Recensement de la population 2006 : la population haut-normande croît en dehors des villes
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Dans un contexte national de croissance soutenue de la population, la population de la Haute-Normandie à l´image des régions d´un grand quart nord-est progresse à un rythme modéré. Recul du solde naturel et nombre de départs supérieur à celui des arrivées se conjuguent : la population régionale croît donc sensiblement moins qu´en moyenne nationale (0,2 % contre 0,7 %). La population du département de l´Eure progresse de façon soutenue. A l´opposé, le département de la Seine-Maritime ne gagne que peu d´habitants. Le littoral, en particulier les villes portuaires, est peu attractif. Globalement dans la région, les villes de plus de 5 000 habitants perdent des résidents, tandis que les plus petites communes (moins de 1 000 habitants) connaissent une croissance démographique supérieure à 1 % par an. Une croissance modérée de la population La natalité compense moins les migrations apparentes Moins de population dans les villes et sur le littoral L´Eure : le département périurbain qui tire la croissance démographique L´attrait des villages

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

AVALd'
N° 6 - Janvier 2009
Recensement de la population 2006 :
la population haut-normande croît en dehors des villes
Dans un contexte national de croissance soutenue de la population, la population de la
Haute-Normandie à l'image des régions d'un grand quart nord-est progresse à un rythme
modéré. Recul du solde naturel et nombre de départs supérieur à celui des arrivées se
conjuguent : la population régionale croît donc sensiblement moins qu'en moyenne
nationale (0,2 % contre 0,7 %). La population du département de l'Eure progresse de façon
soutenue. A l'opposé, le département de la Seine-Maritime ne gagne que peu d'habitants. Le
littoral, en particulier les villes portuaires, est peu attractif. Globalement dans la région, les
villes de plus de 5 000 habitants perdent des résidents, tandis que les plus petites
communes (moins de 1 000 habitants) connaissent une croissance démographique
supérieure à 1 % par an.
Les chiffres-clés de la population en 2006UNECROISSANCEMODÉRÉE
DE LA POPULATION Seine- Haute- France
Eure
Maritime Normandie métropolitaine
Population 2006 567 221 1 243 834 1 811 055 61 399 541
Au 1er janvier 2006, la Haute-Normandie compte
Population 1999 541 263 1 239 176 1 780 439 58 520 688
1 811 055 habitants répartis entre la Seine-Mari-
Evolution annuelle 1999-2006 0,7 0,1 0,2 0,7
time, 1 243 834 habitants et l’Eure, 567 221. La dont solde naturel 0,4 0,4 0,4 0,4
dont solde migratoire apparent 0,2 -0,4 -0,2 0,3
Densité de population 94 198 147 113
2Source : Insee - Recensements de population, Etat civil Unités : nombre, %, nombre d'habitants/kmEvolution de la population entre 1999 et 2006
Note : les pourcentages des évolutions annuelles sont des arrondis ; leur somme peut être différente du
total.
Nord-Pas-de-Calais
région regroupe 2,9 % de la population métropoli-
Picardie taine.Depuisle dernierrecensementde 1999,la po-
Haute-Normandie
pulation haut-normande a connu une croissance
Champagne-ArdenneBasse-Normandie
Île-de-France Lorraine trois fois plus faible qu’en France métropolitaine
Bretagne Alsace (0,2 % par an contre 0,7 %). Le département de
Pays de la Loire l’Eure progresse au même rythme que la France mé-Franche-Comté
Centre Bourgogne tropolitaine mais la hausse est beaucoup plus faible
en Seine-Maritime (0,1 % par an).Poitou-CharentesEn %
Auvergne La Haute-Normandie fait partie des régions fran-
Limousin1,2 Rhône-Alpes çaises qui conservent un rythme de croissance cons-
0,7
tant depuis les années 90, comme les autres régions
0 Aquitaine
du grand bassin parisien, à l’exception de la Cham-Provence-Alpes-Côte d'Azur
Midi-Pyrénées pagne-Ardenne qui perd des habitants depuis 1999.
Languedoc-Roussillon La croissance de la population française est portée
par le dynamisme des régions proches de l’Atlan-Corse
Haute-Normandie : 0,2 % tique et de la Méditerranée, en particulier la Corse et
France métropolitaine : 0,7 % Source : Insee (RP 1999, 2006) le Languedoc-Roussillon.
brèves
©
IGN -
Insee
Insee
Insee
2008
©
Insee
Insee
Insee
Insee
Insee
InseeRECENSEMENT DE LA POPULATION 2006
sance démographique de la Haute-Normandie estLE SOLDE MIGRATOIRE APPARENT
désormais sensiblement plus faible comparée à la
L’analyse de l’évolution de la population d’un territoire repose sur l’é-
France métropolitaine.
galité qui suit :
Variation totale de la population =
solde naturel (naissance - décès) + solde migratoire (entrées - sorties)
