Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement. Motricité oculaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 631-650
21 pages
Français

Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement. Motricité oculaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 631-650

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 631-650
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impression de succession et de
mouvement. Motricité oculaire.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 631-650.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 631-650.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6372MOTRICITÉ OCULAIRE 631 VISION.
les changements de grandeur sont mieux appréciés dans les lignes
d'un rectangle que dans des lignes isolées ; dans le rectangle la base
horizontale est d'ailleurs plus stable, plus résistante que la hauteur.
P. G.
d) Rôle du temps et tachistos copie. Persistance et fusion. Images
consécutives. Succession et mouvement. Motricité oculaire.
P. KRONENBERGER. — Die Empîindungszeit des hell-und
dunkeladaptierten Auges [Le temps de perception de Vœil adapté à
la lumière et à Vobscurité). — Pf. A. , CGXI, 1926, p. 454-484.
L'auteur montre que le phénomène décrit par Engelking et Poos
sous le nom de phénomène inverse de PuHrich (quand un œil est
adapté à la lumière et l'autre œil à l'obscurité, le mouvement circu
laire apparent d'un pendule oscillant est perçu d'abord par l'œil
adapté à l'obscurité) est conditionné par une modification de l'inner
vation des muscles des yeux marchant de pair avec un strabisme
divergent, rendant impossible une fixation exacte. Quand les diff
icultés de la fixation sont vaincues, le mouvement du pendule est
perçu par l'œil adapté à la lumière (dans le sens du phénomène de
Pulfriçh). Le temps de perception est donc plus court pour l'œil
adapté à l'obscurité (confirmation des travaux de Kovacs, Vogelsang,
Monjé et Kronenberger). Le phénomène paradoxal de Purkinje qui
semble montrer que, dans l'adaptation à l'obscurité, les lumières de
courte longueur d'onde sont perçues plus lentement que celles de
longueur d'onde longue, a pu être rapporté à une adaptation incomp
lète à l'obscurité dans les circonstances où les expériences ont été
faites. Cet état d'adaptation correspond au stade critique qui corre
spond lui-même à des stades différents pour les différentes couleurs.
Par contre dans l'adaptation complète à l'obscurité le temps de per
ception diminue seulement pour les lumières à courte longueur
d'onde. 11 en est de même du phénomène décrit par Me Dougall :
Quand deux fentes verticales sont situées l'une sous l'autre, éclairées
par des lumières respectivement rouge et bleue, pour l'œil adapté
complètement à l'obscurité, la fente rouge paraît plus en avant que
l'autre, et pour une adaptation incomplète à l'obscurité, elle paraît
plus postérieure, la fente bleue devenant plus visible, il s'en suit que
dans l'adaptation à l'obscurité, c'est le temps de perception de la
lumière à courte longueur d'onde qui subit la plus forte diminution.
Aucune de ces observations n'est donc en faveur d'une réaction plus
paresseuse, c'est-à-dire d'un temps de perception plus long de l'appar
eil crépusculaire ; il semble beaucoup plus vraisemblable que dans
l'adaptation à l'obscurité, le temps de subisse un raccour
cissement. P. B.
KURD VOGELSANG. — Ueber die Abhängigkeit der Empfindungsz
eit des Gesichtsinnes von der Intensität und Farbe der Reizlichtes
[Sur la dépendance du temps de latence de la sensation visuelle vis-à-
vis de Vintensité et de la couleur de la lumière excitatrice). — Z. für
Sin., LVIII, 1-2, 1926, p. 38-58.
D'après les recherches faites par la méthode de Fröhlich, pour ■
632 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
l'œil adapté à la lumière, le temps de latence est inversement propor
tionnel au logarithme de l'intensité lumineuse (jusqu'à 163 b. m.
d'éclairement, où l'on atteindrait la durée limite inférieure). La durées
