Sensations cutanées. - compte-rendu ; n°1 ; vol.19, pg 391-401
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Description

L'année psychologique - Année 1912 - Volume 19 - Numéro 1 - Pages 391-401
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1912
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
Marcel Foucault
H. Laugier
M. L.
2° Sensations cutanées.
In: L'année psychologique. 1912 vol. 19. pp. 391-401.
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Piéron Henri, Foucault Marcel, Laugier H., L. M. 2° Sensations cutanées. In: L'année psychologique. 1912 vol. 19. pp. 391-401.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1912_num_19_1_7313CUTANÉES 391 SENSATIONS
5 sujets avec 300 à 400 expériences en moyenne pour chacun, se
sont montrés identiques à ceux qu'on peut obtenir dans la déter
mination classique des temps de réaction visuelle.
Il y a des oscillations dans la durée de la réaction, mais les
diverses valeurs se répartissent suivant une courbe en cloche, à un
seul sommet correspondant à peu près à la moyenne arithmétique,
ce qui indique l'existence d'un type unique de réaction.
Les valeurs s'étagent, pour les 5 sujets, de 110 à 310 <r, de 120 à
290, de 140 à 340, de 120 à 290 et de 80 à 280.
Les valeurs les plus fréquentes sont de 230, 210, 240, 190 et
160 a, les moyennes étant comprises entre 167 et 237 <r.
Ce sont des temps de réaction visuelle très normaux.
Au point de vue de l'influence de la vitesse du point mobile sur
la rapidité de la réaction , l'auteur a constaté que l'optimum était
assuré par des vitesses moyennes.
Voici la moyenne arithmétique des temps de réaction des 5 sujets
pour les six vitesses utilisées, indiquées en déplacements angulaires
par seconde :
Vitesse. Temps de réaction.
6,9» 216 d
3,45° 204
2,3° 205
1,73° 209
0,86° 225
0,43° 249
C'est donc la vitesse de 3°, 27' (3,45°) qui se montre la plus favo
rable à la notation des passages, avec un retard moyen d'environ
un cinquième de seconde. H. P.
2° Sensations cutanées.
GIUSEPPE CALLIGARIS. — Linee iperestesiche sulla superficie
cutanea dell'uomo (Lignes hyperesthésiques sur la surface cutanée
de F homme). — Riv. sp. di Fr. XXXVIII, 2-3 1912, p. 309-340.
On avait déjà signalé des lignes de plus grande sensibilité à la
surface de la peau, lignes coïncidant avec les limites les plus
fréquentes des anesthésies partielles.
L'auteur, avec de faibles excitations faradiques au moyen d'une
électrode de graphite, a recherché systématiquement chez le sujet
masculin les lignes d'hyperesthésie normale, et il décrit une ligne
médiane longeant les quatre membres et, se continuant sur le tronc,
une ligne latérale coupant le corps en segments dorsal et ventral,
passant sur les membres, le tronc et la tête, enfin une série de
lignes transversales, l'une céphalique, séparant la tête en deux
moitiés, une autre décrite par Wagner sous le nom de Hals-Rumpf-
grenze, de limite collo-thoracique, très importante, faisant la sépa- ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 392
ration entre la IVe cervicale et la IIe racine dorsale postérieure, une
passant par les seins, une ligne xiphoïdienne, et une ligne ombili
cale enfin. A noter qu'il y a sur ces lignes des « points muets », que
l'hyperesthésie n'y est pas continue.
Fig. 3. — Schéma des lignes d'hyperesthésie. — ai Ligne médiane du
corps; b, Ligne médiane transversale de la tête; c, collo-thora-
cique; d, intermamillaire ; e, Ligne xiphoïdienne; f, Ligne ombil
icale; g, g', Ligne médiane du membre supérieur; h, h', Ligne médiane
du membre inférieur; i, Ligne latérale.
Les schémas ci-joints montrent la position donnée par l'auteur à
ces lignes mal étudiées aux points de vue qualitatif et quantitatif.
H. P.
EMILIA BARUCCI. — Critiche sperimentali alla dottrina dei punti
tattili (Critiques expérimentales à la théorie des points tactiles). > —
Riv. di Psic, VII, 6, 1911, p. 457-465.
F. KIESOW. — Riposta ad nna nota preventiva di E. Barncci SENSATIONS CUTANÉES 393
(Réponse à une note préliminaire d'E. Barucci) — Id., VIII, 3, 1912,
p. 236-240.