Dans cette égalité, le solde migratoire est estimé indirectement par dif- MOINS DE POPULATION DANS LES VILLES
férence entre la variation totale et le solde naturel. ET SUR LE LITTORAL
Ce solde migratoire est donc altéré des imprécisions sur la variation
totale de population, tenant aux défauts de comparabilité entre deux
La Haute-Normandie regroupe presque toute la
recensements (évolutions de concepts de population et inégale
palette des situations démographiques à l’exceptionqualité).
des zones urbaines de très haute densité (Paris ouIl est donc qualifié de solde migratoire « apparent » afin que l’utilisa-
teur garde en mémoire la marge d’incertitude qui s’y attache. Lyon par exemple) ou de très faible d que l’on
ne retrouve que dans les massifs montagneux.
Avec 147 habitants au km² et 113 en France mé-
LA NATALITÉ COMPENSE tropolitaine,la Haute-Normandieestunerégion plus
MOINS LES MIGRATIONS APPARENTES dense que la moyenne. La présence des aggloméra-
tions rouennaise et havraise, et d’une façon géné-
Le recul du solde naturel en Haute-Normandie, rale, l’urbanisation le long de la Seine confère à la
alorsqu’ilrestestableenFrancemétropolitaine,est région un profil plus urbain donc à plus forte densi-
l’une des évolutions notables des dernières années. té. L’est de la région (Pays de Bray et le Vexin
Jusqu’àlafindu20èmesiècle,laHaute-Normandie Normand) ainsi que le sud ouest de l’Eure (entre
bénéficiait d’une natalité forte et la jeunesse de sa Bernay et Verneuil-sur-Avre) sont quant à eux plus
population lui permettait d’avoir relativement moins ruraux avec une faible densité de logements et de
de décès. La région se distinguait donc par un solde population liée à un habitat plus diffus.
naturel (les naissances moins les décès) plus élevé Sur une grande partie du territoire, la densité aug-
qu’ailleurs. Ces dernières années, la natalité régio- mente depuis 1999. Seuls, l’est de l’agglomération
nale est revenue quasiment
au niveau de la moyenne
Densité de population - 2006
nationale.
Lesmigrationsapparen-
tes expliquent également
une grande part des évolu-
tions de population. En
France métropolitaine, le
solde migratoire apparent
(voir la définition) est de
+ 0,3 % par an. En
Haute-Normandie, il est
négatif : on compte ainsi
plus de départs que d’arri-
vées. Le solde migratoire
apparent est négatif en
Seine-Maritime, tandis que
dans l’Eure, le nombre des
arrivants est supérieur à
celui des partants.
Sur longue période tou-
tefois, le solde migratoire
apparent s’est légèrement
détérioré et notamment habitants au km²
dans l’Eure où il était plus
2 000 - 16 000
élevé dans les années 80 et 800 - 2 000
90. 200 - 800
80 - 200Au total, compte tenu de
50 - 80
la dégradation du solde mi-
30 - 50
gratoire apparent et du 0- 30
Source : Insee, Recensement de la populationrecul de la natalité, la crois-
©
IGN -
Insee
Insee
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2008
Insee
Insee
Insee
©
Insee
Insee
InseeRECENSEMENT DE LA POPULATION 2006
Le littoral haut-normand, autrement dit la CôteESPACES URBAINS ET ESPACES RURAUX
d’Albâtre, demeure un peu plus densément peuplé
Les analyses de cette publication sont basées sur le zonage en aires
que la moyenne de la région. L’attrait de la mer est
urbaines (ZAU), défini sur la base du recensement de 1999, qui décline
partagé par tous les habitants des régions côtièresle territoire en deux grandes catégories :
françaises à l’exception de l’Aquitaine. Cependant, l’espace à dominante urbaine composé des pôles urbains et du pé-
tandis que l’attractivité du littoral s’accroît des côtesriurbain (couronnes périurbaines et communes multipolarisées) ;
de Basse-Normandie aux côtes méditerranéennes, l’espace à dominante rurale qui comprend des petites unités urbai-
nes et des communes rurales. les côtes de la Manche et de la Mer du Nord, du
Havre à Dunkerque, séduisent moins de personnes.
En Haute-Normandie, les villes portuaires sont lesUn pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois.
principales touchées : Fécamp, Dieppe et surtout LeLes banlieues des pôles urbains sont composées des communes qui
ne sont pas villes-centres. Havre.
Le périurbain a trait aux déplacements domicile-travail, les emplois
restant largement concentrés dans les pôles urbains tandis que les
lieux de résidence s’éloignent de ces pôles urbains. Le périurbain est
L’EURE : LE DÉPARTEMENT PÉRIURBAINcomposé des communes sous influence urbaine du fait de ces dépla-
QUI TIRE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUEcements domicile-travail : communes périurbaines e

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