Recensement de la population 1999 - Finistère (Octant n° 83)
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Plus de trois Finistériens sur quatre sont nés dans leur département. C'est la proportion la plus élevée des départements bretons. Les jeunes sont particulièrement nombreux dans le périurbain brestois. L'excédent migratoire s'est consolidé, notamment grâce à l'arrivée de personnes d'âge actif. Plus des trois-quarts des nouveaux arrivants n'habitaient pas en Bretagne en 1990. Plus d'un ménage - au sens INSEE - sur trois ne compte qu'une personne, proportion la plus élevée de Bretagne.

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Langue Français

Extrait

Recensement de la population 1999
Finistère
Plus de trois Finistériens sur quatre sont nés dans leur
département. C’est la proportion la plus élevée des
départements bretons. Les jeunes sont particulièrement
nombreux dans le périurbain brestois. L’excédent migratoire
s’est consolidé, notamment grâce à l’arrivée de personnes
d’âge actif. Plus des trois-quarts des nouveaux arrivants
n’habitaient pas en Bretagne en 1990. Plus d’un ménage
- au sens INSEE - sur trois ne compte qu’une personne,
proportion la plus élevée de Bretagne.
e nombre d’habitants dans le Finis-Ltère a faiblement augmenté entre
1990 et 1999 : + 14 000 personnes, dont
12 000 par solde migratoire (excédent
des arrivées sur les départs du départe-
ment). Cependant toutes les tranches
d’âge n’ont pas progressé au même
rythme.
Le nombre de jeunes finistériens
de moins de 20 ans a reculé de 15 700
depuis le précédent recensement, consé-
quence de la dénatalité. Ils représentent
désormais 23,6 % de la population,
contre 25,8 % en 1990. La population de
20 à 39 ans diminue presque autant, de
13 500 personnes. Comme dans le Mor-
bihan, le creux des 20-25 ans s’explique
par la dénatalité des années 70 à laquelle
s’ajoute les départs hors du département
pour recheche d’emploi ou poursuite
d’études supérieures. Seules les généra-
tions ayant dépassé la quarantaine sont
en progression, essentiellement par l’effet
10 Octant n° 83 - Septembre 2000Recensement de la population 1999
du remplacement de générations creuses
Répartition par tranche d’âge de la population en 1990 et 1999
par des générations plus fournies.
Finistère
Désormais le quart de la popula- (1) variationAge 1990 % 1999 %
90-99tion a 60 ans ou plus. Au cours des an-
(2)De 0 à 19 ans 216 751 25,8 201 085 23,6 -15 666nées 90, le nombre de personnes âgées
De 20 à 39 ans 239 687 28,6 226 178 26,5 -13 509de plus de 60 ans a dépassé celui des jeu-
De 40 à 59 ans 188 795 22,5 215 237 25,2 26 442nes de moins de 20 ans, cette évolution
De 60 à 74 ans 125 483 15,0 133 231 15,6 7 748symbolique du vieillissement démogra-
75 ans et plus 67 911 8,1 76 954 9,0 9 043phique résume bien le basculement ac-
Total 838 627 100,0 852 685 100,0 14 058tuel de la pyramide. Le département
compte 115 centenaires en 1999 (person- (1) âge atteint au cours de l’année.
nes ayant atteint ou devant atteindre leur (2) l’âge “0" ne comprend que les enfants nés entre le 1er janvier et la date
du recensement.centième anniversaire en 1999). La
Source : INSEE - recensements de 1990 et 1999moyenne d’âge du département atteint
39,6 ans contre 37,7 en 1990. En défini-
tive, dans ce département, la population
se répartit quasiment équitablement en
quatre quarts égaux selon les quatre tran-
ches 0-19, 20-39, 30-49, 60 et +.
3 habitants sur 4 sont nés
dans le Finistère
Quelque peu isolé par sa position
périphérique, le Finistère retient ses habi-
tants sur son sol : 77 % de sa population
est finistérienne de naissance. Cependant
les mouvements migratoires sont très dif-
férents selon les âges. Si le solde global
des échanges est positif, le nombre des
sorties du département des personnes de
20 à 30 ans dépasse le nombre d’arrivants
aux mêmes âges. Le rôle de l’université
de Brest est important, mais parmi les jeu-
nes qui poursuivent des études et qui ha-
bitaient le Finistère en 1990, 26 % sont
étudiants en dehors du département.
Le profil par âge du solde migra-
toire apparent est proche de celui observé
dans les années 80, à deux exceptions
près:d’une part, l’allongement de la
durée des études repousse d’environ
