Sensations cutanées et sous cutanées - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 414-427
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 414-427
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 40
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Sensations cutanées et sous cutanées
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 414-427.
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3° Sensations cutanées et sous cutanées. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 414-427.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4545•
414 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
■des états de conscience, mais quelque processus physiologique con
tinu, vraisemblablement, le métabolisme basai. Il espère que les
observations de clinique psychiatrique lui permettront d'apporter
des précisions sur ce point.
D. W.
J. PLASSMANN. — Psychologische Erfahrungen mit einem Zeit
signal. — Zweite Mitteilung (Constatations psychologiques faites
à Vaide d'un chronomètre. Deuxième communication). — Z. für Ps.,
XCII, 1923, p. 346-349.
Dans son précédent mémoire (Z. für Ps., LXXXVIII, p. 321,
— voir An. Ps., XXIII, p. 386), l'auteur a indiqué le retard appa
rent des signaux horaires de la Tour Eiffel du type — - et surtout
du type -. De nouvelles observations confirment ces constata
tions et montrent de plus : 1 ) Le retard des signaux du type — et du
type . Les moyennes respectives sont -4-l6aet4-18j.
A noter encore que, dans la série des signaux du type , qui
subissent comme l'auteur l'a précédemment montré, une avance
apparente, ce sont les signaux 12 et 18, donnés chacun après une
série de cinq signaux d'un type différent, qui semblent le plus
avancés. I. M.
3° Sensations cutanées et sous-cutanèes. Sensations internes
JOHN S.-B. STOPFORD. — A new conception of the elements o!
sensation ( Une conception nouvelle des éléments de la sensation). —
Brain, 45, 3-4, 1922, p. 385-414.
Stopford, professeur d'anatomie à l'Université de Manchester, a
examiné les effets de nombreuses sutures nerveuses des nerfs médian
et cubital, et fut frappé de voir des récupérations motrices complètes
qui ne s'accompagnaient pas d'un retour des capacités d'emploi de la
main, faute d'une sensibilité profonde, capable de renseigner sur
les mouvements effectués, en dépit d'une sensibilité cutanée satis
faisante.
Il a étudié la distribution terminale des filets sensitifs des nerfs et
constaté qu'aucune des branches dites cutanées ne se limitait à
l'innervation de la peau, et qu'il existait toujours des filets d'inner
vation sous cutanée, profonds, ce qui retire à une argumentation
de Head et Rivers, au sujet des effets de la section d'une branche
dite cutanée, un point d'appui essentiel (la sensibilité profonde
étant à tort supposée entièrement indemne dans le territoire innervé,
alors que les troubles constatés pouvaient relever, non seulement
de la suppression de l'innervation superficielle, mais aussi d'une
suppression au moins partielle de l'innervation profonde).
Il existe d'ailleurs une variabilité individuelle considérable dans
la distribution des territoires innervés par les diverses branches des
nerfs brachiaux.
La face palmaire du pouce, par exemple, est innervée par l'une
ou l'autre des deux branches du médian, mais l'est souvent aussi par SENSATION ET PERCEPTION 415
des rameaux du radial, et parfois même du musculo-cutané. Il y a
là des données qui sont en accord avec ce qu'ont établi les neuro-
logistes français, à la suite des blessures de guerre des nerfs du bras.
Mais l'auteur a procédé à d'intéressantes analyses de sensibilité,
dans les territoires des nerfs sectionnés (médian et cubital) et au
cours de la récupération fonctionnelle après sutures, par comparai
son avec les territoires symétriques du côté sain, au niveau de la
main. Après avoir déclaré impossible une division de la sensibilité
en superficielle et profonde, les mêmes branches nerveuses interve
nant pour la double innervation, il en vient cependant à une analyse
de la sensibilité profonde.