limite est la même pour les lumières bleue, rouge et blanche, mais
les latences sont plus longues aux faibles intensités avec la lumière
rouge qu'avec la bleue, avec la bleue qu'avec la blanche. Dans l'œil
adapté à l'obscurité, toutes les lumières donnent des décroissances
parallèles, la valeur limite étant obtenue pour des intensités plus
faibles (peu différentes avec le rouge, très différentes avec le bleu),
avec, pour des intensités moyennes, un changement angulaire de la
droite logarithmique, qui ne se rencontre pas dans l'œil adapté à la
lumière.
Les lumières colorées sont obtenues par des filtres. Les intensités-
lumineuses sont données sans tenir compte du taux de réduction par
les filtres.
Les seuils ont été établis en lumière rouge et en lumière bleue ; ils
ne sont pas utilisés pour évaluer les temps en fonction des intensités
physiologiques d'excitation.
Les temps de l'auteur sont toujours plus longs, deux fois environ
que ceux de l'autre sujet, Fröhlich. H. P.
KURD VOGELSANG. — Die Abhängigkeit der Empfindungszeit
der Gesichtsinnes von dem zeitlichen Verlauf des Lichtreizes {Dé
pendance du temps de sensation pour la vue vis-à-vis de la vitesse
propre du stimulus lumineux). — Z. für B., LXXXIV, 5, 1926,
p. 487-509.
Vogelsang rapproche la méthode de son maître Fröhlich de celles
de Hazelhoff et de Pulfrich pour la mesure du temps de latence de la
sensation visuelle, indûment car la méthode de Fröhlich, nous l'avons
montré déjà (An. Ps., XXIV, p. 457) est loin d'être correcte.
Son étude traite systématiquement de l'influence qu'exerce la
vitesse de la fente lumineuse sur le retard de la sensation évalué par
l'angle de la position apparente initiale de la fente avec la position
initiale réelle. Il note, contrairement à Hazelhoff, (l'assimilation
avec l'effet stéréoscopique de Pulfrich étudié par Engelking et Poos
étant mal fondée) que le temps de latence diminue en fonction du
logarithme de la vitesse de déplacement de la fente jusqu'à une
certaine vitesse au delà de laquelle celle-ci n'a plus d'influence.
L'interprétation du déplacement angulaire de la position initiale
de la fente comme retard de la sensation évaluable en unités de temps
n'étant pas justifiable, les relations de Vogelsang ne peuvent être
admises comme telles.
Si l'on exposait simplement les faits et non la traduction en
« Empfindüngs zeit », les données ne seraient pas sans intérêt pra
tique (au point de vue d'une observation de passage d'étoile par
exemple) ; mais il faudrait analyser les facteurs complexes en jeu
pour expliquer ce fait que, si la fente se déplace avec une vitesse'
double, l'angle de la position apparente initiale avec la position réelle
n'est pas doublé, tant que la vitesse est inférieure à 70 par seconde
et est normalement double quand la vitesse est supérieure à 70 par
seconde. Quel est le rôle des déplacements réflexes possibles de l'œil,
des processus de sommation en surface ? H. P, MOTRICITE OCULAIRE VISION.
F.-F. HAZELHOFF et HELEEN WIERSMA. — Die Wahrnehm
ungszeit. III. Wahrnehmungszeit und Reaktionszeit. Die Wahrn
ehmungszeit für Gehörreize {Le temps de perception. Ill Temps de
perception et temps de réaction. Le temps de perception des stimuli
auditifs). — Z. für Ps., XCVIII, 1926, p. 366-377.
Suite des recherches antérieures (Cf. An. Ps., XXV, p. 532,
XXVI, p. 502).
La durée moyenne du temps de perception (stimuli visuels) est de
100 a, la durée du de réaction de 220 <r, dans les expé
riences des auteurs faites avec des excitations d'une intensité d'envi
ron 200 fois le seuil. Lorsqu'on examine des séries de chiffres parallèles
des temps de perception et des temps de réaction, on constate que
leur variation n'est pas semblable. Lorsqu'on étage les chiffres de
perception en série croissante, ceux de réaction forment un zigzag
irrégulier, comme le montre la figure ci jointe (la courbe en trait
pointillé y représente le temps de réaction dont on a défalqué le
temps de perception ; c'est pr

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