Résidences principales : 10 % de plus qu en 1990
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La Picardie possède en 1999 un parc de 701600 résidences principales, soit 10 % de plus qu'en 1990. A contrario, la région se distingue des autres régions françaises par une diminution importante des résidences secondaires, notamment dans l'Oise. La côte picarde reste cependant très prisée.

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Net recul des résidences secondaires n picardie, un logement             sur vingt est une rési-quEau plan national, cette pro-!         dence secondaire, alors  portion est dun pour dix. La Pi-   cardie est de surcroît la région  française qui a perdu et de loin en 9 ans, la plus grande pro-   portion de résidences secon- daires : -16%. Dans le même  temps, la France métropoli- taine en a gagné 9,3%, essen-tiellement à louest et au sud  du pays. Dans sa décrois-sance, la Picardie est accom-pagnée par lensemble des ré- gions du Bassin Parisien (Ile-  de-France, Centre, Champa-gne-Ardenne et Haute-Nor-7  mandie) et par la région 8 Rhône-Alpes.   Depuis 1990, la Picardie a   #&!# $ perdu 8 000 résidences secon-" &  daires. Avec 43 000 résiden- $ "&    ces secondaires en 1999, elle retrouve à peine un chiffre        comparable à celui de 1975. Entre 1962 et 1975, sous leffet duneEn zone rurale, 11% des loge-centre également le long de la Bresle, situation économique en expansionments sont des résidences secon-autour des étangs de Bray et de Com-et du développement des loisirs, lesdaires contre 2% en milieu urbain. Lables, et au sud de lAisne autour de résidences secondaires connaissentSomme possède le plus grand nom-Château-Thierry. A lopposé, cest un essor dans la région comme aubre de résidences secondaires. Labien sûr dans les principales villes plan national. Le parc a alors quasi-côte picarde est en effet très prisée.quon trouve le moins de résidences ment doublé. Le point culminant estA eux seuls, les cantons de Rue,secondaires, mais également dans la atteint en 1982 avec presque 60 000Saint-Valery-sur-Somme et Aultvallée de lOise et le Vimeu, fortement résidences secondaires en Picardie.réunissent plus de la moitié desindustrialisés. résidences secondaires du dépar-Forte chute dans l'Oise tement. Lhabitat touristique se con-A. E.
La baisse du nombre de résiden-ces secondaires est particulièrement accusée dans lOise : -26% entre 1990 et 1999. Elle coïncide avec le plus fort dynamisme de lhabitat prin-cipal. Il est vraisemblable quune par-tie du parc a changé de destination sous linfluence de plusieurs phéno-mènes. Des Franciliens ont trans-formé leur résidence secondaire en résidence principale. Des résidences secondaires ont été cédées ou louées à des résidants nouvellement installés dans ce département limitro-phe de lIle-de-France.
Le nombre de logements vacants reste stable à 46 600 depuis 1982. Des logements restent vacants parce quils sont inadaptés aux besoins ou situés dans des zones en déshérence. Dautres logements vacants sont au contraire détruits ou à linverse, réhabilités pour devenir des résidences principales ou secondaires. Contrairement aux deux autres départements, la vacance sest développée dans lOise, mais uniquement dans les zones urbaines du département. Dailleurs, dans lensemble de la Picardie, lévolution est très contrastée entre zones urbaines et rurales : depuis 1990, 19% de logements vacants en moins dans le rural contre 14% en plus en urbain. En revanche, les logements vacants sont plus importants quen 1990 sur certaines grandes villes : Amiens, Beauvais, Saint-Quentin, Compiègne, Laon, Château-Thierry, Creil-Montataire. La catégorie des logements occasionnels reste anecdotique. Cette notion, introduite en 1990, vise à distinguer les logements qui permettent de concilier vie familiale et mobilité professionnelle. Il sagit dun pied à terre urbain. Sur les 5 200 logements occasionnels de Picardie, 4 sur 5 se trouvent logiquement en commune urbaine.
Institut National de la Statistique et des Études Économiques Insee Picardie- Téléphone : 03.22.97.32.00 Télécopie : 03.22.97.32.01 Directeur de la Publication :Jean-Paul FRANÇOIS-Rédacteur en chef :Victor-Pierre MORALES Maquette Insee Picardie - Flashage POLYGRAPHIQUE - Impression Yvert Dépôt légal : janvier 2000 - ISSN : 0396-3128 - Code SAGE : IPR07862 - N°78 janvier 2000 Prix : 14 F. ou 2,13- Conditions d'abonnement : 1 an (11 numéros) 120 F. ou 18,29 Adressez vous à : Insee Picardie 1, rue Vincent Auriol 80040 AMIENS CEDEX 1 Bureau d'information: Téléphone 03 22 91 39 39  Télécopie : 03 22 97 32 04© Insee 2000
Résidences principales : 10% de plus qu’en 1990
N°78  2000
La Picardie possède aujourd’hui un parc de 701 600 résidences principales. En 1999,on y compte 64 800 résidences principales de plus qu’en 1990. Les périphéries des grandes villes ont tout spécialement bénéficié de ce surcroît. Le département de l’Oise continue de connaître la croissance la plus forte mais l’Aisne et la Somme rattrapent leur retard. L’augmentation des résidences principales est bien plus rapide que celle des habitants. La diminution de la taille des ménages se poursuit donc. Avec de nombreux étudiants, la Somme est particulièrement touchée par ce phénomène. Déjà peu dotée en résidences secondaires, la Picardie se distingue des autres régions françaises par une diminution importante de ces résidences, sensible notamment dans l’Oise. La côte picarde reste cependant très prisée.
vec lensemble des régions du A grand Nord Est de la France, la Picardie est une des régions qui compte la plus faible proportion de résidences secondaires. Avec une ré-sidence secondaire pour vingt loge-ments seulement, elle se place dans le peloton de queue.La croissance de son parc total situe également la Pi-cardie dans le troisième tiers des ré-gions françaises. Mais, si le nombre de logements en Picardie atteint presque 800 000 en 1999, cest aux seules résidences principales quil le doit. Celles-ci aug-mentent de 64 800 unités entre 1990 et 1999. Elles progressent de 10%, autant quen France métropolitaine, soit au taux annuel moyen de 1,08%. Mise à part lIle-de-France qui a connu la plus faible augmentation (+6,6%), la Picardie est dans la même four-chette daugmentation que ses voi-sines. Les années quatre-vingt-dix amorcent une reprise de la crois-sance après celle enregistrée dans les années soixante-dix. Entre 1968 et 1975, les résidences principales se
sont multipliées en Picardie au tauxnération du «baby-boom» a occupé annuel moyen de 1,65%. En effet, lason premier logement indépendant. demande sest amplifiée quand la gé-Par la suite, cette progression sest un                 
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