Madame Emilia Barucci, ayant échoué chez quelques sujets à
mettre en évidence des points pour lesquels la sensation accusée
fût constamment la même (douleur ou pression), en faisant ses
recherches sur la face interne du poignet avec des poils de Kiesow,
ayant constaté des variations systématiques chez un même sujet, en
particulier la disparition progressive des sensations algiques, en
même temps que l'abaissement du seuil de sensibilité, ne vise à rien
moins qu'à remettre en question toute la doctrine des points de
sensibilité.
Kiesow qui, à la suite de Von Frey, a apporté à cette doctrine un
très grand nombre de faits, et a consacré à cette question de nomb
reuses années de sa vie, a critiqué les critiques expérimentales de
madame Barucci.
Il rappelle qu'en matière aussi délicate, où il s'agit de localisations
microscopiques, les causes d'erreur sont nombreuses et qu'il est
nécessaire de s'entraîner au préalable par un apprentissage
prolongé. Il déclare que les poils employés n'avaient nullement été
vérifiés par lui comme on aurait pu le croire d'après le texte, et
que d'ailleurs leur poids était trop élevé, ce qui explique la rougeur
de la peau obtenue chez les sujets, avec sensation de démangeaison.
Il signale ausi que, pour la nature des sensations, ce n'est pas par
excitation mécanique, mais faradique, au seuil d'excitabilité, qu'il
faut procéder. Et les causes de variation de la sensibilité, soit
d'ordre circulatoire, soit d'ordre mental, sont trop nombreuses pour
qu'on puisse s'étonner de voir varier le seuil.
Il donne enfin des résultats qu'il a obtenus dans des déterminat
ions faites à longs intervalles, et où la concordance semble bien
légitimer la confiance qu'il possède en la doctrine des points de
sensibilité.
Et, à coup sûr, cette doctrine a reçu d'assez nombreuses confi
rmations pour que les expériences négatives puissent être attribuées
à des maladresses expérimentales, étant données les difficultés
extrêmes d'une expérience correcte. H. P. *
C. L. GODEFROY. — Beitrag zur Kentniss des Orucksinnes (Con
tribution à la connaissance du sens des pressions). — Folia neuro-
biologica, VI, 5-6, 4912, p. 452-464.
L'auteur a étudié l'influence de la température de la peau sur les
seuils de sensibilité tactile à la pression par la méthode de Von Frey
•et Kiesow. Il a utilisé des cheveux et des poils de chevaux, exerçant
des pressions comprises entre 12 mg. et 5 gr., avec une surface
^application constante de 0,070 mmq. La vitesse d'application était
la même dans tous les cas.
Le sujet, avant les déterminations, tenait sa main dans de l'eau 394 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
à 45°, 40°, 35°, etc., jusqu'à 5°. Les points de pression explorés étaient
marqués (en particulier sur la phalangette dé l'index gauche). Chez
un sujet, le seuil est compris entre 110 et 150 mg. à 45, 40 et 35°.
Entre 30° et 15°, le seuil est inférieur à 110 mg.; à 10° il atteint
210 mg., et 400 mg. à 5°. Avec un autre sujet un point très sensible
présente un seuil de 45 mg. à 45°, de 12 mg. seulement entre 30 et
40°, de 45 mg. environ à 15°, de 10 mg. à 10° et de 210 mg. à 5°.
L'optimum de température était compris entre 15° et 35° dans un
cas, entre 20° et 40° dans l'autre; chez un autre sujet, il se trouvait
entre 25° et 40°, chez un autre encore entre 15° et 40°. Il peut être
considéré comme oscillant en général autour de 25 à 30°.
En revanche, en certains points où la peau était très mince, cet
optimum ne se rencontra point, la sensibilité paraissant indépen
dante de la température cutanée : par exemple, le seuil étant
au-dessous de 150 mg. à 5° reste à 110 mg. jusqu'à 45°; et l'optimum
était à nouveau obtenu lorsqu'on étendait sur cette région de la
peau une couche de collodion : le seuil est de 500 mg. à 5°, de 150
entre 15° et 40° et de 300 mg. à 45°.
Pourtant il y eut des cas où même avec une très faible épaisseur
cutanée il se manifesta un optimum thermique.

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