Recensement dans le Loir-et-Cher - Données sur le sexe, l âge, l activité, le logement
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La population du Loir-et-Cher s'est accrue de 9 000 habitants entre 1990 et 1999. Elle vieillit, comme dans l'ensemble de la région. Depuis 1990, le département a accueilli 55 700 nouveaux habitants, dont trois sur dix proviennent des autres départements du Centre. Le nombre de résidences principales progresse alors que celui des résidences secondaires baisse. La part des logements ayant un confort minimum ne cesse d'augmenter. La population active augmente, du fait des femmes uniquement. Cette progression s'accompagne d'une forte accentuation du chômage, spécialement chez les jeunes. Conformément à la tendance régionale, les actifs sont davantage mobiles et les déplacements domicile-travail s'intensifient.

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Langue Français

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n° 95E - Exploitation principale du recensement de la population 1999 – septembre 2000

Recensement dans le Loir-et-Cher
Données sur le sexe, l’âge, l’activité, le logement

La population du Loir-et-Cher s’est accrue de 9 000 habitants entre 1990 et 1999. Elle vieillit,
comme dans l’ensemble de la région. Depuis 1990, le département a accueilli 55 700 nouveaux
habitants, dont trois sur dix proviennent des autres départements du Centre. Le nombre de résidences
principales progresse alors que celui des résidences secondaires baisse. La part des logements ayant
un confort minimum ne cesse d’augmenter. La population active augmente, du fait des femmes
uniquement. Cette progression s’accompagne d’une forte accentuation du chômage, spécialement
chez les jeunes. Conformément à la tendance régionale, les actifs sont davantage mobiles et les
déplacements domicile-travail s’intensifient.

Avec une population de 314 900 habitants, le Loir-et-Cher est le quatrième département de la
région, juste devant le Cher. A la différence de ce dernier, qui a perdu des habitants entre les deux
recensements, le Loir-et-Cher a vu sa population croître de 9 000 habitants. Ce gain de population est
dû, pour près de 90 %, à des arrivées de nouveaux habitants : le solde migratoire est nettement
supérieur au solde naturel (7 800 contre 1 250 personnes). D’ailleurs, le Loir-et-Cher est le seul
département de la région ayant gagné davantage d’habitants par un apport migratoire que grâce à un
excédent naturel.
Les femmes constituent 51,1 % de la population totale. Leur proportion dans la population
départementale varie suivant l’âge. Avant 50 ans, elles sont sous-représentées : 49,2 % de la
population de cette tranche d’âge. Entre 50 et 60 ans il y a parité. Après 60 ans, la surreprésentation
féminine croît avec l’âge, de 52,2 % pour les 60-69 ans à 59,0 % pour les personnes de 70 ans et
plus.

Moins de jeunes et plus de vétérans

Comme dans l’ensemble de la région, la population du Loir-et-Cher vieillit. Ainsi, la part des 60 ans
et plus s’est accrue, passant de 24,4 % en 1990 à 26,2 % en 1999. A l’inverse, la part des jeunes de
moins de 20 ans a diminué de 2,2 points en 9 ans. Le Loir-et-Cher est l’un des départements de la
région les moins jeunes. La population augmente entre 1990 et 1999 pour toutes les tranches d’âge
de plus de 45 ans, sauf pour les classes d’âge creuses des personnes nées pendant ou juste après
les deux conflits mondiaux. Le nombre de personnes de 45 à 54 ans progresse de 47,1 % en 9 ans,
du fait de l’arrivée dans cette classe d’âge des personnes de la génération du baby-boom. Chez les
jeunes, les personnes de 20 à 24 ans sont celles dont le nombre s’est le plus amenuisé entre 1990 et
1999 (- 22,0 %). Cela résulte d’une part de la très forte baisse des naissances enregistrée en France
à partir du début des années 70, et d’autre part de départs de jeunes, qui peuvent s’expliquer par
l’allongement des études - menées hors du département -, et par une situation économique restée
peu favorable aux jeunes au cours des années 90 (le taux de chômage des jeunes de 20 à 24 ans a
augmenté de 7,7 points en 9 ans).
La structure par âge de la population n’est pas uniforme dans toutes les communes. La population
d’une commune sur trois du Loir-et-Cher est composée pour moins d’un quart de jeunes de moins de
25 ans (notamment une majorité de communes des cantons de Marchenoir, d’Ouzouer-le-Marché, de
Saint-Aignan, et de Droué), et seulement une commune sur cinq de plus de 30 % de jeunes de moins
25 ans (communes appartenant principalement à l’agglomération de Blois, et certaines communes de part et d’autre de la Loire). Les communes les plus âgées, dont plus de quatre habitants sur dix ont 60
ans et plus, sont les communes des cantons ruraux de Montoire-sur-le-Loir, d’Ouzouer-le-Marché et
de Neung-sur-Beuvron ; à l’inverse, les communes dans lesquelles moins d’un habitant sur cinq est
âgé de 60 ans et plus sont les communes qui entourent les agglomérations de Blois et de Vendôme.