Les faits observés sont les suivants :
Après section du médian au poignet, il y a perte de la reconnais
sance des mouvements passifs aux articulations métacarpo-pha-
langiennes et phalangiennes des doigts innervés, avec un certain
pouvoir de localisation, très grossier, conservé sur le territoire
cutané du nerf ; mais la moindre pression est perçue et, à
l'algomètre (par pression), le seuil est plus bas que du côté sain.
Si la section a porté sur le nerf à Pavant-bras, avant la séparation
de la branche du fléchisseur superficiel des doigts, il y a habituell
ement perte complète de la sensibilité à toutes les formes d'excitation
sur l'index, mais parfois une partie de ce doigt garde, à la base, une
certaine sensibilité, avec reconnaissance du contact-pression, sans
localisation, et douleur à la pression excessive (seuil très élevé).
Quand la section a lieu en haut du bras, on obtient les effets clas
siques, avec une extension variable de l'anesthésie complète à tous
les stimuli, territoire plus étendu d'anesthésie à la piqûre (sur lequel
la douleur profonde peut avoir son seuil plus bas que du côté sain,
soit une hyperalgésie profonde), et plus étendu encore d'anesthésie
au contact superficiel.
Les faits sont analogues pour la section du cubital et la section
double du cubital et du médian.
Quand on suit la récupération fonctionnelle après suture, on voit
revenir très tôt dans les territoires complètement anesthésiques
la reconnaissance du contact-pression, et la douleur par pression
grande ; il revient, en général, une certaine capacité de localisation
mais très grossière, avec erreurs considérables. C'est le stade de
retour à la sensibilité protopathique superficielle de Head. Plus
tardivement, il se montre un progrès dans la capacité de localisation,
accompagnant une certaine reconnaissance des mouvements passifs
des articulations ; à ce moment les tests d'excitation avec des poils
-et avec le compas (discrimination), montrent le retour de la sensibil
ité épicritique.
Dès lors, Stopf ord juge possible d'établir, pour la sensibilité pro
fonde, la même division qu'a établie Head pour la superf
icielle, en une forme protopathique (reconnaissance grossière du
contact-pression) et une forme épicritique (reconnaissance des
mouvements des articulations). Il n'attribue pas le retard de la
seconde forme, au cours de la récupération après suture, à une diffé-
Tence de vitesse de régénération de deux catégories de fibres (l'h
ypothèse de Ranson sur l'attribution de la sensibilité douloureuse
à des fibres amyéliniques, ne paraissant pas en accord avec les 416 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
données d'Adrian sur l'excitabilité des diverses fibres des nerfs),
mais à une inégale de vitesse de récupération de la capacité fonc
tionnelle d'un groupe de fibres à connexions corticales pour la
sensibilité discriminative fine, et d'un groupe à, connexions thala-
miques assurant une forme affective plus grossière de sensibilité.
La sensibilité d'ordre spatial serait plus lente à reprendre son
fonctionnement que la sensibilité thermique grossière, la sensibilité
douloureuse cutanée et la douleur à la pression profonde.
En ce qui concerne les rapports de la sensibilité à la pression et
de la douleur à la pression, l'auteur ne peut les préciser : il n'en a
jamais rencontré de dissociation, mais pense toutefois qu'elles sont
dissociables.
Il se pourrait cependant que la forme liminaire de l'excitation de
fibres assurant une répercussion douloureuse au niveau du thalamus,
avec de fQrtes pressions, assure une connaissance grossière de la
pression sans tonalité douloureuse nette. Quoi qu'il en soit de ce
point, la distinction de Stopford et la conception générale qu'il
expose sont d'un très grand intérêt.
H. P.
DŒBELI. — Contribution à l'étude des sensibilités. — Ar. Su. de
Neur., 9, 1-2, 1921.
L'auteur examine quelques points intéressants :
II pose la question de la sensibilité à l'humide, et réserve celle-ci
à la muqueuse de la région bucco-naso-pharyngée, la peau n'assu
rant pas les perceptions d'humidité.
Il étudie expérimentalement la démangeaison en employant le
poil à gratt

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