Recherches expérimentales et comparées  - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 316-361
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 316-361
46 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 45
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

2° Recherches expérimentales et comparées
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 316-361.
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2° Recherches expérimentales et comparées . In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 316-361.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30472ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 316
La rétine manifeste d'ailleurs des particularités assez paradoxales
notamment en ce que, dans la vie embryonnaire, son intensité de
fermentation croît avec l'âge du tissu. L'œil éclairé a une respiration
plus intense (la consommation d'oxygène étant décuplée ou vingt-
uplée), mais on a bien peu de données encore sur le chimisme fonc
tionnel rétinien. H. P.
100. — A. D. HIRSCHBEDBR. — Antagonization oî the narcotic
action of magnesium salts by potassium sodium and other monov
alent cations, with a contribution to the theory oî narcosis and anal
gesia (Antagonisme de V action narcotique des sels de Mg par le K,
le Na et d'autres cations monovalents, contribution à la théorie
de la narcose et de l'analgésie). — J. of Pharm., XXXVII, 4,
1929, p. 399-412.
Les lapins endormis par le sulfate de Mg peuvent être réveillés
par l'injection de KCP aussi complètement et aussi rapidement que
par le GaCl2. Le chlorure de rubidium, le NaCl et le chlorure de caesium
produisent le même effet. L'ordre de l'activité ionique est le suivant,
en voie décroissante : K, Rb, Cs, Na, Li. Cet ordre d'activité ne suit
pas l'ordre du poids atomique ni celui de la distribution des électrons
ou de l'hydratation ionique. L'antagonisme des cations monoval
ents et du magnésium, comme celui du calcium peut être expliqué
par la théorie de Clowe de l'existence d'un mélange balancé d'émul-
sions eau dans l'huile et huile dans l'eau à la surface des cellules,
bien quo la plupart des faits puissent aussi être expliqués par l'exi
stence d'une couche continue de lipoïdes, en particulier de phospha-
tides (Koch, Hansteen-Cranner, Lillie et Mac Dougall). La prédomi
nance des emulsions eau dans l'huile et de la déshydratation des
phosphatides semble porter la phase anesthésique et analgésique
à la surface des cellules nerveuses. Ce même phénomène d'altération
dans le balancement des emulsions se rencontre aussi dans les effets
sur les emulsions produites par les anesthésiques volatils, les hypnot
iques et les analgésiques de nature non alcaloïdique et est révélé
par le synergisme des analgésiques et des narcotiques et des sels de
Mg et du cinchophène. Ces effets purement physiques semblent four
nir une explication plus claire de l'action de ces drogues que ceux sur
la dilution du sang. p. B.
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices 1
101. — HANS SCHRIEVER. — Untersuchungen über die
elektrische Erregbarkeit dtr Sinnesnerven. I. Die Einheit der
Reizgesetze. II. DerZeit-unJ Stärkebedarf. III. Zur Frage eines
« Isochronismus » zwischen sensiblen und motorischen Nerven (Re
cherches sur V excitabilité électrique des nerfs sensibles, l. L'unité des
1. Voir aussi Ie8 »•• 912, 914, 1233 à 1237, 1246 à 1249. ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES NERFS 317
lois d'excitation. II. Les exigences de durée et d'intensité. III. Sur
la question d'un « isochronisme » entre nerfs sensibles et moteurs). —
Z. für B., XC, 4, 1930, p. 347-404.
On a classé les systèmes récepteurs en deux catégories, la première
(concernant les sensations de pression et de lumière), qui suit les lois
de Pflüger', ne comporte pas de sommation et est inexcitable par les
courants progressifs, la seconde (comprenant les sensations du goût
et de la douleur et le vertige voltaïque) qui tout à l'opposé, ne suit
pas les lois de Pflüger, présente une forte capacité de sommation, et se
montre excitable par des courants même lentement progressifs.