Les axes de communication déterminent les lieux d'installation

Parmi les habitants du Loir-et-Cher de mars 1999, 17,7 % habitaient dans un autre département en
1990, soit une proportion équivalente à celle de l’Indre-et-Loire, mais légèrement inférieure à celles
enregistrées dans le Loiret et en Eure-et-Loir (environ 19 %). Parmi eux, environ 7 sur 10 proviennent
d’une autre région que le Centre. Un peu moins des deux tiers des nouveaux habitants sont âgés de
moins de 40 ans, ce sont souvent des couples avec enfants. Seuls 45 % des personnes résidant déjà
dans le département en 1990 ont moins de 40 ans ; ainsi, les nouveaux arrivants permettent d’enrayer
le vieillissement de la population. Parmi les personnes qui vivaient déjà dans le Loir-et-Cher en 1990,
65 % sont restées dans le même logement. Quant à celles qui ont déménagé à l’intérieur du
département, 54 % ont changé de commune, le reste ayant changé de logement tout en demeurant
dans la même commune.
Au total, 34 % des habitants du Loir-et-Cher ont changé de commune au cours des années 90. Les
communes ayant le plus bénéficié de ces mobilités sont principalement celles de la périphérie des
différents centres urbains, et celles situées aux frontières du Loiret et de l’Indre-et-Loire. Les
nouveaux arrivants se concentrent surtout sur deux axes : l’axe ligérien, et un axe allant de Vendôme
à Tours, soit autour des nationales 152 et 10. Ces personnes, généralement jeunes (moins de 40
ans), choisissent donc de s’installer hors des villes principales, mais à proximité d’un grand axe leur
permettant de rejoindre rapidement leur lieu de travail en ville. La part des nouveaux arrivants est de
plus de 40 % pour une commune sur cinq du Loir-et-Cher ; ces communes comptent généralement
moins de 1 000 habitants.

Les ménages de petite taille plus nombreux

En 1999, le Loir-et-Cher compte 156 950 logements de tous types (principaux, occasionnels,
secondaires et vacants), soit 10 000 de plus qu’en 1990. Cette progression (+ 6,8 %) du nombre de
logements est due quasi-exclusivement à celle des résidences principales. Leur part a progressé de
2,5 points. Aujourd’hui plus de huit logements sur dix sont des résidences principales. Les résidences
secondaires sont moins nombreuses en 1999 qu’en 1990 (- 1 580), elles ne représentent plus que
9,1 % du parc contre 10,8 % en 1990.
L’augmentation des résidences principales entre les deux recensements (+ 12 000) va de pair avec
l’augmentation de la population, mais elle est beaucoup plus rapide, stimulée par la décohabitation et ntation des ménages d’une ou deux personnes. Déjà en 1990, les ménages d’une ou deux
personnes étaient les plus nombreux dans le département : ils représentaient 59 % de l’ensemble des
ménages. Cette part de ménages de petite taille a encore augmenté, pour représenter 65 % de
l’ensemble des ménages en 1999. Dans le même temps, le nombre de ménages de plus de deux
personnes a diminué de 5 %. Le nombre moyen d’habitants par logement est passé de 2,52 nes en 1990 à 2,35 en 1999. Parmi les habitants du Loir-et-Cher, un peu moins des deux tiers
sont propriétaires de leur logement, et plus des trois quarts habitent dans une maison individuelle ou
une ferme. Ces proportions n’ont quasiment pas varié par rapport à 1990.
Le confort des résidences principales s’est sensiblement amélioré entre 1990 et 1999. En effet, en
1990, 4,3 % des résidences principales n’avaient encore ni baignoire, ni douche, ni WC à l’intérieur.
Aujourd’hui, seuls 1,3 % des ménages ne disposent ainsi d’aucun confort. De même, les résidences
principales qui ont une baignoire ou une douche, des WC à l’intérieur et le chauffage central se sont
encore généralisées (80,7 % aujourd’hui contre 78,1 % en 1990). Cette amélioration du niveau de
confort est en partie liée aux nouvelles constructions. Ainsi, 9 % des résidences principales ont été
construites depuis 1990. Mais treize communes du Loir-et-Cher n’ont pas vu la moindre construction
neuve à usage d’habitation principale sur leur territoire

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