puisqu’arrivent à cet âge les classes creuses
nées pendant et juste après la première Guerre Mondiale. L’espérance de vie ayant continué à augmenter
depuis 1990, les personnes les plus âgées, celles qui ont 90 ans et plus, sont aussi celles dont le nombre
augmente le plus fortement : + 56,1 % en neuf ans. L’Indre demeure, de très loin, le département où la part
des jeunes est la plus faible (21 % de la population a moins de 20 ans, contre 24 % dans l’ensemble de la
région), et où les personnes âgées de 60 ans et plus sont les mieux représentées : leur poids dans le
département est supérieur de 6 points à leur poids dans la région, de plus, il a augmenté plus vite dans
l’Indre que dans le Centre.
La population de l’Indre tend donc à vieillir sensiblement et la part des jeunes (moins de 25 ans) est
aujourd’hui inférieure à celle des personnes âgées (60 ans et plus) alors qu’en 1990 on observait encore
l’inverse. Les moins de 25 ans représentaient alors 29,2 % de la population de l’Indre et les 60 ans et plus
27,4 %. En 1999, environ le quart de la population de l’Indre a moins de 25 ans alors que 29,3 % des
habitants ont 60 ans et plus. Sur la période 1990-1999, la part des moins de 25 ans a donc diminué
de 4,2 points. Cette diminution, observée quelle que soit la tranche d’âge, est inégale suivant les communes. Ainsi, la part des jeunes de moins de 25 ans augmente dans 47 communes du département, toutes de petite
taille. C’est surtout dans le nord-est du département, c’est-à-dire dans l’arrondissement d’Issoudun, que la
baisse du nombre de jeunes est contenue. L’arrondissement de Châteauroux est, quant à lui,
particulièrement touché par la baisse du poids des jeunes dans la population.
La population des moins de 25 ans est surtout concentrée autour de l’agglomération de Châteauroux, les
grands pôles urbains offrant les perspectives les plus variées en terme d’emploi et d’enseignement
supérieur. A l’inverse, dans les zones rurales du sud et du nord-ouest du département, où la population
vieillit faute d’un apport migratoire suffisant pour compenser un fort déficit naturel, comme en 1990, les
personnes âgées de 60 ans et plus représentent généralement plus d’un habitant sur 3, et souvent plus de
quatre habitants sur 10, alors qu’à Châteauroux et dans les communes voisines, moins d’un quart de la
population communale a 60 ans et plus.


Une concentration des nouveaux arrivants autour des nationales 20 et 151

Une petite minorité (15 %) des habitants de l’Indre résidaient dans un autre département en 1990, c’est la
plus faible proportion de la région. Mais ce sont plus du quart des 25-29 ans qui n’habitaient pas dans l’Indre
en 1990, et plus du cinquième des trentenaires. A l’inverse, 95 % des personnes âgées de 75 ans et plus
résidaient déjà dans le département en 1990. Parmi les personnes qui vivaient dans l’Indre en 1990 comme
en 1999, 34 % ont changé de logement durant cette période, une fois sur deux pour choisir de résider dans
une autre commune.
Depuis 1990, les nouveaux arrivants d’une commune sont venus s’installer principalement autour des plus
grandes villes du département. Ils se concentrent surtout sur un axe Issoudun-
Châteauroux-Argenton-sur-Creuse, soit autour des nationales 20 et 151. De plus, c’est surtout la périphérie
de ces villes qui attire : la part de nouveaux habitants à Issoudun et Châteauroux s’élève environ au quart de
la population de ces communes, alors qu’elle en dépasse souvent le tiers dans les villes avoisinantes : 45,7
% à Saint-Georges-sur-Arnon, 34,3 % à Sainte-Lizaigne, 39,5 % à Saint-Maur, 36,6 % au Poinçonnet, etc.
Ces personnes, généralement jeunes (moins de 40 ans) choisissent donc de s’installer hors des villes
principales mais à proximité d’un grand axe leur permettant de rejoindre rapidement leur lieu de travail en
ville.


Une nette progression du nombre de logements collectifs

En 1999, l’Indre comptait 125 900 logements de tous types (principaux, occasionnels, secondaires et
vacants), soit 5 000 de plus qu’en 1990. Cette légère progression (+ 4,2 % en neuf ans), qui contraste avec
la baisse de la population, s’explique essentiellement par la réduction de la taille moyenne des ménages.
Presque huit logements sur dix sont des résidences principales, un sur dix est une résidence secondaire et
un sur dix est un logement vacant, les logements occasionnels étant très marginaux (0,8 % de l’ensemble du
parc). La vacance étant un phénomène essentiellement rural, l’Indre enregistre le taux de vacance le plus
élevé de la région (9,8 %).
C’est surtout l’augmentation du nombre de résidences principales qui a tiré à la hausse le nombre de
logements. Ce type d’habitation enregistre en effet une croissance de 5,5 % entre 1990 et 1999. La part des
résidences principales dans l’Indre reste inférieure à celle observée dans les autres départements de la
région. Près de 80 % des logements habités sont des maisons individuelles ou des fermes, mais seuls 55 %
de l’augmentation des résidences principales concernent ce type d’habitat. Cela s’explique par la nette
progression (+ 13,7 %) du nombre de logements en immeubles collectifs. Les logements collectifs
représentent environ le tiers des résidences principales dans les communes urbaines du département (42,6
% dans l’agglomération de Châteauroux), contre 2,5 % dans les communes rurales, où presque tous les

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