deux années le creux du déficit migra-
toire, d’autre part, l’excédent migratoire
se renforce entre 30 et 60 ans. Finale-
ment, 112 000 personnes au total - soit
13 % de la population - se sont installées
dans le Finistère entre 1990 et 1999 :
11 500 venant du Morbihan, 8 200 des
Côtes-d’Armor, et 6 700 de l’Ille-et-Vi- Lecture : 1 800 personnes âgées de 20 ans en 1999 sont venues habiter le Finistère entre 1990 et 1999, et
2 300 personnes du même âge ont quitté le département au cours de cette même période. Le solde migra-laine, mais la plupart, 78 700, habitaient
toire de la période, pour cette génération, est donc de - 500.
hors de Bretagne. On ne peut parler d’un
« retour au pays » - ici le département de Les arrivants dans le Finistère selon leur résidence en 1990
naissance - que pour 30 % d’entre eux.
Autre département de la région 26 300
Reste de la France y compris Dom-Tom 78 700Par ailleurs, le département compte
Pays étranger 7 000très peu d’habitants de nationalitéétran-
gère : 8 000 soit moins de 1 % de la Total 112 000
population.
Source : INSEE-RP
Octant n° 83 - Septembre 2000 11Recensement de la population 1999
Jeunesse urbaine, sagesse rurale
Les familles avec enfants s’instal-
lent plus volontiers à la périphérie de
Brest. De ce fait, les jeunes de moins de
20 ans sont principalement concentrés au
nord du département. Par opposition, les
personnes âgées de 75 ans et plus, que
l’on classe dans le 4ème âge, sont nette-
ment plus nombreuses au centre du dé-
partement et le long du cap Sizun. Leur
poids dépasse même 18 % de la popula-
tion de Huelgoat, Pont-Croix ou
Audierne.
La mobilité communale, calculée
par la seule proportion de nouveaux ha-
bitants dans la commune, est plus faible
que dans les autres départements, en par-
ticulier en raison du faible niveau des ar-
rivées dans la partie est du département et
au cap Sizun.
Croissance de l’emploi féminin
La population active compte
364 000 personnes, soit 51 % de la popu-
lation de plus de 15 ans. Si l’on retient les
seules personnes de 15 à 59 ans, le taux
d’activité masculin est stable à 77 % entre
1990 et 1999, tandis que celui des fem-
mes a fortement progressé, passant de 60
à 66 %. On enregistre un recul des taux
avant 30 ans - lié à la prolongation des
études - et une croissance des taux parmi
les femmes de plus de 30 ans, qui mènent
de plus en plus souvent une vie profes-
sionnelle complète.
L’augmentation de l’emploi résulte
de deux mouvements opposés. Le
nombre d’emplois salariés progresse de
32 000 postes en 9 ans. En revanche, l’ac-
tivité non salariée perd 15 000 emplois,
dont 13 000 aides familiaux.
Le marché du travail des hommes
et des femmes évolue très distinctement,
c’est une conséquence de la transforma-
tion des emplois d’aides familiaux, no-
tamment dans le secteur agricole. Ainsi la
proportion de femmes augmente parmi
les salariés, mais diminue chez les non
salariés. Globalement la part des emplois
féminins passe de 42 à 44 % entre 1990
et 1999.
Le nombre de chômeurs a faible-
ment augmenté d’un recnsement à
-l’autre, et leur part dans la population ac
tive se maintient à 11 % . L’écart entre
hommes et femmes se réduit
12 Octant n° 83 - Septembre 2000Recensement de la population 1999
essentiellement en raison de la baisse du
nombre de femmes au chômage.
Comme l’emploi est concentré
dans les zones urbaines du département,
les ménages préfèrent résider auprèsde
leur lieu de travail et les taux d’activité
sont généralement élevés dans le périur-
bain. Quant aux chômeurs, ils habitent
plus fréquemment les villes-centres que
leurs banlieues. Avec une proportion de
16 % de la population active, la ville de
Brest concentre à elle seule le quart des
chômeurs du Finistère.
Désormais, la majorité des actifs
travaille en dehors de sa commune de ré-
sidence. L’évolution des moyens de com-
munication favorise cette progression des
navettes domicile-travail. A ce sujet une
nouvelle question du recensement
éclaire sur les modes de transport : dans
le Finistère, l’automobile est le moyen de
transport utilisé par 76 % des actifs ayant
un emploi. Ces trajets quotidiens se limi-
tent généralement à une

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