Or, en procédant avec des brefs liminaires, par décharges
de condensateurs (simples ou doubles) ou ondes rectangulaires, on ne
trouve aucune différence des systèmes récepteurs : pour tous, la loi
de Hoorweg (condensateurs) ou de Weiss (courants rectangulaires)
est constamment valable, au moins en première approximation : la
croissance des quantités liminaires (produit de la durée par le vol
tage vt) est sensiblement linéaire en fonction des durées croissantes
(avec pour les énergies vH un minimum situé au niveau de durées diffé
rentes suivant les cas) . Voici quelques données sur les valeurs des seuils
en voltage (courants rectangulaires) pour des excitations pratique
ment indéfinies et des durées limites de sommation (à partir des
quelles le seuil minimum est atteint) concernant diverses catégories
de récepteurs:
Seuil minimum Durée limite
37 V. 5 <7 Sensation — de lumière pression (pointe de la langue) 10 a 18,5 v.
— gustative . 2 v. (plus de 15 <r)
— douleur claire 15 v. (id.)
— sourde 40 v.
(id.) 1 a — dentaire 23 v.
? — froid (plus de 15 cr)
Vertige voltaïque 44 v. de 20 s)
En ce qui concerne les sensations de chaud cutanées, celles de ten
sion musculaire, et les auditives, l'auteur a échoué dans
leur provocation.
Pour les récepteurs étudiés qui doivent appartenir au moins à
deux types différents (direct et indirect), l'unité de loi d'excitation
n'est pas très significative, ces lois ayant un caractère très général
qui les banalise.
En ce qui concerne les essais de détermination de chronaxie, S.
signale que celle-ci n'est en général pas possible, du fait d'une modifi
cation d'excitabilité par passage prolongé de courant continu, ce qui
ne permet pas de comparer les seuils en durée limitée au seuil en
durée indéfinie.
Il adopte une méthode fondée sur ce qu'il appelle une chronaxie
de choc, ou « Stoszzeit », temps de choc, en prenant, comme rhéobase
celle qui correspond à la limite vers laquelle tend asymptotiquement 8 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES St
la courbe de décroissance hyperbolique des intensités liminaires (ou
ehoc fondamental, Grundstoss), cette limite ne pouvant être expér
imentalement obtenue.
Ensomme, la rhéobase étant calculée et non empiriquement mesurée,
on peut dire si l'on admet la valeur de cette rhéobase, que c'est la
chronaxie classique, qui est encore obtenue.
En voici les valeurs moyennes (en a) pour les divers récepteurs
par grandeur croissante :
Pression Douleur claire
Douleur M ^^_
Langue Avant-bras Lèvre sapé" Ooa
0,18 0,21 0,06 0,45 0,49
Lumière Goût Douleur profonde Froid Vertige
Voile (}.u palais Bras Tibia
0,82 1,67 1,74 2,34 2,54 3,60
Au point de vue des intensités, la sensibilité décroît de la lumière
à la douleur claire en passant par le goût, la pression et le froid.
Enfin S. ne confirme pas la loi de l'isochronisme des nerfs sensitifs
et moteurs d'un territoire cutané, formulée par Bourguignon, en ce
que les caractéristiques valent pour un type de récepteur, non pour
une région de la peau. H. P,
102. — E. SHARPEY-SCHAFER. — The permanent results oî
denervation. of a cutaneous area {Les résultats permanents de V ener
vation d'une aire cutanée).- — Q. J. of exp. Ph., XX, 1, 1930, p. 95-99.
11 y a trois ans, l'auteur s'est fait sectionner un rameau du cubital
(innervant la peau de la région palmaire de l'auriculaire) et a observé
des phénomènes de récupération sensible, qu'ils a décrits et inter
prétés ailleurs {An. Ps., 1929, n° 742). Parvenu à un état qui semble
être définitif, il constate que finalement son toucher normal n'est pas
revenu, le contact le plus léger demeurant douloureux. Le chaud et le
froid sont perçus à peu près normalement, pourvu que l'objet n'entre
pas en contact avec la peau. La sensibilité douloureuse est accrue.
Enfin, les conditions trophiques, appréciées par la vitesse de crois
sance de l'ongle, sont nettement défavorables. Ces faits contrastent
avec ceux qu'on observe lors d'un écrasement sans section : dans ce
cas, S. a montré que la récupération pouvait être complète en 3 ou
4 mois. . A. F.
103. — E. G. WEVER et GH. W. BRAY. — Action currents in
the auditory nerve in response to acoustical stimulation

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